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torero espagnol De Wikipédia, l'encyclopédie libre
José Tomás Román Martín dit « José Tomás », né le à Galapagar (province de Madrid, Espagne), est un matador espagnol.
Torero froid et immobile, son toreo grave et hiératique est très reconnu par les aficionados et certains voient en lui un digne héritier de Manolete, son idole.
José Tomás
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José Tomás saluant la présidence à Almería, août 2008 | |
Présentation | |
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Nom de naissance | José Tomás Román Martín |
Naissance | Galapagar |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | Mexico, le Parrain, Jorge Gutierrez |
Confirmation d'alternative | Madrid : Parrain, José Ortega Cano |
Entourage familial | |
Famille | Petit-neveu du ganadero Victorino Martín |
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José Tomás est le petit-neveu du célèbre ganadero Victorino Martín et le fils du maire de Galapagar. Dès son plus jeune âge, il a été initié à la tauromachie par son grand-père, Celestino, ancien chauffeur de toreros, qui l’amenait aux arènes de Madrid assister à des corridas. Il a commencé sa carrière très jeune, mais a dû pour cela aller au Mexique où il a pris l’alternative. Il a pris sa retraite prématurément en .
José Tomás annonce le son retour qui s'effectue le , face à des toros de Nuñez del Cuvillo, dans les arènes de Barcelone. Il est au début du vingt-et-unième siècle le torero qui remplit le plus les arènes, autant par son immense courage et son indiscutable talent, qu'en raison de son nombre limité de corridas (environ 20 par an).
Le , il a le haut de la jambe gauche encorné sur 17 cm de profondeur et l'artère fémorale perforée au cours de son combat contre le deuxième taureau de la corrida de la Feria de San Marcos à Aguascalientes. Il aurait perdu plus de la moitié de son sang selon le corps médical. C'est la blessure la plus grave de la carrière de José Tomas qui avait déjà été sérieusement blessé lors d'une corrida au Mexique, à Autlan de la Grana en 1996[1].
Dans son livre José Tomás Román, Jacques Durand, écrivain et journaliste français brosse le portrait de José Tomás, surnommé « l'extraterrestre »[2] : « Sans jamais décoller les pieds, sans reculer ni même éviter la charge du taureau, le maestro affronte avec placidité le danger, sans concession ni artifices, le corps fin et vertical. Sincère, il ne montre aucune émotion, se contente de gestes sobres et épurés. »
« Quand je vais toréer, je laisse mon corps à l'hôtel. », a-t-il dit un jour[3].
Silencieux dans l'arène, il l'est également en dehors. Il ne donne quasiment aucune interview à la presse, car pour lui « un torero s’exprime dans les arènes, pas dans les médias », il refuse la retransmission télévisée en direct de ses faenas et il limite ses prestations dans les arènes à une vingtaine de dates en Europe facturées au prix fort (300 000 euros), dont les places s'arrachent aussitôt[4].
En 2007, il reçoit la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[5].
Il possède une maison à Aguascalientes. Il est en outre supporter de l'Atletico Madrid.
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