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musicien américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Johnny « Guitar » Watson ( à Houston, Texas, États-Unis – à Yokohama, Japon) est un musicien américain dont la longue carrière a influencé le développement du blues, de la musique soul, du rhythm and blues, du funk, du rock et du rap.
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John Watson Jr. naît à Houston au Texas[1].
Son père, John Watson Sr., est pianiste et enseigne le piano à son fils. Mais John Watson Jr. est attiré par la guitare électrique telle qu'elle est pratiquée par les guitaristes du Texas, T-Bone Walker et Clarence Gatemouth Brown. Surnommé « Guitar », Johnny Watson grandit à Los Angeles au son du jazz blues de Lowell Fulson, Dexter Gordon, B.B.King, Dizzy Gillespie, T-Bone Walker, Charlie Parker, Count Basie ou encore Clarence Brown. Il se lance sous le nom de Young John Watson, d'abord au piano puis à la guitare après avoir trouvé son style en tournée avec Guitar Slim.
À 17 ans, le , il enregistre son premier titre Highway 60 sur le label Federal Records. C'est son morceau Space Guitar sorti en 1954 qui va le faire connaître par l'utilisation innovante du feedback et du reverb.
En 1955, il part en tournée avec The Olympics (en), Don and Dewey (en) et Little Richard.
Dans les années soixante, il s'associe à Larry Williams avant de passer au disco-funk.
En 1973 et 1975, il sort deux albums funk/soul sur le label Fantasy Records (prémices de son nouveau son) avant d'embarquer pour une longue carrière dans le funk/disco sur DJM Records.
De ces deux albums chez Fantasy, le single I Don't Want To Be A Lone Ranger se distingue en 1975, classé dans les charts américains (#99 au Hot 100 et #28 au Top R&B)[2].
En 1978 et 1979, il sort deux albums principalement instrumentaux (DJM Records) sous le nom de Watsonian Institute (Master Funk et ExtraDiscoPerception), avec son groupe composé de Tommy Robertson (percussion, trombone), Bobby Howard (basse), Gip Noble (orgue), Randy Redman (chant) et Emry Thomas (batterie).
Dans les années 1980, touché par le suicide de son ami Larry Williams le , ses apparitions se font plus rares[3].
Le et le , il se produit au festival North Sea Jazz Festival de Rotterdam[4].
En 1993, il participe au remix officiel du titre Let Me Ride de Dr. Dre avec un solo de guitare[5].
En 1995, à la suite de la sortie de son nouvel album Bow Wow, il est nommé aux Grammy Awards et entame une tournée notamment aux États-Unis, la première depuis 14 ans.
Johnny « Guitar » Watson donne un concert le au Ocean Boulevard Blues Cafe de Yokohama au Japon, quand il s'écroule sur scène victime d'un malaise. Transporté à l'hôpital, il succombe.
Son décès intervient deux mois après avoir obtenu la distinction « Pioneer Award » de la Rhythm and Blues Foundation remise au Hollywood Palladium de Los Angeles[6].
Frank Zappa le considérait comme l'un des guitaristes l'ayant le plus influencé. Johnny « Guitar » Watson participa à plusieurs enregistrements de Zappa : One Size Fits All (1975), Thing-Fish (1984) et Frank Zappa Meets the Mothers of Prevention (1986), notamment.
Il a également influencé le jeu des guitaristes Jimi Hendrix et Stevie Ray Vaughan[7].
En France, Johnny Hallyday a repris deux titres de Watson : en 1963 Excuse-moi partenaire (Cuttin' In) et en 1964 Pour moi tu es la seule (Sweet Lovin' Mama). Johnny Hallyday enregistre une version alternative de ce titre en 1970 ; restée inédite jusqu'en 1992, elle figure sur le CD Inédits & Raretés 1970-1979, du coffret Johnny History.
En 1991, le titre The Institute de Watsonian Institute (album Master Funk) sera samplé par MC Solaar et Jimmy Jay sur le titre Matière Grasse Contre Matière Grise sur l'album Qui sème le vent récolte le tempo.
En , sa fille Virginia organise la première édition de la « Johnny Guitar Watson Heart For Music Foundation Celebration » à Los Angeles, réunion caritative pour récolter des fonds pour des programmes d'éducation musicale pour la jeunesse[8], en présence de Lenny Williams, Raphael Saadiq, Chico DeBarge, Marla Gibbs, Mary Wilson, David Ritz, Vanessa Bell Calloway, Lynne Fiddmont, Howard Hewett, YoYo, Glynn Turman, Meshell Ndegeocello, Doyle Bramhall II, Larry B Scott, Barbara Morrison.
Son fils, De Jon Pierre Watson (né le 22/04/1966[9]) travaille dans le milieu du Baseball[10], notamment aux Washington Nationals[11] comme assistant de Mike Rizzo[12].
Avec classements dans les charts américains entre parenthèses[13]
La première biographie et discographie est publiée en par CreateSpace/Amazon, États-Unis : The Gangster of Love - Johnny "Guitar" Watson: Performer, Preacher, Pimp[14], écrite par le journaliste économique Vincent Bakker (Amsterdam, 1948). Beaucoup d'interviews avec des musiciens, amies et maîtresses, 280 chants, 470 références, 117 photos historiques et privées, 322 pages.
Une édition complétée (extended edition) de 476 pages, comprenant 300 illustrations, est publiée en par CreateSpace/Amazon et Google Play, (ISBN 978-1495337321).
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