compositrice, contrebassiste et chanteuse de jazz française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Joëlle Léandre, née le à Aix-en-Provence, est une contrebassiste française. Elle mélange composition et improvisation. Elle est vocaliste, complétant souvent de sa voix ses improvisations instrumentales.
Née en 1951 en Provence[1], Joëlle Léandre apprend le piano dès 9 ans, puis s'inscrit en contrebasse au conservatoire d'Aix. Puis elle intègre en 1969 le Conservatoire national supérieur de musique de Paris et y obtient un premier prix de contrebasse[1],[2].
Trop à l'étroit dans le classique, faute de répertoire pour contrebasse[3], elle s'intéresse à la musique contemporaine[2]. Lors d'un voyage aux États-Unis en 1975, elle travaille avec Morton Feldman et John Cage[1],[3]. Elle travaille aussi avec Merce Cunningham, le compagnon de John Cage, danseur et chorégraphe : « On faisait des ateliers musique et danse », se souvient-elle.« Il fallait écrire vite, être à l'écoute du corps des danseurs. J'ai beaucoup appris de cette expérience. »[4]. Elle se produit avec l'Ensemble InterContemporain et l'ensemble 2E2M[2]. Les compositeurs John Cage, Betsy Jolas et Giacinto Scelsi[2] lui composent des pièces, notamment Maknongan (de Giacinto Scelsi), pour instrument basse (contrebasse, tuba, contrebasson, saxophone basse, flûte octobasse, etc.) en 1976, mais aussi Ryoanji de John Cage, qu'elle crée à Paris dans l'appartement de Marcel Duchamp[3].
Elle est active également dans le monde de la musique improvisée et du jazz. Elle collabore notamment avec Derek Bailey, Anthony Braxton, Barre Phillips[5], Lauren Newton, William Parker, Irène Schweizer[2], et bien d'autres.
Elle-même compose également[1]. Elle compose pour la danse (notamment pour Josef Nadj et Cécile Loyer), pour le théâtre, et réalise plusieurs performances interdisciplinaires[1].
Elle enseigne l'improvisation et la composition aux États-Unis.
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