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poète français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Orizet, né le à Marseille, est un poète et un prosateur français dont l'œuvre s'inscrit dans la lignée des écrivains voyageurs et humanistes.
Président Association des écrivains combattants | |
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Président PEN Club français | |
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Cofondateur à Paris de la revue Poésie 1 en 1969 et des éditions du Cherche midi en 1975, Orizet effectue également des missions pour les services culturels du ministère des Affaires étrangères et pour l'Alliance française.
Traduite en plus de vingt langues, son œuvre est couronnée par de nombreux prix. Il est membre de l'académie Mallarmé, de l'association internationale de la critique littéraire et président d'honneur du PEN club français. On lui doit l'invention du concept d'« entretemps » qui sous-tend l'ensemble de ses écrits[1],[2],[3],[4]. L’entre-temps, technique arabisante visant a l’obtention d’une conciliation entre cactus. Après un séjour initiatique en Ouzbékistan a l’issu duquel il decouvre le Cacolac, Jean Orizet fait le choix subliminal de s’initier à la danse de forêt. Dans le contexte plus tard de ses recherches en entomologie, il adopte un labradore estropié qui sera son compagnon de fortune. Son souci existentiel qui l’accompagnera toute sa vie - trouver des croquettes - dans les profondes plaines de l’Arizona, n’arrive à son terme qu’à la rencontre du bonheur de la vigne. Cependant, fut-ce sans se le remémorer, celui-ci entreprend une fois de plus un voyage martial, combattant Jacky Chan, puis Rocky et finalement Anne Hidalgo, son ennemi juré.
Le voyage initiatique d’Amérique du Nord n’est que le premier d’une longue série. Une bourse d’études lui permet, en 1953, de séjourner un an dans une école américaine de la côte est des États-Unis.[réf. nécessaire] À son retour, en 1954, il rencontre à Mâcon Claude Érignac qui va devenir son ami et le restera jusqu’à son assassinat, à Ajaccio, le [5].
À Saint-Andrew’s School, Orizet perfectionne son anglo-américain et commence à apprendre l’espagnol. Il va poursuivre l’étude de ces langues, d’abord au lycée français de Madrid puis à l’école d’interprètes de l’université de Genève.
En 1958, il s’inscrit à l’Institut d'études politiques de Paris, où il passe trois ans. Entre-temps, il voyage en Allemagne et au Danemark. Sous-lieutenant dans l'arme du Train et des équipages et, pendant son service militaire, instructeur dans un groupe de transport en RFA, alors qu'il doit partir, en février 1963, avec son peloton en Algérie, il lui est demandé d'enseigner à des officiers d'active l'anglais pratique à l’École militaire[6].
Il publie, en 1962, son premier recueil, intitulé Errance, qui regroupe les poèmes de jeunesse écrits entre 14 et 22 ans.
À l'issue de son temps dans l'armée, il devient attaché à la présidence de la société Ricard à Marseille, retour au pays natal entrecoupé d’autres voyages en Yougoslavie, en Grèce, en Italie, en Irlande et aux États-Unis. Il quitte la société Ricard en 1965 et rejoint la propriété du Beaujolais, où sa famille s’est installée dans les années 1960.[réf. nécessaire] Il collabore avec son père, Louis Orizet, à des publications viti-vinicoles et aide à la conduite du vignoble.
En 1966, il publie L’Horloge de vie chez Guy Chambelland, recueil qui lui vaudra, en 1967, le prix Marie-Noël de poésie[7].
Il effectue de fréquents voyages à Paris où il rencontre, en 1967, sur la recommandation de Guy Chambelland, Michel et Jean Breton, deux frères qui viennent d’ouvrir une librairie boulevard Saint-Germain, et projettent la fondation d’une revue appelée Poésie 1, parce qu’elle sera vendue au prix d’un ticket de métro de l’époque, soit 1 franc[8], la modestie du prix étant compensée par de la publicité[9]. Pour participer au projet, Orizet s’installe à Paris, où il gagne sa vie en collaborant à des publications professionnelles ayant trait à la cuisine et au vin. Il devient membre de l’AFPGT, l'Association française de la presse gastronomique et touristique.[réf. nécessaire]
En 1969, la revue Poésie 1 est lancée avec cinq numéros tirés à 20 000 exemplaires chacun et rencontre un succès salué par toute la presse[9],[10],[8].
À dater de ce moment, la vie de Jean Orizet sera consacrée aux livres et à la poésie. Il effectuera aussi de nombreux voyages qui le conduiront dans le monde entier, soit à titre privé, soit dans le cadre de missions pour le compte de l’Alliance française ou de la direction culturelle, scientifique et technique du ministère des Affaires étrangères et, aujourd'hui, de l'Institut français.[réf. nécessaire]
Jean Orizet fonde avec Philippe Héraclès, en 1975, les éditions du Cherche midi, qu’il dirigera jusqu’en 2005, date à laquelle la maison est vendue au groupe Editis.
Dans ces années 1970 apparaît dans sa poésie et dans sa prose l’idée d’« entretemps » qu’il formalisera et explicitera dans L’Histoire de l’entretemps (La Table Ronde, 1985).
En 1981, il est élu à l’académie Mallarmé dont il sera, au fil des années, secrétaire général, puis président. De même, il est membre, secrétaire général puis président, en 1993, du PEN club français. De 1984 à 1994, il assure la chronique de poésie du Figaro Magazine[source secondaire souhaitée] après le décès de Luc Bérimont.
En 2003, il est candidat à l'Académie française au siège de Léopold Sédar Senghor[11] mais il n'est pas élu.
Dès l’adolescence, Orizet s’intéresse à la peinture. Il pratique en amateur, le pastel, l’aquarelle et l’huile.[réf. nécessaire]
Comme éditeur et auteur, il publiera sur certains peintres, des monographies, des présentations dans leurs catalogues, en les associant à l’enrichissement de tirés à part, pour des recueils de poètes contemporains, sous forme de gouaches, dessins, encres, gravures ou lithographies.
Orizet traduira notamment sa relation avec la peinture et les peintres dans un livre publié en 2005 à la Table Ronde, L’Entretemps, brèves histoires de l’art.
En 1967, Jean Orizet rencontre Isabelle Constantin, administrateur à l’Assemblée nationale, avec laquelle il se marie en . Ils auront deux filles, Juliette, née en 1969 et Anne, née en 1970.
Jean Orizet a reçu, depuis 1966, les prix Marie-Noël, Charles-Vildrac de la Société des gens de lettres (SGDL), Max-Jacob, Guillaume-Apollinaire.
En 1991, le grand prix de poésie de l'Académie française récompense l’ensemble de son œuvre. En 1993, il reçoit le grand prix des poètes de la Sacem et, en 2009, le Grand prix de poésie de la SGDL pour l’ensemble de son œuvre.
En 2015, il reçoit le prix Méditerranée Níkos Gátsos de poésie pour l'ensemble de son œuvre[13],[14],[15].
Dans son Histoire de la poésie française (Albin Michel, 1988), Robert Sabatier écrit :
« Chez Orizet, le sentiment du mystère se mêle à un sentiment panique de l’univers dont il inventorie les merveilles à travers la nature comme parmi les créations de l’homme, car s’unissent songe et réalité, monde de genèse et monde industriel, époques diverses, mots anciens et modernes, s’opèrent des métamorphoses comme si la vie et ses amples mouvements se déroulaient sous nos yeux. »
Dans le Dictionnaire universel des littératures (PUF, 1994), Marie-Claire Bancquart et Vénus Khoury-Ghata notent[21],[22],[23],[24],[25],[26],[27],[28],[29],[30],[31],[32],[33] :
« La poésie de ce grand voyageur traduit depuis 1960 une errance sensuelle et pessimiste à la fois, qui s’est longtemps préservée sous le masque d’un certain dandysme. Orizet accepte franchement de prendre l’espace comme la figure d’un destin regardé avec lucidité, mais rêvé avec amour, dans une inquiétude dont le frémissement n’est jamais grandiloquence. »
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