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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Baptiste Camille de Canclaux est un militaire et un homme politique français, né le à Paris et mort le , dans la même ville. Général de la Révolution, il devient sénateur sous le Premier Empire et membre de la Chambre des pairs sous la Restauration française.
Jean-Baptiste de Canclaux | ||
Portrait du général Canclaux, huile sur toile anonyme, XVIIIe siècle, musée Dobrée, Nantes. | ||
Naissance | Paris (France) |
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Décès | (à 77 ans) Paris (France) |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France (1756-1791) Royaume de France (1791-1792) République française (1793-1804) Empire français (1804-1814) Royaume de France (1814-1817) |
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Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de division | |
Commandement | Armée des côtes de Brest Armée de l'Ouest |
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Conflits | Guerre de Sept Ans Guerres de la Révolution française Guerre de Vendée Chouannerie |
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Faits d'armes | Bataille de Minden Combat de Plabennec Bataille de Kerguidu Bataille de Port-Saint-Père Bataille de Nantes Bataille de Vertou Bataille de Treize-Septiers |
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Distinctions | Comte de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur Commandeur de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile | |
Autres fonctions | Ministre plénipotentiaire à la cour de Naples Sénateur Pair de France |
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Issu d'une famille de magistrats, il entre à l'École de cavalerie de Besançon, puis sert comme volontaire au régiment de Fumel cavalerie le , où il devient cornette le . Au cours de la guerre de Sept Ans, il fait les six dernières campagnes, dont celle de Hanovre ou il participe à la bataille de Minden, devient capitaine le , et il est réformé en , après la signature du traité de Paris.
Il reprend du service comme aide-major le , au régiment de Conti-Dragons, et il retourne à l'école de Besançon, y professe la théorie des grandes manœuvres de cavalerie. Il publie aussi un livre de tactique : Instruction à l'usage du régiment de dragons Conti. Il attire sur lui l'attention du ministre de la Guerre, le duc de Choiseul, qui le nomme major .
Mestre de camp le , avec rang de colonel, il est fait chevalier de Saint-Louis le . Le , il commande le régiment de Conti. Brigadier au , il est promu maréchal de camp le .
La Révolution ayant amené une organisation nouvelle de l'armée, il est chargé en 1790, ainsi que plusieurs officiers généraux, de vérifier les comptes des régiments et de recueillir leurs griefs. Quand la Guerre de Vendée débute en 1792, il y est envoyé pour réprimer les mouvements qui commencent à s'y manifester. Il s'y fait remarquer par sa modération et son esprit conciliateur, et le , près de Quimper, il remporte une victoire importante.
Élevé au grade de lieutenant-général le , il reçoit la mission de veiller à l'embarquement à Brest des troupes pour Saint-Domingue et combat les paysans révoltés du Léon, notamment lors de la bataille de Kerguidu, le .
Il est nommé commandant en chef de l'armée des Côtes de Brest, le , et défend victorieusement Nantes le contre l'attaque de l'armée vendéenne. Face aux 50 000 Vendéens commandés par Jacques Cathelineau, Canclaux dispose d'à peine 12 000 hommes, et les assaillants sont cependant repoussés après des combats opiniâtres et meurtriers.
Après les échecs de Kléber à la bataille de Tiffauges, le et de Beysser à la bataille de Montaigu, le , et malgré un succès à Saint-Symphorien, le , il est suspendu de son commandement puis destitué le du fait de son ascendance noble et du contexte de Terreur qui règne alors en France. Il se retire dans ses terres, au château du Saussay (Essonne).
Il ne réintègre l'armée qu'après la chute de Robespierre et est nommé commandant en chef de l'armée de l'Ouest. Il seconde Hoche lors du débarquement des émigrés à Quiberon, en lui envoyant à propos les renforts dont il a besoin. Il cesse ses fonctions le , et se voit autorisé à prendre sa retraite à compter du .
Envoyé dans le Midi, en 1796, pour y organiser l'armée destinée à passer en Italie, il est nommé, fin 1796, ministre plénipotentiaire à la cour de Naples, et y remplit ces fonctions jusqu'en 1797.
Après le coup d'État du 18 Brumaire, il adhère à la politique de Bonaparte et le premier Consul l'affecte au commandement de la 14e division militaire de Caen, le 17 frimaire an VIII () en le chargeant de concert avec le général Hédouville, d'achever la pacification de la Vendée. Il est nommé le , inspecteur général de cavalerie à la 2e armée de réserve et à celle des Grisons, et se voit décerner la Légion d'honneur, le . Le 4 pluviôse de la même année (), le collège électoral de Seine-et-Oise le présente au Sénat conservateur, qui l'admet parmi ses membres le 30 vendémiaire an XIII (), et le choisit comme secrétaire l'année d'après. Il est fait grand officier de la Légion d'honneur par Napoléon, le .
Commandant des gardes nationales de la Seine-Inférieure et de la Somme, il est créé comte de l'Empire en , puis nommé commissaire extraordinaire dans le département d'Ille-et-Vilaine le . Il vote en 1814, la déchéance de Napoléon Ier.
Aussi Louis XVIII le comprit-il, le , sur la liste des pairs de France, et le fait le suivant commandeur de Saint-Louis. Il se rallie à la Restauration et refuse la pairie, offert par l'Empereur, à son retour de l'île d'Elbe, avant de reprendre, sous les Bourbons le , son siège au palais du Luxembourg. Lors du procès du maréchal Ney, il vote pour la mort.
Canclaux épouse le à Paris, Claudine de Sauvan d'Aramon (1755-1786), dont il a une fille unique : Marie-Geneviève-Joséphine (Paris, - Gambais, ), mariée en premières noces à Auguste François-Marie de Colbert-Chabanais, puis, devenue veuve, à Pierre Arnauld de La Briffe le .
Veuf lui aussi, Canclaux, convole en secondes noces (1796) avec Louise-Pierrette Claye-Vidi, sans postérité.
Canclaux habite le château du Saussay qu'il embellit par la construction de deux pavillons à l'entrée du château.
Il est inhumé au cimetière de Ballancourt-sur-Essonne (Essonne)[1].
Figure | Blasonnement |
Armes des Canclaux
D'argent, à trois merlettes de sable, au chef bandé d'or et d'azur.[5] | |
Armes du comte Canclaux et de l'Empire
Écartelé ; au premier de comte sénateur ; au deuxième et troisième d'argent à trois merlettes de sable posées en fasce, chef bandé d'or et d'azur de six pièces ; au quatrième de gueules à la fasce d'argent chargée d'une coquille de sable accompagnée de trois molettes d'éperon d'or, deux en chef une en pointe (de Bragelongne[5]).[6],[3] | |
Armes du comte « de » Canclaux, pair de France
Écartelé : au 1er et 4e d'argent, à trois merlettes de gueules, rangées en fasce ; au chef bandé d'azur et d'or de six pièces (de Canclaux) ; aux 2e et 3e de gueules, à la fasce d'argent, chargée d'une coquille de sable et accompagnée de trois molettes d'or (de Bragelongne[5]).[2],[3] |
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