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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Louis Léonard est un homme politique français, né le à Besançon (Doubs). Il est membre des Républicains après avoir appartenu à l'UMP et au RPR.
Jean-Louis Léonard | |
Fonctions | |
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Maire de Châtelaillon-Plage | |
– (23 ans, 7 mois et 7 jours) |
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Réélection | 11 mars 2001 9 mars 2008 23 mars 2014 |
Prédécesseur | Alain Lemaire |
Successeur | Stéphane Villain |
– (10 ans, 6 mois et 1 jour) |
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Prédécesseur | Paul Michaud |
Successeur | Alain Lemaire |
Député français | |
– (10 ans) |
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Élection | 16 juin 2002 |
Réélection | 17 juin 2007 |
Circonscription | 2e de la Charente-Maritime |
Législature | XIIe et XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Bernard Grasset |
Successeur | Suzanne Tallard |
– (4 ans et 19 jours) |
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Élection | 28 mars 1993 |
Circonscription | 1re de la Charente-Maritime |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Michel Crépeau |
Successeur | Michel Crépeau |
Conseiller général de la Charente-Maritime | |
– (13 ans, 10 mois et 21 jours) |
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Circonscription | Canton d'Aytré |
Prédécesseur | Léon Belly |
Successeur | Stéphane Villain |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Besançon, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR UMP LR |
Profession | Ingénieur |
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Ingénieur de profession, il fait son entrée en politique à l'occasion des élections municipales de 1983 ; à l'âge de 32 ans, il devient adjoint au maire de Châtelaillon-Plage. À la suite du décès de Paul Michaud, il devient le maire de cette commune en 1984. Il est réélu à ce poste en 1989.
Lors des élections législatives de 1993, il profite de la « vague bleue » pour battre Michel Crépeau, l'inamovible député de la première circonscription de la Charente-Maritime élu sans discontinuité depuis 1973. Au cours de la Xe législature, il siège au sein du groupe Rassemblement pour la République.
Lors des élections municipales de 1995, il tente de ravir la mairie de La Rochelle au radical de gauche Michel Crépeau, fort de son succès aux législatives. Sa liste est laminée dès le premier tour avec seulement 29,0 % contre 58,0 % à la liste d'union de la gauche de Michel Crépeau. À la suite de cet échec retentissant, il démissionne du conseil municipal de La Rochelle en 1996 pour retrouver son siège de maire de Châtelaillon-Plage. Il est réélu pour un quatrième mandat en 2001.
À la suite de son échec aux municipales, il choisit de ne pas se présenter lors des élections législatives de 1997 qui sont marquées par le retour à l'Assemblée nationale de Michel Crépeau. Pour les élections législatives de 2002, il se présente dans la deuxième circonscription de la Charente-Maritime dont dépend sa commune de Châtelaillon-Plage. Il permet à la droite de reprendre cette circonscription passée à gauche en 1997 en battant, le , le conseiller général socialiste André Bonnin avec 53,55 % des suffrages. Au cours de la XIIe législature, il siège au sein du groupe Union pour un mouvement populaire et est membre de la commission de la défense. Il préside également le groupe d'amitiés avec la Pologne. Il est réélu de justesse le en battant de 220 voix le socialiste André Bonnin. Au cours de la XIIIe législature, il est membre de la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire.
Il a d'autre part été élu conseiller général du canton d'Aytré lors des élections cantonales de 1988 en prenant la succession de Léon Belly. En 1994, il devient vice-président du Conseil général de la Charente-Maritime. Il occupera ce poste jusqu'en 2002, date à laquelle il devra démissionner pour cause de cumul des mandats. C'est son adjoint à la mairie, Stéphane Villain, qui représente ensuite le canton à l'assemblée départementale.
En 2012, à la suite de la victoire de François Hollande et lors des élections législatives du 10 et , il perd son siège de député de la 2e circonscription de la Charente-Maritime avec seulement 47,01 % des voix, au profit de Suzanne Tallard membre du Parti Socialiste qui obtient 52,99 % des voix.
En 2011, il est rapporteur de la loi relative aux habitats légers de loisirs et à l’hébergement de plein air[1], à laquelle il propose un amendement visant à « exiger des personnes qui louent un mobile-home pour une durée supérieure à trois mois qu’elles produisent un justificatif de domicile de leur résidence principale[2]. » Cet amendement vise à empêcher les personnes et familles en situation précaire de s'installer dans des campings : « [...] le texte permettrait de prévenir d'éventuelles dérives liées à la sédentarisation (...) » (ibid.).
Selon le collectif Uniopss, cette loi « risque de jeter à la rue les milliers de familles contraintes de vivre à l'année sur un terrain de camping [...], désormais, on pourrait expulser les plus pauvres de leur campement au bout de trois mois ! Et cela même en plein hiver[3] ! »
La loi a été adoptée à l'unanimité par l'Assemblée[4].
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