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journaliste, homme politique et écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-François Bazin, né le à Dijon et mort le dans la même ville, est un journaliste, homme politique et écrivain français.
Jean-François Bazin | |
Jean-François Bazin au salon du livre et du vin Livres en Vignes au château du Clos de Vougeot en 2015. | |
Fonctions | |
---|---|
Président du conseil régional de Bourgogne | |
– (4 ans, 11 mois et 15 jours) |
|
Prédécesseur | Jean-Pierre Soisson |
Successeur | Jean-Pierre Soisson |
1er vice-président du conseil régional de Bourgogne | |
– (6 ans et 1 jour) |
|
Président | Jean-Pierre Soisson |
Successeur | Christian Paul |
1er adjoint au maire de Dijon | |
– (5 ans, 9 mois et 6 jours) |
|
Maire | Robert Poujade |
Successeur | Alain Millot |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dijon (Côte-d'Or, France) |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Dijon (Côte-d'Or, France) |
Nationalité | française |
Parti politique | RPR |
Diplômé de | Université de Bourgogne, Institut d'études politiques de Paris |
Profession | Homme politique, journaliste, écrivain |
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Jean-François Bazin, né le à Dijon[1], a pour ancêtres le poète Alphonse de Lamartine (arrière-arrière-grand-oncle maternel) et Henry Bazin, hydraulicien, membre de l'Académie des sciences (arrière-grand-père paternel)[2].
Il fait ses études secondaires et supérieures à Dijon (doctorat en droit), puis à Paris (Institut d'études politiques de Paris)[3].
Journaliste à Dijon depuis 1966 au journal Les Dépêches, il est nommé rédacteur en chef de l'hebdomadaire La Lettre de Bourgogne, de 1975 à 2003. Il collabore parallèlement à de nombreuses publications nationales, dont Les Échos, Le Moniteur, Le Nouvel Économiste et Le Spectacle du Monde, outre des participations à des émissions radiophoniques et à FR 3[4].
Il est assistant, puis chargé de cours à l'université de Bourgogne de 1968 à 1989. Il est également professeur associé au séminaire des professeurs de français aux États-Unis à Stanford de 1995 à 1999.
Fondateur du Musée des arts et traditions des Hautes-Côtes à Reulle-Vergy, il en est le conservateur de 1974 à 1992.
On doit notamment à son action à Dijon l'Institut universitaire de la Vigne et Vin ; le Centre européen des Sciences du Goût ; le Parc technologique ; les quartiers de la Toison d'Or, Clemenceau, du Petit-Citeaux, des Hauts de Montchapet, de l'Espace Mansart, du Port du Canal ; les parcs des Grésilles, des Argentières, de la Combe Saint-Joseph[5].
Il contribue à la naissance des TGV Paris-Sud-Est et Rhin Rhône en publiant les ouvrages Les Défis du TGV (1981) et Le TGV Atlantique (1988).
Dans les années 2010, il présente des émissions de radio, dont L’Almanach bourguignon et Si la Bourgogne vous était Comté, sur RCF Parabole, renommée ultérieurement RCF en Bourgogne (radio locale diffusant d’abord uniquement dans la Côte-d’Or, puis maintenant dans la Côte-d’Or et en Saône-et-Loire).
Docteur en droit de l'université de Bourgogne et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, 1965)[6], Jean-François Bazin a été membre et premier vice-président du conseil régional de Bourgogne de 1978 à 2004, président du conseil régional de Bourgogne de 1993[7],[8] à 1998 ; membre du conseil municipal de Dijon de 1971 à 2008, premier adjoint au maire de Dijon de 1995 à 2001 ; membre du conseil des régions de l'Union européenne de 1994 à 2002 ; membre du Comité des Régions de l'Union européenne de 1994 à 2002 ; vice-président de l'Assemblée des Régions viticoles européennes de 1993 à 1998 ; président des États-Généraux de la Gastronomie française de 1993 à 1996. Sa sensibilité politique l'associe aux gaullistes (UNR, puis RPR). Tête de la liste soutenue par le RPR aux élections municipales de 2001 à Dijon, il réalise 47,85 % au deuxième tour face à liste conduite par le candidat socialiste François Rebsamen[9].
Jean-François Bazin vivait à Gevrey-Chambertin et à Dijon. Il épouse le 9 juillet 1965 Irène de Vernisy avec qui il a trois enfants[10].
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