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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-François-Pierre Poulain de Corbion, né le à Quintin et mort le à Saint-Brieuc, est un magistrat et homme politique français.
Jean-François Pierre Poulain de Corbion | ||
École française du XVIIIe siècle, Portrait de Jean-François Pierre Poulain de Corbion, vers 1795, collection particulière. | ||
Fonctions | ||
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Député aux États généraux de 1789 | ||
– (2 ans, 5 mois et 18 jours) |
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Maire de Saint-Brieuc | ||
– (9 ans, 4 mois et 10 jours) |
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Réélection | ||
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Quintin | |
Date de décès | (à 56 ans) | |
Lieu de décès | Saint-Brieuc | |
Nationalité | Français | |
Profession | Avocat | |
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Fils de Pierre Marie Poulain, sieur de Corbion, alloué, juge civil et criminel du duché de Quintin et sénéchal d'Avaugour, et de Jeanne-Suzanne d'Argaray, Jean-François-Pierre Poulain de Corbion se fait recevoir avocat au parlement de Bretagne, et vient se fixer à Saint-Brieuc. En 1766, il épouse Mathurine Catherine Jeanne Chouesmel de La Salle. Il est élu maire de cette ville le [1]. Gestionnaire consciencieux, la cité se transforme quelque peu sous son administration : élévation des premiers quais au port du Légué, pavage des rues, aménagement de l'allée des Promenades. Il fonde une chambre littéraire acquise aux idées des Lumières. Il se montre favorable aux idées nouvelles, publie une brochure : La poule au pot (1788), en faveur des paysans, « classe respectable qui est la nourrice des autres classes de citoyens », écrit au ministre Necker en ce sens. Principal rédacteur des cahiers de doléance, il est élu, le , député du tiers de la sénéchaussée de Saint-Brieuc aux États généraux, avec Julien-François Palasne de Champeaux.
À la suite de la prise de la Bastille, il participe à la nuit du et la proclamation de la Déclaration des droits de l’homme. Membre fondateur du Club breton, il suit la majorité, prête le serment du Jeu de paume, fait partie le de la députation chargée de présenter au roi les articles décrétés sur la jurisprudence criminelle. Le , ses concitoyens le choisissent pour colonel des volontaires nationaux.
Il prête le serment civique le , et est adjoint au comité des rapports et à celui de la marine. Le , il fait partie des nouveaux membres du comité des recherches, avec l'abbé Joubert, de Pardieu, Ledéan, Voidel, Cochon de l'Apparent, Payen-Boisneuf, Verchère de Reffye, Rousselet, de Macaye, de Sillery et Babey[2].
Après la séparation de l'Assemblée nationale constituante (), il est réélu maire de Saint-Brieuc (). Il refuse ces fonctions, devient membre du directoire du département, puis, en 1792, juge au tribunal de commerce. Il se tient à l'écart sous la Terreur, est nommé après thermidor, par les représentants en mission, procureur de la commune de « Port-Brieuc » (11 prairial an III), fonctions qu'il remplit à partir du 9 brumaire an VI sous le titre de commissaire du Directoire exécutif près la municipalité.
Lors du combat de Saint-Brieuc, acculé par les Chouans sur un mur de la cathédrale et sommé de clamer « vive le Roy », il s'écrie « vive la République », avant d'être exécuté par les Chouans. Une plaque commémorative est apposée sur le mur de la cathédrale Saint-Étienne en [3],[4].
Le Monument à Jean-François-Pierre Poulain de Corbion, statue en bronze due au sculpteur Pierre-Marie-François Ogé, érigée en 1889 devant la mairie de Saint-Brieuc à la mémoire de cette action, fut envoyée à la fonte en 1942 dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
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