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médecin, lexicographe et écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer[1], né Johann Christian Ferdinand Höfer le à Döschnitz et mort le à Brunoy, est un médecin, lexicographe et écrivain français de naissance allemande.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Johann Christian Ferdinand Höfer |
Nationalités |
principauté de Schwarzbourg-Rudolstadt (jusqu'au ) française (à partir du ) |
Formation | |
Activités |
Arme | |
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Distinction | |
Abréviation en botanique |
Hoef. |
Hœfer est aujourd’hui principalement connu pour ses travaux en histoire des sciences et par la Nouvelle Biographie générale en 37 volumes éditée par Firmin-Didot sous sa direction.
D’abord destiné à l’état ecclésiastique, Hœfer commença ses études sous la direction du pasteur de son village et au gymnase de Rudolstadt. Une fois ses études secondaires finies, il entreprit un voyage à pied en Allemagne, en Hollande et en Belgique. Arrivé à Lille au mois de , et se trouvant sans ressources, il s’engagea, comme volontaire, dans le régiment étranger d'Hohenlohe, alors en garnison à Marseille, et rejoignit en tant que volontaire le corps d’occupation de la Morée[2].
Après le licenciement du régiment, en , il revint en France et fut attaché aux collèges de Nantua, de Saint-Étienne et de Roanne comme enseignant. Chargé de traduire en français la Critique de la raison pure de Kant pour Victor Cousin, il devint ensuite son secrétaire et l’aida dans ses travaux jusqu’en 1836, avant de se séparer de lui avec un certain éclat, à propos d’un passage du Sic et Non d’Abélard[2].
Au milieu de ces fonctions, Hœfer donnait des leçons particulières, fournissait de nombreux articles de science et de critique aux Annales d’anatomie et de physiologie, à l’Encyclopédie catholique, à l’Interprète, dont il avait la rédaction en chef, etc., et suivait les cours de la Faculté de médecine. Reçu docteur le , avec une thèse sur la Chlorose, il exerça quelque temps dans les quartiers les plus populeux de Paris, puis reçut de la part du gouvernement la mission d’aller étudier en Allemagne, en 1843, l’enseignement de la médecine, et en 1846, l’enseignement de l’économie rurale. Ses deux Rapports furent insérés l’un dans le Moniteur, l’autre dans le Journal de l’instruction publique[2].
Décoré de la Légion d’honneur le , Hœfer, fut naturalisé français le . En 1851, il fut chargé par les frères Didot de diriger leur Nouvelle biographie universelle concurrente de la Biographie universelle de Michaud, qui, après avoir perdu un long procès intenté par les propriétaires de l’ancienne Biographie universelle accusant Hœfer de plagiat, prit le titre définitif de Nouvelle biographie générale (1851-1866, tomes I-XLVI, in-8°). Il a personnellement rédigé de nombreux articles, dont ceux d’Alexandre, Aristote, César, Christophe Colomb, Descartes, Érasme, Frédéric Ier, Herschel, etc. de cette Biographie qu’ultérieurement, le Dictionnaire de biographie française de Roman d’Amat concurrencera au XXe siècle, avec l’ouvrage de Michaud[2].
Hœfer a encore publié : Éléments de chimie générale (1841, in-8o), d’après la classification des corps par familles : Histoire de la chimie (184-1843, 2 vol. in-8o ; 2e édit. 1867-1869, 2 vol. in-8o) traduite en plusieurs langues ; Nomenclature et classification chimiques (1845, in-12) ; Dictionnaire de chimie et de physique (1846, in-12; 3e édit., 1857) ; Dictionnaire de médecine pratique (1847, in-12) ; Dictionnaire de botanique (1850, in-12) ; le Maroc et la Chaldée, l’Assyrie, etc. (1848 et 1852, dans la collection de l’Univers pittoresque) ; deux Mémoires sur les tremblements de terre et sur les ruines de Ninive, dont il combattait l’authenticité (1851) : la Chimie enseignée par la biographie de ses fondateurs (1865, in-18) ; le Monde des bois (1867, gr. in-8o), et les Saisons, études de la nature, (même année, in-18, avec grav.), etc. Il a traduit l’Économique d’Aristote (1843), publiée en français pour la première fois ; la Bibliothèque historique de Diodore de Sicile (1846, 4 vol. in-12) ; les Tableaux de la nature (1850, 2 vol. in-8o), de Humboldt ; le Traité de chimie de Berzelius (1845-1850, 6 vol. in-8o). On lui doit aussi toute une série de volumes plus élémentaires sur l’histoire des sciences : Histoire de la chimie et de la physique (1872, in-8°) ; Histoire de la botanique, de la minéralogie et de la géologie (1872; in-18) ; Histoire de la zoologie (1873, in-18) ; Histoire de l’astronomie (1873, in-18) ; Histoires des mathématiques (1874, in-18)[2].
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