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officier français du génie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Édouard Verneau, né le à Vignot, dans la Meuse, et mort le à Buchenwald, est un officier français du génie devenu résistant, mort pour la France.
Jean-Édouard Verneau | ||
Le général Verneau en 1940. | ||
Naissance | Vignot |
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---|---|---|
Décès | (à 54 ans) Buchenwald |
|
Origine | Français | |
Allégeance | France | |
Arme | Armée de terre | |
Unité | Génie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1914 – 1944 | |
Commandement | Organisation de résistance de l'Armée | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs Médaille de la Résistance |
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Hommages | Mort pour la France | |
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Jean-Édouard Verneau naît en 1890 à Vignot, fils d’Étienne Camille Verneau, employé de carrière, et de Marie Augustine Prin, son épouse[1].
Polytechnicien (X 1911), il termine la guerre capitaine, blessé et deux fois cité. Il l'est à nouveau au Levant. À partir de 1928, il sert au 1er bureau de l'État-major[2]. il est colonel en 1940, promu général de division en 1942.
Ancien chef d’état-major du général Noguès à Alger, il y est nommé chef de la délégation des services de l’armistice en . En , il devient chef d’état-major de l'armée d'armistice et donne son accord tacite aux actions clandestines de camouflage de matériel : stockage et entretien d’armes et de munitions qui serviront plus tard aux maquis, organisation de réseaux clandestins de transmissions[3].
Chef d’état-major de l’armée d’armistice en , il participe à la fondation de l’Organisation de résistance de l'armée (ORA) dès la dissolution de l'armée d'armistice en . Il rejoint le commandant Cogny qui a créé une branche de l'organisation en zone Nord et succède en au général Aubert Frère à la tête de celle-ci. Arrêté le , il désigne son successeur, le général Georges Revers, puis est déporté à Buchenwald, où il meurt le , à 54 ans[4].
État des services du général Verneau
Depuis 1947, la caserne du 6e régiment du génie d'Angers situé dans le quartier des Capucins-Verneau porte son nom.
Un timbre à son effigie a été édité en 1975 : il y figure avec deux autres résistants Pierre Kaan et Frédéric Manhès.
Une médaille commémorative en bronze, à été frappée par la Monnaie de Paris, en 1968. Cette médaille représente le Général Verneau avec le Général Frère [5]
Avers: Bustes habillés de profil à gauche, signé : Courbier Marcel
Revers : PRO PATRIA VSQVE AD MORTEM // DRA / GENERAL FRERE / FONDATEUR DE L’O.R.A. / DEPORTE MORT AU STRUTHOF LE 13 JUIN 1944 / GENERAL VERNEAU / SON SUCCESSEUR. DEPORTE. / MORT A BUCHENWALD / LE 15 SEPTEMBRE 1944.
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