Ancienne élève de la FAMU (l'école supérieure de cinéma de Prague), Jarmila Buzkova a fui la Tchécoslovaquie communiste pour la Belgique, puis Venise et New-York, avant d'arriver à Paris en 1986. Elle commença sa carrière en tant qu'assistante-réalisatrice de Benoît Jacquot[2] dans des œuvres (Adolphe et La Vie de Marianne) qui furent tournés dans des chateaux tchèques. Elle s'est ensuite orientée vers la réalisation de documentaires.
2004: Bata, la famille qui voulait chausser la planète[4]: « L'idée de retracer la saga Bata lui est venue en 2001, au moment où l'usine de Bata-Hellocourt, en Moselle, déposait le bilan, une usine autour de laquelle tout avait été aménagé pour le bien-être des ouvriers, des magasins d'alimentation aux divertissements, dans l'enceinte de cette "Bataville". »[5]
2013: Opération anthropoïde - Éliminer le SS Heydrich[9], au sujet de l'Opération Anthropoid: ce documentaire « s'appuie sur un document inédit et bouleversant: le journal de Jan Kubiš, obtenu des descendants du seul survivant de la famille, massacrée en représailles à l'attentat. »[10]
2013: Matisse et Picasso, la couleur et le dessin[11]
2016: Latifa, une femme dans la République, documentaire sur Latifa Ibn Ziaten, responsable associative et mère d’Imad Ibn Ziaten, parachutiste de l’armée française assassiné le à Toulouse par Mohamed Merah[12]
2018: Les trente courageuses de La Réunion, une affaire oubliée