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compositeur tchèque De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Leoš Janáček (prononcé en tchèque : /ˈlɛoʃ janˈaːt͡ʃɛk/ Écouter) , né le à Hukvaldy et mort le à Ostrava, est un compositeur tchèque.
Naissance |
Hukvaldy, Moravie, Empire d'Autriche |
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Décès |
(à 74 ans) Ostrava, Moravie-Silésie, Tchécoslovaquie |
Activité principale | Compositeur, organiste |
Œuvres principales
C'est l'un des plus grands compositeurs tchèques modernes avec Bohuslav Martinů et Jan Václav Hugo Voříšek, en incluant les représentants de l'école tchèque du XIXe siècle, Bedřich Smetana et Antonín Dvořák.
Le à Hukvaldy, Amálie Janáček donne le jour à Leoš, neuvième enfant d'une famille qui en vit naître treize. Son père Jiří, instituteur du village, l'envoie à onze ans dans l'abbaye Saint-Thomas de Brno, où il étudie la musique sous la direction de Pavel Křížkovský. Il est remarqué grâce à ses prestations dans le chœur du monastère. Ses études le mènent alors pour deux ans à l'école d'orgue Skuherský à Prague, puis aux conservatoires de Leipzig, où il reçoit notamment l'enseignement de Carl Reinecke. En 1873, il prend la direction du chœur Svatopluk pour lequel il compose ses premières œuvres[1].
Il rencontre en 1874 Antonín Dvořák à Prague. C'est le début d'une longue amitié. Antonín Dvořák critiquera à titre amical ses premières compositions et influencera durablement Leoš Janáček par sa manière de composer en épousant les intonations de la langue parlée.
En 1881, année de son mariage avec Zdenka Schulzová, il retourne à Brno pour se consacrer à l'enseignement de la musique. Il y fonde une école d'orgue qu'il dirigea jusqu'en 1920 ; cette école va d'ailleurs devenir plus tard le Conservatoire de Brno. Il aura deux enfants : le premier meurt en bas âge en 1890, la seconde, Olga, à l'âge de 20 ans (15.08.1882 - 26.02.1903). La mort de cette dernière est contemporaine de l'achèvement de son opéra Jenůfa et lui inspire ses plus belles pages, marquant ainsi une rupture stylistique ; ce qui permet de ranger le compositeur aux côtés des découvreurs de la musique du XXe siècle tels Kodaly, Bartók, Szymanowski ou Enesco, et même Stravinsky, bien loin des romantiques ou post-romantiques comme son ami Dvořák. Sa réputation reste jusque-là cantonnée à sa province, mais la création en 1916 d'une version remaniée de son opéra Jenůfa lui ouvre les portes de la capitale et une certaine reconnaissance. Il tombe alors amoureux d'une femme mariée, Kamila Stösslová (en), amour platonique car Kamila, qui a 38 ans de moins que le compositeur, est totalement indifférente. Déçu et obsédé par sa passion, il fera un portrait à charge de Kamila dans L'Affaire Makropoulos sous les traits de l'héroïne Emilia Marty soulignant sa froideur et sa dureté[1].
Comme beaucoup de musiciens d'Europe centrale, il va recueillir un certain nombre de musiques folkloriques de sa province (Moravie) pour s'en inspirer. Il se laisse influencer également par des sources slaves, notamment dans les thématiques de certains de ses opéras (dont Katya Kabanova) ou pour sa Messe glagolitique. La littérature russe exerce aussi une profonde source d'inspiration : son poème symphonique Taras Bulba s'inspire de la nouvelle de Nicolas Gogol, et son opéra De la Maison des Morts est inspiré de l'ouvrage de Dostoïevski. Quant à son premier quatuor à cordes (1923), il porte le sous-titre de Sonate à Kreutzer en référence à la nouvelle homonyme de Tolstoï, elle-même écrite en référence à la sonate numéro neuf de Beethoven.
Il meurt le , des suites d'une pneumonie contractée lors d'une promenade en forêt près de Hukvaldy. Selon sa volonté, le final de La Petite Renarde rusée sera joué à ses funérailles.
Ce n'est qu'à 61 ans, à l'occasion de la reprise à Prague de l'opéra Jenufa que Janáček atteint une reconnaissance internationale. Sa musique est singulière, portée par une écriture étrange et reconnaissable entre mille. Sa complexité rythmique et son orchestration éclatée ont pu passer pour de la gaucherie. Le chef d'orchestre Charles Mackerras est à l'origine de la redécouverte du compositeur dans les années 1950 en revenant à la verdeur et la causticité des partitions originales et en propageant ses opéras dans la langue du compositeur.
Leoš Janáček laisse environ 150 œuvres musicales.
Il a composé neuf opéras en langue tchèque[2] :
Otče náš (Notre père) 15 06 1901 au théâtre de Brno. 5 ans plus tard accompagné de deux instruments harpe et orgue.
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