Loading AI tools
voyageur et historien juif roumain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Israel Joseph Benjamin de son nom de plume Benjamin II en l'honneur de Benjamin de Tudèle, est un voyageur et historien juif roumain, né en 1818 à Fălticeni, Roumanie et décédé le à Londres.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Israel Joseph Benjamin |
Pseudonyme |
Benjamin II |
Nationalité | |
Activités |
Marié jeune, il se lance dans le commerce du bois, mais ayant perdu sa modeste fortune, il décide d'arrêter son activité. De nature aventureuse, il adopte le nom de Benjamin II pour honorer Benjamin de Tudèle, le célèbre voyageur juif du XIIe siècle et vers la fin de 1844, décide de partir à la recherche des Dix tribus perdues.
Il se rend tout d'abord à Vienne, et en janvier 1845 part pour Constantinople, visitant plusieurs villes sur le pourtour méditerranéen. Il arrive à Alexandrie en juin 1847, et continue vers la Palestine en passant par le Caire. Il traverse alors la Syrie, la Babylonie, le Kurdistan, la Perse, les Indes, Kaboul et l'Afghanistan, avant de retourner en juin 1851 à Constantinople, puis à Vienne. Après un court séjour dans cette ville, il se rend en Italie, où il reste quelque temps avant d'embarquer vers l'Algérie et le Maroc.
Pendant tous ses voyages, il prend énormément de notes sur les pays qu'il visite et les populations qu'il rencontre. Après huit années de voyage, il arrive en France, où il prépare un livre en hébreu sur ses impressions de voyage. Il fait traduire ce livre en français. Après bien des péripéties pour obtenir des souscriptions pour son livre, celui-ci parait en 1856 sous le titre en français : Cinq Années de Voyage en Orient, 1846-1851[1]. Le même ouvrage, révisé et augmenté est publié par la suite en allemand, à Hambourg en 1858, sous le titre : Acht Jahre in Asien und Afrika[2] (Huit ans en Asie et Afrique), avec une préface du rabbin et historien de langue allemande, Meyer Kayserling. Une version anglaise voit aussi le jour.
Comme la véracité de ses récits et l'authenticité de ses voyages sont mis en doute par certains critiques, Benjamin se défend en produisant des lettres et autres témoignages prouvant la réalité de ses voyages dans les différents pays orientaux mentionnés. Benjamin ne décrit que ce qu'il a vu, et bien que certaines de ses remarques parfois montrent un manque d'érudition et une absence de méthode scientifique, sa narration simple et véridique lui attire le respect d'éminents savants comme Alexander von Humboldt, August Petermann ou Karl Gottlieb Richter.
En 1859, Benjamin entreprend un nouveau voyage, cette fois-ci en Amérique, où il va rester trois ans. Le résultat de ses observations est publié à son retour en 1863 à Hanovre, sous le titre Drei Jahre in Amerika[3] (Trois ans en Amérique).
Les rois de Suède et de Hanovre lui attribuent maintenant des distinctions. Encouragé par la sympathie de plusieurs scientifiques qui rédigent un plan et une série de suggestions pour le conseiller, Benjamin décide de repartir de nouveau en Asie et en Afrique. Il se rend à Londres pour lever des fonds pour son voyage, mais ce voyage ne se fera pas. Usé par la fatigue et les privations endurées lors de ses précédents voyages, il a vieilli prématurément et paraît plus vieux que son âge. Il meurt indigent à Londres en 1864, et ses amis et admirateurs sont obligés d'organiser une souscription publique pour sauver sa femme et sa fille de la misère.
En plus des livres sur ses voyages, Benjamin rédige la traduction en allemand du livre du rabbin Nathan ben Moses Hannover Yeven metzulah[4] publié à Venise en 1653, sur l'insurrection des Cosaques au XVIIe siècle. Sa traduction intitulée Jawan Mezula, Schilderung des Polnisch-Kosakischen Krieges und der Leiden der Juden in Poland Während der Jahre 1648-53, Bericht eines Zeitgenossen nach einer von. L. Lelewel Durchgesehenen Französischen Uebersetzung, Herausgegeben von J. J. Benjamin II (Description de la guerre polono-cosaque et la souffrance des Juifs en Pologne pendant les années 1648-1653, rapport d'un contemporain d'après une traduction française corrigée de L. Lelewel, publié par J.J. Benjamin II), ne paraîtra à Hanovre qu'en 1863, un an après sa mort, avec une préface de Kayserling.
Pendant ses voyages en Perse, J.J. Benjamin a noté quelques observations sur la vie des Juifs perses[5],[6] :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.