L'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP ou I3P), anciennement infirmerie spéciale du dépôt[1], est un service psychiatrique dépendant de la préfecture de police de Paris, ouvert en 1872 pour accueillir les personnes qui représentent un danger imminent pour la sûreté des personnes, attesté par un avis médical, en application de l'article L. 3213-2 du Code de la santé publique[2].
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Infirmerie psychiatrique de la préfecture de police
D'après l'arrêté no2004-17888 du du préfet de police relatif aux missions et à l'organisation de la direction des transports et de la protection du public (DTPP)[3], l'infirmerie psychiatrique fait partie de la sous-direction de la protection sanitaire, à côté notamment du bureau des actions pour la santé mentale (BASM), chargé de la préparation et du suivi des hospitalisations d'office des malades mentaux, de la gestion et du suivi des signalements, et de la gestion logistique de l'infirmerie psychiatrique.
D'après l'arrêté no2006-21577 du relatif aux missions et à l'organisation de la direction des transports et de la protection du public (DTPP)[4], l'infirmerie psychiatrique est chargée de l'accueil temporaire des personnes prises en charge par les services de police, dont les troubles mentaux peuvent présenter un danger pour elle-même ou pour autrui, en vue de leur orientation. Elle fait partie de la sous-direction de la protection sanitaire et de l’environnement (SDPSE), à côté notamment du bureau des actions de santé mentale (BASM), chargé de l'instruction et du contrôle des hospitalisations d'office, de la gestion des cas signalés, et de l'instruction des demandes de recherche dans l'intérêt des familles.
D'après le Conseil d'État dans son avis no367.355 du : «le terrain d’assiette de l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police appartient à l’hôpital psychiatrique Sainte-Anne. Le Conseil d’État n’a pas été en mesure de prendre position sur la situation patrimoniale de l’immeuble édifié sur la parcelle sise au no3 de la rue Cabanis.»[5] Un long conflit oppose la préfecture de police à l'hôpital, qui veut créer à son emplacement une maison d'accueil pour handicapés mentaux[6].
Augustin Planès, Quelques considérations sur la folie à Paris, observée à l'infirmerie spéciale du dépôt de la préfecture de police (1872-1885), thèse de médecine, Paris, impr. de A. Davy, 1886, 65 p.
Ernest Dupré, L'Œuvre psychiatrique et médico-légale de l'infirmerie spéciale de la préfecture de police..., Ouverture des conférences pratiques de psychiatrie médico-légale, Paris, impr. de J. Gainche, 1905, 17 p.
Adolphe Rueff, Les aliénés à l'infirmerie spéciale près le dépôt de la préfecture de police, Paris, Victorion, 1905, 63 p.
Reverzy, «Les urgences à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de Police de Paris», in L'évolution Psychiatrique, no1, 1978.
Luc Faucher, Représentations médiatiques de l'infirmerie psychiatrique près la Préfecture de police: étude de la presse de 1872 à 2004, thèse de doctorat, médecine, Paris 7, 2004, dact., 88 f°.
Philippe Bernardet, Catherine Derivery, Enfermez-les tous! Psychiatrie, le scandale des internements abusifs, Robert Laffont, 2001 (chapitre 11)
Valérie Fontanier, «La personne et l'hospitalisation psychiatrique», in La Gazette du Palais, no97, p.29
Alain Rubens, Le maître des insensés. Gaëtan Gatian de Clérambault (1872-1934), Les empêcheurs de tourner en rond, 1998.
Témoignages
Albert Londres (ill.Georges Rouquayrol), Chez les fous, Paris, Albin Michel, coll.«Les Grands Reportages», , 252p. (lire sur Wikisource), récit de la tentative d'infiltration par le célèbre journaliste de l'I3P, alors appelée infirmerie spéciale du dépôt.
Valentin Gendrot, Flic: Un journaliste a infiltré la police, Paris, Goutte d'or, , 293p. (ISBN979-10-96906-20-8), chap.14 à 17 (témoignage d'un adjoint de sécurité qui a travaillé comme chauffeur à l'I3P pour transporter des patients dans des hôpitaux).
Articles de presse
Claude Jannoud, «L'énigme Clérambault», Le Figaro,.
«Section de l'intérieur – Avis no367.355 – », dans Rapport public du Conseil d'État, coll.«Études et documents du Conseil d’État (EDCE)» (no54), (lire en ligne), p.182–185.