réaménagement de la colline du Pnyx, à Athènes, où se réunit l’Assemblée[1]. 6 500 places sont prévues pour 25 000 citoyens.
construction du Pompéion, magasin des fêtes publiques d’Athènes, au-delà du quartier du Céramique[2].
Vers 390-380 av. J.-C.:
le sanctuaire de Delphes en Grèce est agrémenté d'un petit monument circulaire nommé Tholos, élevé dans le temple d'Athéna Pronaia par Théodoros de Phocée, qui comportait vingt colonnes dont il reste trois[2].
construction du Monument des Néréides, à Xanthe[3]. C'est un spectaculaire tombeau en marbre, couvert de bas-relief et dessiné en forme de temple grec. Il aurait été construit pour Arbinas, roi de Xanthos, et il est aujourd'hui visible au British Museum.
Vers 380-375 av. J.-C.: construction du temple d’Asclépios à Épidaure par l’architecte Théodoros. C'est un temple dorique, dans lequel l'opisthodome tend à disparaître, les espaces intérieurs se dégagent et s'enrichissent grâce à des matériaux colorés et au décor, auquel participe le chapiteau corinthien[4].
Patrice Brun et Alain Bresson, Économies et sociétés en Grèce classique et hellénistique: actes du colloque de la SOPHAU, Bordeaux, 30-31 mars 2007, Presses Univ. du Mirail, (présentation en ligne)
Pierre Lagrue et Serge Laget, Le Siècle olympique. Les Jeux et l'Histoire (Athènes, 1896-Londres, 2012), Encyclopaedia Universalis, , 2754p. (ISBN978-2-85229-117-1, présentation en ligne)