Loading AI tools
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'historiographie de l'ordre du Temple a pour but d'aborder de manière analytique l'évolution des recherches sur l'ordre du Temple.
Les auteurs à conseiller doivent être médiévistes.
Les textes contemporains à l'ordre :
En 1129, Bernard de Clairvaux écrit De Laude novae militiae, la louange de la nouvelle milice, lettre dédiée aux chevaliers de l'ordre nouvellement créé.
En 1129, la Règle de l'ordre est officiellement adoptée.
En 1139, le pape Innocent II fulmine (rend public) la bulle Omne datum optimum[1]. Elle fut d'une importance capitale pour l'ordre puisqu'elle était à la base de tous les privilèges dont jouissaient les Templiers. En effet, grâce à elle, les frères du Temple eurent droit à la protection apostolique ainsi que d'avoir leurs propres prêtres. De plus, cette bulle confirma le fait que l'ordre du Temple n'était soumis qu'à l'autorité du pape. La bulle créa aussi une concurrence pour le clergé séculier (ce que ce dernier vit souvent d'un mauvais œil). De nombreux conflits d'intérêts éclatèrent entre les Templiers et les évêques ou les curés.
Les privilèges qu'elle accorda étant souvent remis en cause, la bulle Omne datum optimum fut confirmée douze fois entre 1154 et 1194, et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il ne fut pas aisé de retrouver l'originale[2].
En 1144, le pape Célestin II fulmine la bulle Milites Templi (Chevaliers du Temple) [3]. Elle permit aux chapelains du Temple de prononcer l'office une fois par an dans des régions ou villes interdites, « pour l'honneur et la révérence de leur chevalerie », sans pour autant autoriser la présence des personnes excommuniées dans l'église. Mais ce n'est en réalité qu'une confirmation de la bulle Omne datum optimum.
En 1145, le pape Eugène III fulmine la bulle Militia Dei (Chevalerie de Dieu)[3]. Cette bulle permit aux Templiers de construire leurs propres oratoires (chapelles), mais aussi de disposer d'une totale indépendance vis-à-vis du clergé séculier grâce au droit de percevoir des dîmes et d'enterrer leurs morts dans leurs propres cimetières. De plus, la protection apostolique fut étendue aux familiers du Temple (leurs paysans, troupeaux, biens…).
Des plaintes furent déposées par des Templiers auprès du pape concernant le fait que le clergé prélevait un tiers du legs fait par les personnes désireuses de se faire enterrer dans les cimetières de l'ordre. La bulle Dilecti filii ordonna en conséquence au clergé de ne se contenter que d'un quart des legs[4].
Guillaume de Nangis est un historien bénédictin de Saint-Denis, mort en 1300.
En 1840, Édouard Fraissinet publie une traduction d'un ouvrage allemand du XVIIIe siècle:
En 1841, Jules Michelet édite le premier tome de la version intégrale en latin du Procès des Templiers. Le second tome est paru en 1851.
En 1866, l'abbé Charpentier publie une traduction De Laude novae militiae, sous le titre L’Éloge de la nouvelle milice aux éditions Louis Vivès.
En 1872, E. Mannier édite L'Ordre de Malte. Les Commanderies du Grand Prieuré de France. Cet ouvrage est une première liste complète regroupant les commanderies hospitalières et templières de France.
En 1886, Henri de Curzon édite la version latine de la Règle primitive et la règle française aux éditions Renouard :
En 1913, le marquis d'Albon édite un recueil des chartes et bulles de l'ordre du Temple.
En 1928, M.Dessubré, édite une bibliographie de l'ordre des Templiers.
« Il faut se garder d'inclure dans les problèmes relatifs au Temple bon nombre de questions encore mal élucidées et dont rien ne prouve qu'elles soient effectivement rattachées à cet ordre. Les templiers eurent une vie et une observance beaucoup plus simples qu'on ne l'a cru. »
— Tome 22 p. 267.
Régine Pernoud, Les Templiers, chevaliers du Christ, 1995, (ISBN 2070532860).
En 1983 sort Les Croisades vues par les Arabes, (Lattès, 299p. (ISBN 2-709-60547-3) ; J'ai lu, 317 p. (ISBN 2-277-21916-9)), qui est le premier essai écrit par Amin Maalouf. Comme son nom l'indique, le livre raconte le point de vue des Arabes sur les Croisés et les croisades, entre 1096 et 1291. Il raconte les pillages et les massacres des Franjs et montre également les « infirmités » des Arabes avec leur retard au niveau politique et militaire, malgré une culture forte. On y voit les contrastes de l'époque entre Orient et Occident. Il apporte en plus une réflexion sur l'inversion de la domination de l'Orient sur l'Occident ces derniers siècles de par les croisades, malgré la victoire arabe. Amin Maalouf s'inspire des historiens et des chroniqueurs arabes de l'époque. Il a donné une nouvelle image des croisades en Occident.
En mars 1991, Bruno Hapel présente deux textes fondateurs de l'ordre du Temple (L'Ordre du Temple : les textes fondateurs, 90p. (ISBN 2-85707-430-1)) chez Guy Trédaniel Éditeur. Il s'agit de la louange à la nouvelle chevalerie, texte de Bernard de Clairvaux, et la Règle latine, dite Règle primitive de l'ordre. Par ailleurs, le même auteur traduit présente et commente un texte de Raymond Lulle : Le Livre de l'ordre de la chevalerie, Trédaniel, 1990, 79p. (ISBN 2-85707-351-8)
En janvier 2005, Alain Demurger sort une nouvelle version de son ouvrage de référence, revue et complétée, sous le titre Les Templiers. Une chevalerie chrétienne au Moyen Âge. Il s'agit de l'ouvrage de langue francophone le plus complet sur l'ordre.
En 1955, Les Rois maudits, roman historique de Maurice Druon
En 2003, Da Vinci Code, un roman de Dan Brown
L'Héritière des Templiers de Renaud Chantefable, édition du Rocher
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.