Au début de ses études, Braun se lie d'amitié avec Victor Adler, son futur beau-frère. Influencé par la pensée de Lorenz von Stein, il se convertit très tôt au socialisme. À la fois juif et socialiste, la carrière universitaire lui est fermée. En 1879, il s'inscrit au Parti ouvrier socialiste (Sozialistische Arbeiterpartei ou SAP) dont il assure le secrétariat en 1887, et qui prend le nom de Parti social-démocrate d'Allemagne (Sozialdemokratische Partei Deutschlands ou SPD) en 1890. En 1895, Braun épouse l'écrivaine féministe Lily Gizycki.
En 1903, Braun est élu député au Reichstag, mais dès l'année suivante, son élection est annulée. De tendance réformiste ou révisionniste, il prône l'alliance avec l'aile gauche de la démocratie bourgeoise. Le , après la révolution et l'élection d'une assemblée constituante prussienne, il devient ministre de l’Agriculture dans le gouvernement socialiste formé sous la présidence de Paul Hirsch(de).
1911: Versicherungs-mathematische Abhandlungen (avec Julius Altenburger et al.), Berlin, Mittler, coll.«Veröffentlichungen des Deutschen Vereins für Versicherungs-Wissenschenschaften» (no20).
1912: Preissteigerung und Reallohnpolitik (avec Stephan Bauer et Irving Fisher), Berlin, Verlag von Julius Springer.
1956: Industrialisation and Social Policy in Germany, Cologne, Carl Heymanns, coll.«Schriften des Deutschen Vereins für Öffentliche und Private Fürsorge».
Sur Heinrich Braun
(de) Julie Braun-Vogelstein(de)[1], Ein Menschenleben: Heinrich Braun und sein Schicksal, Tübingen, Rainer Wunderlich Verlag, .
(de) Julie Braun-Vogelstein, Heinrich Braun: Ein Leben für den Sozialismus, Stuttgart, Deutsche Verlags-Anstalt, , 383p. (OCLC492992630).
(en) A. Thomas Lane (éd.), Biographical Dictionary of European Labor Leaders, vol.1: A-L, Westport (Connecticut) et Londres, Greenwood Press, (ISBN0-313-26456-2, présentation en ligne), p.135-137.
(de) Elisabeth Heimpel(de), «Braun, Heinrich», dans Neue deutsche Biographie, vol.2, Berlin, Duncker et Humblot, (1reéd. 1955) (lire en ligne), p.546.
(de) Ingrid Voss, «Heinrich Braun und Die Neue Gesellschaft», dans Michel Grunewald (éd.) et Hans Manfred Bock (éd.), Le Milieu intellectuel de gauche en Allemagne, sa presse et ses réseaux (1890-1960) / Das linke Intellektuellenmilieu in Deutschland, seine Presse und seine Netzwerke (1890-1960), Berne, Berlin, Bruxelles, Francfort, New York, Oxford et Vienne, Lang, coll.«Convergences» (no24), 714p. (ISBN3-906768-78-3 et 978-3-906768-78-6, OCLC611880354), p.55-74.
(de) «Braun, Heinrich», dans Wilhelm Kosch et Eugen Kuri, Biographisches Staatshandbuch: Lexikon der Politik, Presse und Publizistik, vol.2, Berne et Munich, A. Francke Verlag, (OCLC612721653), p.153.