Loading AI tools
série de films américains sur la piraterie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pirates des Caraïbes (Pirates of the Caribbean) est une franchise de médias cinématographique sur la piraterie produite par Jerry Bruckheimer et Walt Disney Pictures. Elle est composée de cinq films, sortis entre 2003 et 2017.
Titre original | Pirates of the Caribbean |
---|---|
Support d'origine | L'attraction Pirates of the Caribbean |
Auteur d'origine | Walt Disney Imagineering |
Nombre de films | 5 |
Premier opus | Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl (2003) |
Dernier opus | Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar (2017) |
Pays d'origine |
Royaume-Uni États-Unis |
---|---|
Thème(s) | Piraterie |
Inspiration(s) |
Mythologie maritime Mythologie nordique Vaudou Mythologie grecque |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le premier film reprend la thématique de l'attraction très populaire Pirates of the Caribbean ouverte en 1967 à Disneyland, en Californie, et utilisant le système audio-animatronic. La franchise suit les aventures du capitaine pirate Jack Sparrow, interprété par Johnny Depp.
Plus tôt dans les années 1990, les scénaristes Ted Elliott et Terry Rossio décident d'écrire un film fondé sur l'attraction de Pirates of the Caribbean. Jay Wolpert (en) écrit un script pour Disney, fondé sur cette attraction, que le producteur refuse, pensant que c'était un « film fortement fondé sur les pirates »[1]. Stuart Beattie est appelé à réécrire le script, en , à l'aide de son savoir sur la piraterie et, plus tard durant le même mois, Elliott et Rossio sont appelés à également rédiger le script[1]. Elliott et Rossio sont inspirés par le thème de l'attraction Pirates of the Caribbean, et décident de donner à leur film un genre fantastique[2]. Alors que le budget commence à être dépensé, Michael Eisner et Robert Iger menacent d'annuler le film, bien que Bruckheimer ait changé d'avis lorsqu'il a exposé l'art conceptuel et les animatics[3].
En , Gore Verbinski signe pour réaliser Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl. Johnny Depp, ainsi que Geoffrey Rush, signent à leur tour le mois suivant pour tourner dans le film. Verbinski est attiré par l'idée d'utiliser les technologies modernes pour faire revivre un type cinématographique disparu après l'Âge d'or de Hollywood ainsi que ses souvenirs d'enfance concernant l'attraction ; ainsi, il sent [citation nécessaire] que le film est une opportunité pour exposer un genre à la fois fantastique et humoristique. Depp est séduit par le scénario dont il aime le côté excentrique : plutôt que de chercher un trésor, l'équipage du Black Pearl tente de le rendre pour se libérer de la malédiction qui s’est abattue sur eux ; de la même façon, la traditionnelle mutinerie a lieu avant même l’ouverture du film.
Le tournage de La Malédiction du Black Pearl débute le et s'achève le . À sa diffusion, beaucoup avaient l'intuition que le film serait un échec [citation nécessaire]. Le genre « pirate » n'avait en effet eu aucun succès depuis des décennies, et beaucoup pensent qu'un film fondé sur une attraction, sans véritable vedette (Depp ayant à l'époque rarement tourné dans un grand film[4]) n'aurait guère de chance de fonctionner. Cependant, La Malédiction du Black Pearl devient un succès commercial et sera extrêmement prisé de la presse et du public.
Après avoir constaté l'ampleur du succès du premier film, les acteurs et l'équipe de tournage signent pour une suite[5], Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit et Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde. Les scénaristes Ted Elliott et Terry Rossio savent qu'avec un casting chorale, ils n'ont pas la liberté de créer de nouvelles situations et de nouveaux personnages, contrairement à Indiana Jones ou James Bond par exemple, qui ont su faire vivre les personnages à travers différents acteurs. Ils doivent ici faire la suite de La Malédiction du Black Pearl le premier film d'une trilogie[6], et tentent alors de chercher ce qui pourrait se passer après le baiser de Will Turner et d'Elizabeth Swann à la fin du premier film.
À la suite du succès de la trilogie et au désir de Depp de jouer à nouveau Jack Sparrow, un quatrième film commence à être tourné. En , Disney achète les droits d'auteurs de l'ouvrage intitulé Sur des mers plus ignorées de Tim Powers, dont Rossio et Elliot ont découvert l'existence pendant la production de Le Secret du coffre maudit et de Jusqu'au bout du monde, et décident de l'utiliser en tant que scénario principal pour le quatrième volet. Alors que Gore Verbinski est indisponible, Bruckheimer invite Rob Marshall à le réaliser[7]. Le quatrième film de la saga s'intitule Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence.
Le cinquième volet de Pirates des Caraïbes est annoncé depuis début 2013. Le , Jeff Nathanson est annoncé comme scénariste de cette nouvelle aventure[8]. Il a notamment écrit le scénario de Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, de Steven Spielberg, sorti en 2008, et été sélectionné (hors compétition) au Festival de Cannes 2008. Le le nom des réalisateurs est révélé[9], à savoir les Norvégiens Joachim Rønning et Espen Sandberg, qui ont, notamment, réalisé Bandidas, avec Penélope Cruz qui a joué dans Pirates des Caraïbes : La Fontaine de jouvence. En 2017, le cinquième film de cette saga sort sous le nom de Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar et au Québec sous le nom de Pirates des Caraïbes : Les morts ne racontent pas d'histoires.
Le , le titre anglophone de Pirates des Caraïbes 5 est dévoilé : Pirates of the Caribbean: Dead Men Tell No Tales[10] et, le , Walt Disney Pictures en repousse la sortie, prévue pour l'été 2015, à une date ultérieure[11].
Le , Disney annonce que le film sortira finalement le [12]. Le , le gouvernement australien accorde une subvention de 21,6 millions d'USD pour le tournage de Pirates des Caraïbes 5 dans le Queensland[13].
Le , Jerry Bruckheimer, producteur du film, confirme que le tournage débute en [14] et dévoile les nouveaux membres du casting : Javier Bardem, Brenton Thwaites et Kaya Scodelario rejoignent donc Johnny Depp, Geoffrey Rush, Kevin McNally, Martin Klebba et Stephen Graham présents depuis le premier film. L'actrice Golshifteh Farahani[15] fait également partie du casting.
Orlando Bloom est officialisé lors du week-end du à l'Expo D23[16] de Disney. Il marque son retour après son absence lors du quatrième film en 2011.
Le , un teaser japonais du film dévoile la participation de Keira Knightley dans le rôle d'Elisabeth Swan. Elle marque elle aussi son retour après son absence dans le quatrième film[17].
Le , Sean Bailey (en), directeur de Walt Disney Studios Motion Pictures Production, confirme la production d'une nouvelle série Pirates des Caraïbes mais sans Johnny Depp[18],[19],[20]. Le , les auteurs chargés de la réécriture de la saga cinématographique Pirates des Caraïbes, sont Rhett Reese et Paul Wernick[21],[22].
En , les scénaristes Craig Mazin et Ted Elliott sont engagés pour écrire le reboot[23]. Il semblerait que le personnage de Jack Sparrow incarné par Johnny Depp soit absent de ce volet, le rôle principal devrait revenir à l'actrice Karen Gillan, qui s'est fait connaître grâce au rôle de Amy Pond dans la série Doctor Who, et plus tard en tant que Nébula dans l'univers cinématographique Marvel, et Martha dans Jumanji : Bienvenue dans la jungle et Jumanji: Next Level[24].
Parallèlement à ce projet de reboot, un autre film serait en préparation, porté cette fois par l'actrice Margot Robbie. Le scénario serait signé par Christina Hodson, déjà à l'écriture du film Birds of Prey porté par Margot Robbie[25],[26]. Ce film est un spin-off avec de nouvelles histoires et de nouveaux personnages[27].
Fin , la Walt Disney Company annonce que Johnny Depp est renvoyé de la franchise Pirates des Caraïbes car ils « [cherchaient] à apporter une nouvelle énergie et vitalité à la franchise »[28],[29],[30],[31]. Cette éviction leur permet aussi d'économiser près de 90 millions de dollars[28],[29],[30],[31]. Il est suggéré par la presse que son procès contre Amber Heard, pouvant ruiner la réputation de la franchise, pourrait faire partie des raisons de cette éviction [28],[29],[30],[31]. L'annonce de cette éviction suscite le mécontentement de beaucoup d'internautes, et Kevin McNally, interprète de Joshamee Gibbs, prend la défense de Johnny Depp[32],[33],[34].
Titre québécois : La Malédiction de la Perle Noire.
La fille du gouverneur Swann, Elizabeth, promise au commodore James Norrington, s'éprend d'un forgeron, nommé William Turner, qu'elle a sauvé des eaux lorsqu'il était enfant et auquel elle a toujours caché qu'il était le fils d'un pirate. Lorsque les pirates d'Hector Barbossa attaquent Port Royal pour retrouver le dernier médaillon aztèque manquant du trésor maudit, Elizabeth est embarquée à bord du Black Pearl. William Turner part à sa recherche avec un autre pirate : le capitaine Jack Sparrow. L'équipage du Black Pearl est hanté par la malédiction de l'or aztèque, qui change toutes les âmes au cœur impur (celles qui seraient donc amenées à toucher ce trésor maudit) en squelettes, immortels et méprisés. Ceux-ci n'ont alors plus aucune sensation corporelle ou gustative, c'est pourquoi ils cherchent à inverser la malédiction. Au cours de cette quête pour retrouver le dernier médaillon, le capitaine Barbossa est prêt à tout pour empêcher le capitaine Jack Sparrow de récupérer le Black Pearl, qu'il a perdu à la suite d'une mutinerie.
Titre québécois : Le coffre du Mort.
Jack a une dette envers le capitaine Davy Jones qui est à la tête du Hollandais volant et doit lui donner son âme. Pour éviter cela, il est à la recherche de la clé et du coffre de Davy Jones (qui contient son cœur) pour le tuer. Alors qu'ils allaient se marier, Elizabeth et Will se font arrêter par lord Cutler Beckett pour avoir aidé Jack à s'enfuir. Beckett propose alors à Will d'assurer leur liberté à condition qu'il lui ramène le compas de Jack, compas qui n'indique pas le nord mais plutôt « ce que vous voulez le plus au monde ». Will accepte le contrat. En échange de son fameux compas, Jack propose à son tour à Will un marché qui est de l'aider à retrouver la clef et le coffre de Davy Jones. À la fin de ce même film Jack Sparrow se retrouve dans l'antre de Davy Jones. Will, Elizabeth et Barbossa, alors ressuscité par la sorcière Tia Dalma, se retrouvent afin de préparer un voyage vers l'antre de Davy Jones et sauver Jack.
Barbossa, William et Elizabeth font un voyage jusqu'au bout du monde pour ramener le capitaine Sparrow, prisonnier dans l'antre de Davy Jones avec le Black Pearl. Pour cela, ils doivent obtenir la carte mystique qui mène aux limbes de Davy Jones, détenue par Sao Feng, pirate de Singapour, dans le but de faire venir Jack Sparrow à la baie des naufragés où se réunit le tribunal de la confrérie qui veut faire libérer Calypso, déesse des mers. Cependant, le Hollandais volant vogue au service de la Compagnie des Indes Orientales, dirigée par Cutler Beckett qui veut éradiquer les pirates. C'est d'ailleurs pour combattre Beckett et Jones que la confrérie se réunit et libère Calypso qui se révèle avoir été jadis liée à Davy Jones.
Le capitaine Jack Sparrow part à la recherche de la fabuleuse Fontaine de Jouvence : il fait route vers la Floride, sur les traces du conquistador espagnol Juan Ponce de León. Cependant, son rival de toujours, l'impétueux capitaine Barbossa, devenu corsaire au nom du roi George II de Grande-Bretagne, est lui aussi à la recherche de la fontaine. Au cours de ses aventures, de Londres à la Floride, Jack Sparrow rencontre sur sa route le légendaire et redoutable capitaine Barbe Noire, terreur des pirates. Ce dernier possède un navire, le Queen Anne's Revenge, « commandé » par son sabre et utilisant le terrible feu grégeois, faisant du vaisseau un véritable engin de guerre. Dans cette nouvelle aventure vers l'immortalité, Jack Sparrow est confronté à des sirènes, des zombies et de nombreux pirates. Il retrouve aussi une femme de son passé, Angelica, la fille de Barbe-Noire, qui l'accompagne dans sa quête vers la Fontaine.
Titre québécois : Les morts ne racontent pas d'histoire.
Pour cette cinquième aventure, le capitaine Jack Sparrow est confronté à de redoutables pirates fantômes échappés du Triangle du Diable (Triangle des Bermudes), menés par le capitaine Salazar et bien décidés à se venger de Jack, qui les a conduits dans ce malheur. Son seul espoir est de retrouver le trident de Poséidon, un puissant artéfact donnant le contrôle absolu sur les mers.
Équipe du tournage | Films | ||||
---|---|---|---|---|---|
La Malédiction du Black Pearl (2003) |
Le Secret du coffre maudit (2006) |
Jusqu'au bout du monde (2007) |
La Fontaine de Jouvence (2011) |
La Vengeance de Salazar (2017) | |
Titre québécois | La Malédiction de la Perle Noire | Le Coffre du Mort | NC | Les Morts ne racontent pas d'histoires[35] | |
Titre original | The Curse of the Black Pearl | Dead Man's Chest | At World's End | On Stranger Tides | Dead Men Tell No Tales |
Réalisateurs | Gore Verbinski | Rob Marshall | Joachim Rønning Espen Sandberg | ||
Producteur | Jerry Bruckheimer | ||||
Scénaristes | Terry Rossio | Jeff Nathanson | |||
Ted Elliott | |||||
Stuart Beattie | |||||
Jay Wolpert (en) | |||||
Compositeurs | Hans Zimmer | Geoff Zanelli | |||
Klaus Badelt | Rodrigo y Gabriela | ||||
Eric Whitacre | |||||
Photographie | Dariusz Wolski | Paul Cameron | |||
Monteur(s) | Stephen E. Rivkin | Michael Kahn | Roger Barton | ||
Craig Wood | Leigh Folsom Boyd | ||||
Arthur Schmidt | |||||
Budget | 140 000 000 $ | 225 000 000 $ | 300 000 000 $ | 250 000 000 $ | 230 000 000 $ |
Durée | 143 minutes (2 h 23) | 151 minutes (2 h 31) | 169 minutes (2 h 49) | 137 minutes (2 h 17) | 129 minutes (2 h 9) |
Dates de sortie États-Unis |
|||||
Dates de sortie France |
|||||
Genre | Film d'aventure, fantastique, comédie | ||||
Distributeur(s) | Walt Disney Pictures, Jerry Bruckheimer Films | ||||
Film | Année | Box-office | Budget | Réf. | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
États-Unis/ Canada | Autres territoires | France | Mondial | ||||
La Malédiction du Black Pearl | 2003 | 305 413 918 $ | 348 850 097 $ | 3 864 251 entrées | 654 264 015 $ | 140 million $ | [36],[37] |
Le Secret du coffre maudit | 2006 | 423 315 812 $ | 642 863 913 $ | 6 657 405 entrées | 1 066 179 725 $ | 225 million $ | [38],[39] |
Jusqu'au bout du monde | 2007 | 309 420 425 $ | 654 000 000 $ | 5 763 630 entrées | 963 420 425 $ | 300 million $ | [40],[41] |
La Fontaine de Jouvence | 2011 | 241 071 802 $ | 804 642 000 $ | 4 755 981 entrées | 1 045 713 802 $ | 410 million $ | [42],[43],[44] |
La Vengeance de Salazar | 2017 | 172 558 876 $ | 622 302 918 $ | 3 676 016 entrées | 794 861 794 $ | 230 million $ | [45],[46] |
Totaux | 1 451 717 385 | 3 060 256 010 | 24 717 283 entrées | 4 510 812 495 | 1,305 milliard $ | [47],[48] | |
Films | Rotten Tomatoes | Metacritic | Allociné | IMDb |
---|---|---|---|---|
Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl | 80% (220 critiques) | 63 (40 avis) | 3,5 (12 critiques) | 8/10 (878 602 notes)[49] |
Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit | 53% (229 critiques) | 53 (37 avis) | 3,5 (22 critiques) | 7,3/10 (563 244 notes)[50] |
Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde | 44% (227 critiques) | 50 (36 avis) | 3,1 (16 critiques) | 7,1/10 (509 856 notes)[51] |
Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence | 33% (278 critiques) | 45 (39 avis) | 2,5 (16 critiques) | 6,6/10 (404 752 notes)[52] |
Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar | 30% (294 critiques) | 39 (45 avis) | 2,8 (19 critiques) | 6.5/10 (270 978 notes)[53] |
Note moyenne | 47,8% (1248 critiques) | 50 (196 avis) | 3,1 (83 critiques) | 7,1/10 (2 627 432 notes) |
Les principaux personnages sont :
Comme beaucoup d'autres sagas cinématographiques, Pirates des Caraïbes comporte des personnages récurrents. Certains se retrouvent donc présents dans deux, trois, quatre ou même dans les cinq films :
Les films présentent notamment la ville de Port Royal et l'Île de la Tortue.
Les films présentent de nombreux bateaux, les plus fameux étant le Black Pearl, le Hollandais volant, le Queen Anne's Revenge et le Silent Mary, mais encore le brick Interceptor, les vaisseaux HMS Intrépide et HMS Endeavour (navire amiral de la flotte de la compagnie des Indes), le HMS Providence (navire de George II commandé par Barbossa, incarné par le HMS Surprise) et le Santiago de Ponce de Leon.
D'autres navires de moindre importance apparaissent au fil de la saga, notamment : l'Endinburgh Trader, incarné par la réplique du HMS Bounty et victime du kraken dans le second film ; le Hai Pang, jonque utilisée pour se rendre dans l'antre de Davy Jones ; et l'Impératrice, jonque du seigneur pirate Sao Feng dans le troisième film.
Le Black Pearl (la Perle noire au Québec) est un galion et le navire le plus rapide des Caraïbes. 14 ans avant Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl, il se nommait le Wicked Wench et appartenait à Jack Sparrow, alors sous les ordres de Cutler Beckett. Ce dernier lui mit le feu lorsque Sparrow le trahit : le navire et son capitaine coulèrent. Heureusement pour Sparrow, Davy Jones arriva, le sauva et améliora son navire pour le rendre plus rapide que tous les autres navires du monde. Mais, en échange, Jack Sparrow devra se soumettre à lui dans treize ans. Il accepta et rebaptisa le Wicked Wench en Black Pearl. Le capitaine se rendit alors à Tortuga pour trouver un équipage. C'est là qu'il rencontra Hector Barbossa et il en fit son second. Cependant ce dernier monta une mutinerie contre lui et le remplaça ensuite jusqu'à sa mort à la fin du premier film. Jack Sparrow redevint donc capitaine du Black Pearl. Cependant, lorsque Barbossa, ressuscité par Tia Dalma, revint sur le Pearl, lui et Sparrow se disputent la place de capitaine. À la fin de Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde, Barbossa s'enfuit avec. Mais après une bataille perdue contre Barbe Noire, le Black Pearl fut enfermé dans une bouteille que Jack Sparrow récupéra à la fin de Pirates des Caraïbes : La Fontaine de Jouvence. Jack réussira à faire sortir le Black Pearl de la bouteille dans Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar.
Dans le premier film, le Black Pearl était une péniche en acier sur laquelle on a ajouté une structure en bois pour qu'il ressemble à un vrai navire. Pour les deuxième et troisième films, un navire à voile flottant a été effectivement construit dans les chantiers navals à Bayou La Batre dans l'Alabama sur la coque du navire HMS Sunset pour servir l'ensemble, même si ce n'est pas un grand voilier authentique. Une autre version, monté sur un cardan, a été construit pour le tournage de la bataille du Maelström dans le troisième opus.
En 2010, le Sunset a été reconstruit pour devenir le Queen Anne's Revenge pour le tournage de Pirates des Caraïbes : La Fontaine de jouvence.
L'Interceptor est un brick qui apparaît dans le film Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl. C'est un navire de la marine anglaise volé par Jack Sparrow et William Turner pour prendre en chasse le Black Pearl[55]. Le navire a la réputation d'être le navire le plus rapide des Caraïbes car les bricks sont les navires les plus rapides à l'époque. Toutefois il est rattrapé et abordé par le Black Pearl puis l'équipage du Black Pearl le fait exploser à la fin de l'abordage.
Le navire utilisé pour le tournage est le brick américain Lady Washington. Il s'agit d'un deux-mâts de 34 m, réplique de 1989 d'un navire marchand et d'exploration de 1750[56].
Le Hollandais volant est un navire créé par la déesse Calypso (Tia Dalma) qui devait servir à Davy Jones pour transporter les morts en mer vers leur royaume. À la base, ce navire est un navire ordinaire, mais après la trahison de Calypso pour Davy Jones et la vengeance du capitaine, cette dernière décide de jeter une malédiction sur le vaisseau. Il se transforme donc en vaisseau fantôme et peut plonger sous les eaux. Il est entièrement recouvert d'algues, de coquillages, de mollusques et de crustacés et possède des triple-canons de proue qui peuvent tirer plus rapidement, pendant qu'un canon tire, un autre se recharge. Par ailleurs, il ne peut pas se retrouver sans capitaine. À la fin du troisième opus, Will Turner embroche le cœur de Davy Jones, lorsqu'il est à deux doigts de mourir, et prend sa place de capitaine. Il est finalement libéré de malédiction par son fils Henry lors du cinquième opus.
Pour l'allure du navire, la production s'est inspirée des vieilles flûtes hollandaises, sortes de galions datant du XVIIe siècle très prisées par la compagnie néerlandaise des Indes orientales. Un bâtiment particulier, le Vasa, navire de guerre suédois ayant coulé dans le port de Stockholm en 1628, a inspiré l'équipe du second opus, son château de poupe haut et richement orné servant de base aux conceptions plus fantastiques du Hollandais Volant tel qu'imaginé par Rick Heinrichs[57],[58].
Ce vaisseau apparaît dans La Fontaine de Jouvence et il appartient à Barbe Noire. Ce dernier peut le contrôler avec son épée. Le Queen Anne's Revenge est d'ailleurs doté de deux feux grégeois à sa proue, lui permettant de carboniser les navires ennemis. Ses parois sont ornées de crânes et d'os ayant appartenu aux victimes de Barbe Noire. Barbossa, après avoir tué le capitaine de ce vaisseau, en devient capitaine à son tour[59].
Ce navire apparaît dans Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar et est commandé par Salazar. Ce vaisseau est fantômatique comme l'équipage qui vit dessus et il est énormément abîmé du fait qu'il a coulé en se heurtant à des rochers. Il n'a pas besoin de voiles pour avancer. Sa manière de combattre un navire ennemi est de ne pas utiliser des canons mais de lever sa partie avant comme un cobra, grâce à celle-ci, il peut donc "manger" ses navires ennemis.
La théologie ou mythologie établie au fil de la série est contradictoire, puisqu'elle montre des divinités ou magies de différentes origines, co-existant dans le même univers, une confusion amplifiée par un cinquième film qui perturbe la continuité des précédents films[60]. Dans le premier film, la malédiction du trésor de Cortés de l'Isla de Muerta est lancée par les dieux aztèques[60]. Les deuxième et troisième films présentent Calypso, la déesse des océans[60]. Dans le quatrième film, Barbe Noire possède l'Épée de Triton, et la fontaine de Jouvence est au centre de l'intrigue, bien qu'on ne sache pas son origine mythologique, seulement qu'elle est contraire au dogme catholique selon les Espagnols qui la détruisent[60]. Tout au long des quatre premiers films, diverses formes de magie vaudou apparaissent également[60]. Enfin, le cinquième film introduit le trident de Poséidon, qui commande les océans, et contient toutes les malédictions de l'océan, qui peuvent être annulées s'il est brisé[60]. Cela implique que Poséidon, dieu de l'océan, existe, alors que Calypso était déjà aussi puissante, et qu'il est mort, puisque le trident est censé être trouvé dans son tombeau[60].
Comme beaucoup d'autres sagas cinématographiques à succès, Pirates des Caraïbes a des jeux vidéo basés sur son univers. Les jeux suivent principalement les évènements de la saga.
En raison de son succès, Pirates des Caraïbes a servi d'inspiration pour Sea of Thieves (2018), un jeu vidéo sur la piraterie. Par coïncidence, Rare annonce leur collaboration avec Disney en Juin 2021 pour introduir l'univers de Pirates des Caraïbes dans le jeu vidéo avec la mise à jour A Pirate's Life (en référence à une des chansons de la franchise) le 22 Juin 2021.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.