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l'hémistiche est un sous-vers de six syllabes dans le cas de l'alexandrin De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Un hémistiche est la moitié d'un vers à césure. On parle alors du premier hémistiche et du deuxième hémistiche d'un vers. La position médiane d'un vers est dite à l'hémistiche : ainsi, une coupe à l'hémistiche signifie que la coupe se trouve au milieu du vers.
En métrique française, l'hémistiche apparaît dans les vers de plus de huit syllabes[alpha 1]. L'octosyllabe ne nécessite donc pas de césure.
Dans le cas de l'alexandrin, l'hémistiche est un sous-vers de six syllabes, soit la moitié du vers entier, qui en comporte douze.
À l'oral, la césure ne doit être marquée à l'hémistiche que si le sens l'exige.
Quand les deux hémistiches riment, on parle de vers léonin.
Voltaire distingue l'hémistiche de la césure : l'hémistiche est toujours à la moitié du vers (alexandrin) ; la césure qui rompt le vers est partout où elle coupe la phrase[1].
Presque chaque mot est une césure dans ce vers :
Le décasyllabe comporte traditionnellement une césure après la quatrième syllabe :
Mais on trouve aussi, à partir du XIXe siècle, une césure à l'hémistiche :
Dans Ruy Blas de Victor Hugo, dans l'acte I scène 1, il y a un non-respect de la césure à l'hémistiche :
Dans Éléments de métrique française, Jean Mazaleyrat constate que, par une extension d'emploi commode et légitime, le mot « hémistiche » peut aussi désigner deux parties de vers inégales (par exemple 4 syllabes // 6 syllabes). Le terme est réservé aux mesures de rythme binaire.
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