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noble italienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hélène Françoise Henriette d’Orléans , née le à York House, à Twickenham, en Angleterre et morte le à Castellammare di Stabia, près de Naples en Italie, est une princesse du sang de France, arrière-petite-fille du roi des Français Louis-Philippe Ier, devenue princesse de Savoie et duchesse d’Aoste par son mariage.
Titre
–
(36 ans et 9 jours)
Prédécesseur | Marie-Lætitia Bonaparte |
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Successeur | Anne d'Orléans |
Titulature | Duchesse d'Aoste |
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Dynastie | Quatrième maison d'Orléans |
Nom de naissance | Hélène Françoise Henriette d'Orléans |
Naissance |
York House, Twickenham, Grand Londres (Royaume-Uni) |
Décès |
(à 79 ans) Castellammare di Stabia (Italie) |
Sépulture | Naples |
Père | Philippe d'Orléans, comte de Paris |
Mère | Marie-Isabelle d'Orléans, infante d'Espagne |
Conjoint |
Emmanuel-Philibert de Savoie, duc d'Aoste (1895-1931) Otto Campini (1936-1951) |
Enfants |
Amédée de Savoie, duc d'Aoste Tomislav II, roi de Croatie |
Religion | Catholicisme |
Signature
Membre de la maison d'Orléans, Hélène d'Orléans est la seconde fille et troisième enfant de Philippe d'Orléans (1838-1894), comte de Paris et prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « Philippe VII », et de Marie-Isabelle d'Orléans (1848-1919), infante d'Espagne. Son prénom rend hommage à sa grand-mère paternelle, la princesse royale née Hélène de Mecklembourg-Schwerin.
Le , Hélène épouse, à Kingston upon Thames, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie, deuxième duc d'Aoste (Gênes, -Turin, ).
De ce mariage naissent deux garçons :
Devenue veuve, la princesse Hélène épouse en secondes noces, en , le colonel Otto Campini (né Oddone Maria Campini), au Palais de Capodimonte.
Jeune fille, Hélène d'Orléans manque à deux reprises d'épouser l'héritier d'un trône européen. En 1890, le duc de Clarence et d'Avondale, Albert Victor de Clarence (1864-1892), petit-fils de Victoria Ire et fils du futur Édouard VII, cherche, le premier, à l'épouser. Mais le prince est anglican et le père d'Hélène, le comte de Paris, interdit à sa fille d'abjurer le catholicisme, ce qui rend le mariage impossible.
Cependant, le comte cherche toujours un époux pour sa fille et, en 1892, fait exécuté son portrait en pied est par Esther Huillard en la résidence de Stowe House.
Quelque temps plus tard, c'est au tour du tsar Alexandre III de Russie de s'intéresser à Hélène, mais pour son fils, le tsarévitch Nicolas (futur Nicolas II). Là encore, la tentative est un échec car le prince, profondément épris de la princesse Alix de Hesse-Darmstadt, refuse d'entendre parler d'alliance stratégique avec une Française. Finalement, Hélène d'Orléans se marie au second duc d'Aoste. Certes, le prince n'est pas appelé à régner mais il représente néanmoins un bon parti... Le mariage fut heureux dans ses premières années mais la princesse fut délaissée par son mari qui lui préféra sa maîtresse, Paula Orsini.
Comme plusieurs de ses frères et cousins, la princesse Hélène de Savoie a l'âme voyageuse. Durant sa vie, elle réalise d'ailleurs plusieurs voyages de chasse ou d'études en Afrique et en Extrême-Orient. Lors d'un de ses séjours en Afrique, elle croise ainsi Georges-Marie Haardt, à la tête de la croisière noire.
De ses voyages, elle ramène une religion très personnelle… Elle choisit ses aumôniers pour leur rapidité à dire la messe et, à chaque premier croissant de lune, elle accomplit des gestes mystérieux devant la statue d'un chat égyptien en agate noire[1] !
Durant l'Entre-Deux-Guerres, la princesse devient l'un des plus ardents défenseurs du fascisme et ses fils reçoivent de Mussolini d'importantes fonctions dans l'Empire. Mais son adhésion au nationalisme italien choque ses parents Orléans, qui finissent par rompre tout contact avec elle[1].
Dame de l’ordre de la Croix étoilée[2] |
Dame de l’ordre de la Reine Marie-Louise ()[3] |
Chevalier de la Légion d'honneur | |
Croix de guerre 1914-1918 |
Grand-croix d'honneur et de dévotion de l’ordre souverain de Malte |
Grand-croix honoraire de l'ordre de Sainte Isabelle ()[4] |
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