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personnage de bandes dessinées De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Flash Gordon est un comic strip américain de science-fiction créé le par Alex Raymond pour King Features Syndicate. En France, il est aussi connu sous le nom de Guy l'Éclair.
Flash Gordon | |
Personnage de fiction apparaissant dans Flash Gordon. |
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Logo de la série télévisée de 1954. | |
Alias | Steven Alex « Flash » Gordon Guy l'Éclair |
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Origine | Terre |
Espèce | Humain |
Activité | Aventurier, « sportsman » diplômé de Yale, champion universitaire de football américain et d'athlétisme, joueur de polo, pilote et astronaute (avec le grade de colonel) |
Pouvoirs et capacités | aucun pouvoir surhumain mais pratique les arts martiaux ; tireur d'élite et bon escrimeur |
Affiliation | Défenseurs de la Terre, Centre Spatial International, Contrôle Spatial |
Ennemi de | Ming the Merciless / Ming l'Impitoyable ; Igor Egon Blant ; Ming IV ; Patron Punch ; King-King & Diktor ; Eye McFry ; Anton Dahlmeister ; le capitaine Carnage ; le comte Korro ; Lucky |
Créé par | Alex Raymond |
Première apparition | Flash Gordon #1, () |
Éditeurs | King Features Syndicate, Charlton Comics, DC Comics |
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Flash Gordon est un héros qui est apparu avant l'âge d'or des comics et dont les aventures ont toujours été publiées depuis.
Aux États-Unis, cette série a été publiée par King Features Syndicate (lié à Opera Mundi), Charlton Comics, DC Comics, Gold Key Comics, Dell Comics, Western Publishing (ou Whitman Publishing), Kitchen Sink Press Inc., Marvel Comics, Harvey Comics et beaucoup plus récemment (en 2008) par Ardden Entertainment.
En France où il est aussi connu sous le nom de Guy l'Éclair, les aventures de Flash Gordon ont commencé à paraître dans le journal Robinson (à partir de 1936), puis dans des publications Disney (après la Seconde Guerre mondiale) parmi lesquelles le célèbre Journal de Mickey.
Diverses publications en albums ont d'autre part été rendues possibles grâce à des collectionneurs avertis : de 1968 à 1978 chez Serg, de 1973 à 1974 chez Hachette, de 1980 à 1982 chez Slatkine, au cours des mêmes années chez Dargaud puis chez Futuropolis (de 1986 à 1989) et chez Soleil en 1994-95 et 2013[1]. L'intégrale des planches d'Al Williamson basées sur le personnage de Flash Gordon est parue chez Neofelis Éditions en 2012.
Flash Gordon, aidé du professeur Hans Zarkov et de Dale Arden, doit sauver la Terre de l'invasion des troupes de l'Empereur Ming en provenance de la planète Mongo. Celui-ci, tyran cruel et sanguinaire, peut bien entendu compter sur des « alliés » au sein de son Empire même s'il y compte aussi des ennemis.
Dans le scénario original de la bande dessinée, Flash et Dale sont embarqués de force par le professeur Zarkov dans une fusée de son invention, construite afin d'éviter une collision entre la planète Mongo et la Terre. Hélas, le trio s'écrase accidentellement sur Mongo. Les aventures de Flash Gordon découlent de ce crash et de sa rencontre avec Ming…
Guy l'Éclair, souvent accompagné de Camille Arden[2] et du professeur Zarkov, est le protagoniste de nombreuses aventures :
Guy et Camille ont été transportés sur une planète inconnue dont la princesse, Astria, souhaite épouser le colonel l'Éclair.
En compagnie du jeune Ray, de l'éternellement insatisfaite Marla et de l'ingénieux Kent, Guy l'Éclair est à la recherche de Camille dans un monde où existe au cœur de la nature une cité idyllique appelée Pasturia. Tous devront cependant se méfier des illusions.
Guy voyage dans le futur afin d'y retrouver Murlin et sa fille Marilyn enlevés par un bandit nommé Patron Punch. Or, ce dernier entend bien être le seul à utiliser le tempocoffre de Murlin pour se rendre d'un siècle à un autre.
Une planète étrangère est en proie à la guerre que se livrent, par robots interposés, le peuple des Themm (représenté par la générale Zena) et celui des Usses (sous les ordres de la générale Ild). Guy l'Éclair et Zarkov tentent de les ramener à la raison.
La séduisante Tanya, que l'on vient d'adjoindre à Guy dans le cadre d'une enquête pilotée par le Centre Spatial International, ne s'intéresse pas pour les bonnes raisons à l'étrange inventeur du nom de Feegle et à son appareil en prise directe avec des mondes parallèles. Elle tente en effet de faire passer au savant et à sa machine les frontières de la Koubliakie, mais son partenaire au sein du C.S.I. ne l'entend pas de cette oreille.
Chargé de nettoyer l'espace de ses épaves, Guy l'Éclair s'est aventuré dans un vaisseau à la dérive dont il a rapporté un échantillon végétal aux propriétés mortelles. Il lui faut dès lors trouver une parade à ce fléau, la plante en question proliférant à une vitesse stupéfiante.
Secondés par un équipage auquel s'est joint Guy, Tina King et son frère Brett tentent de convoyer jusqu'à la Terre une cargaison d'acier produit dans l'espace. Toutefois, le poids excessif de cette première livraison risque de causer une véritable catastrophe.
Un descendant de l'Empereur Ming l'Impitoyable, issu d'une réalité parallèle où le temps s'écoule beaucoup plus rapidement que dans la nôtre, fait franchir à Guy l'Éclair un seuil dimensionnel donnant sur la planète Ognom — anagramme de Mongo. Le Terrien y rencontre des êtres aussi étonnants que les hommes-vampires, les femmes-panthères, les hommes-iguanes, le dernier tigre-corne, les hommes-aigles, les hommes-machines ou encore Kaza, roi de Ratonie.
Guy et son copilote Reg Chaunley s'envolent pour la « Mer des Sargasses » spatiale, véritable cimetière de fusées, afin de savoir ce que sont devenus les vaisseaux de ravitaillement récemment perdus dans cette zone. Ils font alors la connaissance des hommes de King-King et de sa fille la ravissante Queenie, mais également de Diktor qui dispute aux précédents le monopole de l'arraisonnement des navires.
En vacances sur Vénus chez Brad Master, Marta et leurs dauphins « parlants » Suzy et Jonas, Guy l'Éclair est rejoint par Camille, Zarkov et un certain Ivan Dilworth qui enquêtent sur les mutations subies par des poissons originaires de la même planète. Le quatuor embarque à bord d'un sous-marin en compagnie de Léa Stuart, une journaliste, en direction de la source des radiations incriminées.
Toujours sur Vénus, Guy et Camille assistent à l'arrivée de jeunes Pionniers de l'Espace parmi lesquels Ray Carson dit « Risque-Tout », Bertram Brogan dit « Bang-Bang », Will Casey dit « Lunatique » — doué de pouvoirs psychiques — et Mike Roberts dit « Microbe ». Ceux-ci, sciemment livrés à eux-mêmes par leurs supérieurs, vont vivre sur place une opération de survie qui ne se déroule pas tout à fait de la façon dont elle a été programmée. Car face aux Terriens se dressent des colons ayant pour complices des autochtones Vénusiens.
Jadis mis hors d'état de nuire après avoir tenté de détruire la Terre, Igor Egon Blant — dit « le musicien infernal » — s'évade de la prison dans laquelle il était gardé et rejoint la planète Tympani. De là, par émetteurs-récepteurs interposés, il détourne des vaisseaux spatiaux afin que ses occupants deviennent les esclaves de sa cité entièrement vouée à la musique. Blant s'en prend également à Camille Arden, dont il souhaite faire son Impératrice une fois qu'elle lui aura servi d'appât pour attirer Guy l'Éclair.
La disparition d'œuvres d'art ne laissant derrière elles que toiles ou piédestaux vides attire l'attention de Guy. Assisté de l'inspecteur Renard d'Interpol, il découvre en définitive des êtres venus de la planète Cérébra afin de contrôler les défenses orbitales de la Terre dont ils souhaitent faire l'une de leurs colonies.
La fusée de Guy l'Éclair, Camille Arden et Zarkov part à la rencontre d'un vortex, lequel les fait voyager dans le temps sans qu'ils s'en aperçoivent. Il atterrissent ainsi au Xe siècle et ils y sont confrontés à de redoutables Vikings.
Guy, piégé par la belle Victoria Malone, est contraint par Eye McFry — qu'il a fait emprisonner plusieurs années auparavant et qui souhaite se venger — de traverser à nouveau le vortex temporel. Il est cette fois projeté dans le futur, où l'on refuse de croire qu'il vient du passé de la Terre jusqu'à l'intervention d'Egon Q309 — ce dernier ayant rencontré le colonel l'Éclair lors de son propre voyage dans le temps.
De retour du XXVe siècle, Guy est enlevé et emprisonné au sein d'une propriété où il devient le gibier d'une Diane chasseresse aussi belle que dangereuse. Cette dernière est l'« œuvre » du professeur Anton Dahlmeister, qui travaille sur le transfert de données provenant de cerveaux humains dans des androïdes plus vrais que nature grâce auxquels il entend bien devenir le maître du monde.
Guy l'Éclair et ses amis sont reçus avec tous les honneurs sur la planète Mongo, où ont lieu des Jeux sportifs organisés par le prince Barin d'Arboria. Mais Ming II et sa cousine la reine-sorcière Allura — cette dernière utilisant comme appâts les jeunes Pionniers de l'Espace — entendent bien perturber le programme établi. Ils sont suivis de près sur cette voie par Savara, chef des tribus du désert jadis libérées par Ming l'Impitoyable.
Restés sur Mongo, Guy, Camille et Zarkov sont capturés par le capitaine Carnage et par ses pirates puis échangés contre une rançon. C'est ensuite au tour du jeune prince Alan, fils de Barin et d'Aura, de se faire enlever par les mêmes malfaiteurs. L'attaque du repaire des ravisseurs au cœur de la montagne où ils se terraient jusqu'alors est tentée en vain : l'otage princier a été transporté par Carnage sur l'Île des Requins, une zone franche depuis la chute de Ming. Malgré la sinistre réputation de cet endroit, Guy et Barin se lancent incognito dans une expédition de sauvetage.
Les Pionniers de l'Espace visitent, en compagnie de Guy l'Éclair, de Camille Arden et du professeur Zarkov, une vallée de Mongo riche d'impressionnants restes préhistoriques. Mais les fossiles de dinosaures locaux se révèlent aussi « vivants » que dangereux pour ceux qui s'en approchent, l'étonnante petite créature découverte sur place par Lunatique ayant peut-être un rapport avec des « résurrections » comme celle de l'homme de pierre à l'origine du rapt de Camille.
Si ses amis quittent Mongo, Guy en gagne les profondeurs océaniques à la demande de Trigon, souverain de Neptunia. Ce dernier lui montre en action le vaisseau submersible venant régulièrement piller les ressources du royaume. Poursuivant cet appareil, le héros terrien rallie le palais des glaces de Fria, reine des Frigiens, où sa présence n'est pas la bienvenue aux yeux du comte félon Korro et où de nouveaux dangers l'attendent car des géants s'en prennent à la population des territoires enneigés.
Guy l'Éclair retrouve Camille et Zarkov sur Mars, où le trio est confronté à un passager clandestin tout juste échappé d'un vaisseau de touristes. Mais cet être hors du commun, dont le corps et les membres possèdent une stupéfiante élasticité, s'avère redoutable à plus d'un titre.
Assisté par trois dangereux repris de justice — le Baron, Kenoma et Aram Tigrian — choisis au sein du pénitencier dans lequel ils purgeaient leur peine et volontaires pour la mission qui leur est confiée, Guy se rend sur la planète Rog menacée de destruction par la surchauffe d'un ancien réacteur nucléaire devenu lieu de culte pour les autochtones. Le Baron reste ensuite aux côtés du colonel l'Éclair afin de tirer Zarkov des mains du peuple Skragg, vivant dans une autre dimension cosmique.
Guy l'Éclair supervise Kenoma, que sa nouvelle affectation conduit dans un premier temps non loin de Jupiter. En plus d'y exercer les fonctions de chef de chantier, l'ex-détenu doit enquêter sur les accidents dont est victime une station orbitale en construction. Il apparaît bientôt qu'une drogue circule parmi les hommes œuvrant sur place. Quant à l'origine de ce trafic, elle est à chercher sur Médusa — un astéroïde proche de Saturne.
Alors que sa période de probation n'est pas encore terminée, Kenoma est contraint sous la menace d'un certain Lester à voyager de Mars vers la Terre en compagnie du docteur Angela Adams et du colonel L'Éclair. Leur périple se poursuit en Éthiopie, patrie de l'ancien prisonnier qui s'y voit remettre les attributs princiers liés à son rang de Chevalier du Lion Royal d'Abyssinie. Mais lorsqu'il s'avère que Lester a trouvé refuge dans le village du prince Mirabu, le protégé de Guy s'y rend sans ce dernier au risque de perdre le bénéfice de sa liberté conditionnelle.
De retour sur la planète rouge, Guy l'Éclair y retrouve le jeune Lunatique que le service des missions spéciales a chargé d'étudier les secrets des anciens Martiens. Avant leur disparition, ceux-ci auraient en effet découvert et engrangé une quantité prodigieuse de plutonium, objet de recherches menées sur le terrain par le professeur Schmid. Préférant suivre son instinct et se basant sur des rêves extrêmement précis, Lunatique entraîne son mentor dans une tout autre direction sans savoir qu'ils vont effectuer un voyage dans le passé à la rencontre du prince Tukmena, gardien de ce que son peuple qualifie de « minerai blanc », et de sa sœur la hiératique princesse Amaha.
Guy revient sur Terre en réponse au rendez-vous fixé par Zarkov sur le campus de Yale. Il y retrouve l'un de ses anciens coéquipiers de football américain, Jack Hammer, à la tête d'une compagnie de fabrication d'avions-fusées sur le point d'être utilisés par le Centre Spatial. Mais celui qui fut un athlète de haut niveau est également désormais un joueur malchanceux criblé de dettes, constamment menacé par un patron de casino se faisant appeler Lucky.
Les aventures suivantes sont dues à Dan Barry et Bob Fujitani :
En 1933, Joseph Connolly, l'un des responsables de King Features Syndicate, est à la recherche d'un héros de science-fiction susceptible de concurrencer Buck Rogers. Il fait appel à Alex Raymond qui, s'inspirant d'une nouvelle de Philip Wylie et Edwin Balmer, crée le personnage de Flash Gordon, sorte de superhéros avant l'heure même s'il ne possède aucun superpouvoir. La série paraît sous la forme d'une planche hebdomadaire à partir de .
Puisant son inspiration dans les romans de chevalerie (Flash se bat à l'épée aussi bien qu'au pistolet) mais aussi dans les feuilletons teintés de fantastique du XIXe siècle, le comic opère entre ces différents genres une sorte de syncrétisme mis en valeur par la grande qualité du dessin. Les décors merveilleux se succèdent, faisant oublier par la même occasion les faiblesses du scénario initial : la lutte de Flash Gordon contre Ming se résume à une succession de péripéties mal reliées les unes aux autres, parfois même coupées de longs intermèdes consacrés à la découverte de royaumes tiers.
Plusieurs grands auteurs de science-fiction attribuent une influence déterminante à Flash Gordon dans leur découverte du genre.
George Lucas a déclaré dans plusieurs interviews que Flash Gordon l'avait inspiré pour créer l'univers de la saga Star Wars[3]. Le texte défilant au début de chaque épisode de Star Wars est un hommage au générique du sérial Flash Gordon.
Mieux encore : au début des années 1970, George Lucas souhaitait adapter ce comic au cinéma. Mais il dut finalement poser les jalons de son propre univers de fiction car les droits de l'œuvre d'Alex Raymond étaient déjà détenus par le metteur en scène français Alain Resnais, passionné de bande dessinées. Si ce dernier projetait à l'époque de réaliser sa propre adaptation des aventures de Flash Gordon, il dut toutefois lui aussi y renoncer pour des raisons budgétaires. L'idée fut alors reprise par les producteurs italiens qui menèrent à bien l'adaptation de 1980.
Ray Bradbury aurait commencé à écrire des nouvelles de science-fiction influencé par les héros tels que Flash Gordon et Buck Rogers, découverts à la bibliothèque locale.
En France également, le romancier Roland C. Wagner déclarait : « J'avais six ans quand je suis tombé sur un épisode de Guy l'Éclair où on voyait deux hommes en ausculter un troisième, allongé immobile au bord d'une autoroute en métal. Est-ce qu'il est mort ? demande le premier homme. L'un de ses cœurs est arrêté mais les deux autres battent encore. En lisant ça, j'ai eu l'impression d'entrer dans un monde où on pouvait tout se permettre[4]. »
Austin Briggs, Mac Raboy, Dan Barry, Ralph Reese, Bruce Jones, Gray Morrow, Thomas Warkentin, Richard Bruning, Kevin VanHook, Jim Keefe, Gene Fawcette, John Warner, Carlos Garzon, Al Williamson aka Al McWilliams, Gil Kane, Archie Goodwin, Frank Bolle, Bill Pearson, Ric Estrada, Reed Crandall, Frank Thorne, Dan Jurgens, Bruce Patterson, Paul Green, Brendan Deneen, Bob Fujitani.
La série a donné lieu à deux films parodiques érotiques :
Flash Gordon a également été parodié dans le Rocky Horror Picture Show où il figure dans la chanson d'introduction Science-fiction double feature avec les paroles « And Flash Gordon was there with silver underwear » qui se traduit par « Et Flash Gordon était là en sous-vêtements argentés ». La tenue de Rocky constitue un autre « hommage » au personnage.
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