Il épouse en premières noces Ponce de Beaujeu, qui semble fille d'HumbertIII de Beaujeu et d'Alix de Savoie. Mais de ce mariage, il n'eut aucune postérité[2],[3],[4].
Guillaume(V) de Mâcon, comte de Vienne (mort sans descendance en 1247/1255), chanoine à Mâcon et doyen de Saint-Etienne de Besançon, excommunié en 1233, retourné à l'état laïc, puis époux successif d'Agnès, fille d'UlrichIIde Ferrette, et d'Isabelle, fille de MathieuII de Lorraine;
Henry(Ier) de Mâcon, comte de Vienne (mort en mai 1233 assassiné à Genève, sans descendance), seigneur de Montmorot, d'abord fiancé à Marguerite de Beaujeu, puis marié à Élisabeth de Bourgogne-Chalon-Salins, fille de Jean le Sage ou l'Antique, comte de Chalon. → Henri(Ier) et son frère Guillaume(V) assument le comté de Vienne respectivement en 1227-1233, puis 1230/33-1247;
Il ne faut pas confondre GuillaumeIV et son grand-père homonyme, ainsi que les deux Ponce/Poncette de Traves et de Beaujeu, respectivement sa grand-mère et sa femme.
Ponce/Pontia de Traves, fille d'un Thibaud – et paraît-il: pas Ponce/Pontia de Beaujeu? En tout cas ce ne peut être Poncette de Traves fille de Thibaud, supposée généralement femme de GuillaumeIV de Bourgogne-Mâcon, le grand-père de notre Guillaume de Mâcon! En fait il se peut bien qu'il y ait confusion entre les deux Guillaume, le grand-père et le petit-fils, souvent numérotés tous les deux IV de manière un peu imprécise. GuillaumeIV de Bourgogne-Comté – le grand-père – mérite effectivement d'être numéroté Guillaume III de Mâcon et Guillaume III de Vienne; mais la numérotation comme comte de Mâcon de son petit-fils homonyme ne devrait pas faire oublier leur cousin GuillaumeIIIl'Enfant de Bourgogne-Mâcon-Vienne (qu'on devrait logiquement appeler GuillaumeIV pour Mâcon: il vient chronologiquement s'intercaler entre les deux Guillaume); notre GuillaumeIV de Mâcon aurait dû en fait être numéroté V pour Mâcon et IV pour Vienne...[réf.nécessaire]
D'après un manuscrit anonyme de 1745, attribuable par l'écriture au chanoine Pierre Juénin, conservé à la Bibliothèque municipale de cette ville, citant le Mémorial de l'abbé Bérard, édité notamment dans Juénin, Nouvelle histoire de l'abbaye royale de Tournus, 173, Preuves p. 187.
T. le Hête, Les comtes palatins de Bourgogne et leur descendance agnatique, 1995.