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Guillaume Désanges, né en 1971, est commissaire d’exposition et critique d’art et devient président du Palais de Tokyo en .
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Critique d’art, président du Palais de Tokyo |
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Il grandit dans la banlieue du Havre. Il fait des études de commerce à l'ESC Toulouse avant de s’orienter vers un master « Arts visuels et multimédia »[1]. Il reprend des études de philosophie par correspondance à l'université de Nanterre au début des années 2000. Il se présente comme un autodidacte. Il a forgé sa sensibilité en fréquentant des expositions[2].
Il travaille au début de sa carrière en tant que secrétaire général au sein des Laboratoires d’Aubervilliers de 2001 à 2007[3] et organise plusieurs expositions au Centre d’art La Tôlerie à Clermont-Ferrand. En 2006, il fonde sa propre structure de production Work Method à Paris. Il est commissaire invité au Plateau FRAC Ile-de-France οù il a curaté la série Érudition concrète (2009-2011). Durant environ dix ans (2013-2022), il est le curateur de la Verrière, Fondation d’entreprise Hermès à Bruxelles[4]où il développe des cycles d'expositions intitulés "Des gestes de la pensée[5]", "Poésie balistique[6]" et "Matters of concern/matières à panser[7]" à l'occasion desquels il programme notamment Minia Biabiany et Barbara Chase-Ribout et Myriam Mihindou[8],[9]. Il écrit également pour la revue Trouble ayant une ligne éditoriale toutes disciplines confondues dont il rejoint le comité de rédaction[10]. Il fonde et dirige le projet de résidence la "Methode Room" à Chicago entre 2014 et 2019.
Il organise de multiples expositions au sein de grandes institutions telles que la Generali Foundation à Vienne, le Pérez Art Museum à Miami, le SMAK à Gand, le Centre Pompidou-Metz, le Palais de Tokyo, Performa à New York, le CAPC à Bordeaux, le Centre d’Art Santa Monica à Barcelone[11], l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Début , il est nommé par le président de la République Emmanuel Macron à la tête Palais de Tokyo, succédant à Emma Lavigne[11].
Son projet pour le Palais de Tokyo propose notamment de mettre en œuvre ce qu'il nomme la "permaculture institutionnelle" qui "s’inspire du fonctionnement résilient de la nature pour penser des modes de programmation et de production vertueux, durables, respectueux de la biodiversité et de l’humain"[12] et "croit en la possibilité d’un changement par l’institution et dans l’institution". Il estime que les institutions culturelles participent activement à une culture de masse énergivore, hyper productive et idéologiquement fondée sur un seul paradigme dominant. D’où la nécessité de repenser ses modalités de fonctionnement[13],[14]. Qualifié d'« électron libre » dans le secteur culturel[15], il souhaite instaurer des formats inédits en considérant que « L'institution est un corps vivant. ».
En mai 2023, lors du vandalisme du tableau de Miriam Cahn lors de l'exposition Fuck Abstraction !, considéré par son auteur comme un tableau pédopornographique, il déclare que ce risque était prévu et qu'un accord commun avec l'artiste avait été conclu pour ne pas protéger l'œuvre par une vitre. Il souligne qu'il ne compare pas cette action à celles des militants écologistes qui s'en prennent à des œuvres protégées pour passer un message sur le climat mais que cet acte vise à « Faire disparaître, détruire, censurer »[16].
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