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adaptation cinématographique russe De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Guerre et Paix (en russe : Война и мир, Voïna i mir) est une adaptation cinématographique soviétique du roman de Léon Tolstoï réalisée par Sergueï Bondartchouk, composée de quatre parties sorties entre 1966 et 1967. Avec un budget de 8 291 712 roubles soviétiques en 1967[1] (9 213 013 dollars)[2] c'est le film le plus cher jamais réalisé en URSS.
Titre original |
Война и мир |
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Auteur d'origine | Sergueï Bondartchouk |
Nombre de films | 4 |
Premier opus | André Bolkonski (1966) |
Dernier opus | Pierre Bezoukhov (1967) |
Sociétés de production | Mosfilm |
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Pays d'origine | Union soviétique |
Genre | Histoire, drame, guerre |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le film est, à l'instar du livre, divisé en quatre parties totalisant 484 minutes (8 h 4) dans sa version longue.
Avec 58,3 millions de spectateurs[3], le film se positionne à la 29e place du box-office soviétique de tous les temps. En France, il totalise 1 236 327 entrées dans les salles[4].
1805 - Les hostilités entre la France d'un côté, l'Autriche et la Russie sont déclenchées, mais pour l'aristocratie, dans les grandes villes et à la cour, la vie continue avec ses mondanités et ses petits scandales. Le prince André Bolkonski rêve de gloire et s'engage dans l'armée du tsar. Il est gravement blessé à la bataille d'Austerlitz.
1812 - La Grande Armée de Napoléon Bonaparte envahit la Russie. La bataille de la Moskova est un carnage épique. Moscou est incendiée. La retraite en hiver soumise aux attaques des Cosaques est un calvaire.
Œuvre cinématographique monumentale, le film, d'une durée totale de 6 heures 42, est construit en quatre parties où tous les thèmes seront abordés (analyses psychologiques, éthiques, esthétiques, métaphysiques, géopolitiques, historiques) :
Le film est réputé pour la hardiesse de sa forme, la richesse des thèmes abordés et la complexité de son architecture.
Cette adaptation tire son origine du Guerre et Paix de King Vidor, sorti en 1956 et qui a connu un vif succès en URSS avec plus de 31 millions de spectateurs[5]. Tout comme le gouvernement soviétique, Sergueï Bondartchouk vit ce succès comme un affront : dans une lettre adressée à ses collègues et amis en 1961, il s'exclame : « Nous-mêmes ne serions pas capables de l'adapter ? C'est une honte devant le monde entier ! »[5] Vladimir Gardine avait déjà tourné une adaptation en 1915.
Les préparatifs de tournage commencent au milieu de 1961[réf. nécessaire] et le tournage démarre le , pour commémorer le 150e anniversaire de la bataille de Borodino[5]. Il dure quatre ans[5].
Selon le Livre Guiness des Records, la scène de la bataille de Borodino inclut environ 120 000 figurants/soldats, ce qui en fait une des plus grandes scènes de bataille jamais filmées. Par leurs conseils beaucoup de musées participèrent à la conception des costumes, ce qui en fait un des films les plus élaborés jamais conçus.
Dans la narration complexe de Tolstoï pour décrire l'invasion de la Russie par Napoléon, Bondartchouk a filmé quelques-unes des scènes de bataille les plus graphiques et les plus longues jamais vues auparavant ; pour l'une d'elles la scène dure 45 minutes. Par réalisme beaucoup de chevaux furent tués dans les scènes de guerre. Par conséquent, certaines villes américaines boycottèrent le film sous la pression de l'ASPCA.
Guerre et Paix fut filmé et diffusé en 70 mm. Le procédé était appelé Sovscope 70 en Union soviétique et en Europe. Aux États-Unis, le procédé s'appelait Todd-AO, c'était une caméra grand format avec 6-canaux avec le son stéréophonique. Les scènes d'action rapides furent difficiles à tourner avec une caméra 70 mm. Pour pallier ce handicap, plusieurs caméras spéciales légères furent créées pour les besoins du film (celles-ci peuvent être vues dans le Bonus DVD du film - Éditions Montparnasse 2011). Certaines caméras étaient suspendues sur des câbles pour traverser le champ de bataille. D'autres sur des bras articulés télécommandés.
Le film comporte 300 rôles
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