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unités d’élite de la Police nationale française, dissoutes en 2019 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les groupes d’intervention de la Police nationale (GIPN) étaient des unités d’élite de la Police nationale française. Les GIPN étaient destinés à intervenir dans des situations d'extrême violence ou à haut risque telles que les prises d'otages, les actes de terrorisme, les mutineries dans les prisons ou les interpellations d'individus dangereux ou de forcenés. La transformation des derniers GIPN situés en Outre-Mer en antennes du RAID, en , a marqué la fin de l'emploi de cette appellation.
GIPN Groupe d'intervention de la Police nationale | |
Écusson des GIPN | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Police nationale |
Fait partie de | Force d'intervention de la Police nationale |
Devise | « La cohésion fait la force » |
Mascotte | Cobra |
Commandant historique | Georges Nguyen Van Loc |
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Les premiers GIPN, alors au nombre de onze, ont été mis en place le , soit un an et demi avant le GIGN et treize ans avant le RAID.
La création des GIPN a été motivée par l'assassinat, en 1972, des athlètes israéliens pris en otages lors des Jeux olympiques de Munich. Le gouvernement français a souhaité se doter d'équipes de police capables d'intervenir dans des situations graves comme les prises d'otages, les attentats terroristes, les émeutes. Pour cela, il charge le commissaire divisionnaire Georges Nguyen Van Loc de créer le premier groupe à Marseille.
Le territoire métropolitain est alors découpé en zones de compétence pour chaque groupe d'intervention. En 1985, le nombre de GIPN est de sept. Les groupes métropolitains sont localisés dans les villes suivantes : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Rennes, Metz, Rouen, Toulouse puis Strasbourg. Puis, en 1992 et 1993, sont créés les GIPN de La Réunion et de la Nouvelle-Calédonie, ce qui porte le nombre de GIPN à neuf. Un dixième groupe est créé en 2007, afin de couvrir la zone Antilles-Guyane.
À compter du mois d', les sept GIPN métropolitains, situés dans les villes de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Rennes et Strasbourg, sont officiellement incorporés au sein du RAID et en deviennent ses antennes territoriales[1].
À l'issue de cette réforme, seuls les trois GIPN ultra-marins conservaient ainsi la dénomination d’origine[2] jusqu'à la transformation de celui de Nouméa en antenne du RAID, effective en , et celle des GIPN de Pointe-à-Pitre et Saint Denis de La Réunion, effective en [3],[4].
Les GIPN contribuaient à la lutte contre toutes les formes de criminalité, y compris en matière de terrorisme. À ce titre, ils prêtent assistance aux services de police et sont notamment chargés :
Il s’agit concrètement
Les GIPN disposaient d'une palette d'équipements individuels et collectifs leur permettant d'accomplir l'ensemble de leurs missions :
Les policiers des GIPN disposaient d'une large gamme d'armes et d'équipement, comme suit :
Les GIPN dépendaient de la direction générale de la Police nationale (DGPN).[réf. souhaitée]
Chaque GIPN était dirigé par un officier de police, assisté par un gradé du corps d'encadrement et d'application (brigadier, brigadier-chef, brigadier-major ou RULP). L'exécution des missions était confiée au chef de chaque GIPN, qui déterminait seul la conduite opérationnelle et les moyens engagés par son unité, tout en bénéficiant du concours des autres services de police déployés dans la même opération.
Pour pouvoir passer les tests d'entrée au GIPN, il fallait être au préalable, gardien de la paix ou officier, avoir été sélectionné sur dossier, avoir au moins trois ans d'ancienneté et moins de 40 ans (45 ans pour les officiers). Les sélections avaient lieu une fois par an et étaient communes avec celles du RAID. La première phase était constituée de prérequis physiques évalués par les délégations inter-régionales au recrutement et à la formation de la Police nationale (DIRF) : montée de corde, pompes, tractions, relevé de jambes, dips, test de Cooper et sprint (50m).
Une fois cette étape franchie et le dossier du candidat étudié, celui-ci était convoqué à une semaine de sélections physiques, psychotechniques et techniques d'un niveau très élevé. On y trouvait des tests psychologiques, de la conduite de véhicule, des parcours professionnels, du tir, de la natation, une marche commando, des tests de cran, de vertige, de claustrophobie, d'escalade, etc. Il y a également des tests de combat : au sol, en boxe anglaise, puis en pieds/poings. Les meilleurs candidats étaient retenus à la fin de la semaine et étaient soit affectés immédiatement, soit placés dans un « vivier » en attendant qu'une place se libère.
Ils suivaient tout au long de leur carrière un entraînement rigoureux et des évaluations continues vérifiant qu'ils avaient toujours le niveau requis.
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