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groupe de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le groupe Liberté de Saint-Nazaire est un groupe de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
Selon Jean-Jacques Monnier[1] , il est formé à sa création en mars 1943 de six sympathisants du Parti national breton (PNB) et de neuf jeunes issus des Bagadoù stourm (milice du PNB); pour eux l'anglophilie semble avoir été déterminante[2]. Ce groupe de résistants est majoritairement composé de jeunes membres des Bagadoù stourm de la région nazairienne probablement recrutés par René-Yves Creston, membre du réseau du musée de l'Homme[3] et par ailleurs collaborateur de L'Heure bretonne sous différents pseudonymes.
L'activité principale du groupe Liberté est le renseignement militaire. Les informations récoltées sont envoyées en Grande-Bretagne grâce à 2 postes radio récupérés en 1940 auprès de soldats écossais qui ont transité au camp de La Chapelle-Launay, près de Savenay et qui se sont liés d'amitié avec un des membres du groupe. Pour les services de renseignements britanniques, le nom de code du groupe est « Timoléon ».
À Pâques 1944, Paul Le Maguer, membre du groupe Liberté et ancien des Bagadoù stourm est arrêté par la Gestapo dans des circonstances mal connues : torturé, il meurt en déportation. Jean Chauvel, autre membre du réseau Liberté, également ancien des Bagadoù stourm, est assassiné dans les mêmes circonstances.
Le groupe Liberté a été le noyau du "Bataillon de la Poche" créé en 1944 sous l'autorité du Dr Verliac (Commandant Paulus) pour la libération de la poche de Saint-Nazaire qui n'interviendra qu'à la capitulation allemande en mai 1945. Il était le chef de la compagnie A, Madelein Mesnard étant le chef de la compagnie B du bataillon de la Poche en [4].
Le , douze membres du groupe Liberté combattant sur le front de Saint-Nazaire sont capturés par les Allemands. Paul Thébaud, de Pontchâteau, ancien membre des Bagadou Stourm, considéré comme le responsable du groupe, est condamné à mort. À Bouvron, il n'échappe à l'exécution que grâce à la capitulation allemande du . Dès la fin d'avril, le groupe est dispersé : l'un des chefs est envoyé à Cholet pour une formation d'un mois à l'école des cadres de Saint-Cyr. Un autre est envoyé dans le pays de Retz. Yann Joncour (1921-), l'un des derniers membres du groupe Liberté, est décédé à l'âge de 92 ans[5],[6].
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