Illkirch-Graffenstaden
commune française du département du Bas-Rhin De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Illkirch-Graffenstaden (prononcé [ilkiʁʃ gʁafənʃtadən] ou [ilkiʁç gʁafənʃtadən] ; Ìllkìrich-Gràffestàde en alsacien) est une commune française du sud de Strasbourg appartenant à l’Eurométropole de Strasbourg située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Elle fait partie de la région culturelle et historique d'Alsace. Ses habitants se nomment les Illkirchois[2].
Les deux villages distincts Illkirch et Graf(f)enstaden ont fusionné lors de la Révolution française. Elle est accolée à Strasbourg (quartier de la Meinau), Ostwald ainsi qu’à Geispolsheim, et traversée par la rivière Ill. De nombreux endroits de la ville et de ses environs (Ostwald notamment) ont été exploités par des carrières, formant de nombreux lacs.
Illkirch-Graffenstaden, située au sud de Strasbourg, est membre de l'Eurométropole de Strasbourg. Elle en est la troisième ville par le nombre de ses habitants (près de 27 000), la quatrième du Bas-Rhin et la sixième d'Alsace. Elle s'étend sur 22,21 km2.
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le canal du Rhone au Rhin, l'Ill, l'Andlau, le Rhin Tordu et la rivière Schwarzwasser[3],[Carte 1].
Le canal du Rhône au Rhin traverse la commune du nord au sud. D'une longueur de 133 km, il relie la Saône, affluent navigable du Rhône, au Rhin, par la vallée du Doubs et son prolongement en Haute Alsace jusqu'à Niffer sur le Rhin, un autre prolongement rejoignant Strasbourg par la canalisation de l'Ill[4].
L'Ill, d'une longueur de 217 km, prend sa source dans la commune de Winkel et se jette dans le Grand Canal d'Alsace à Offendorf, après avoir traversé 68 communes[5]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Ill sont données par la station hydrologique située sur la commune de Fegersheim. Le débit moyen mensuel est de 41,5 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 62 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 66,7 m3/s, atteint le [6].
L'Andlau, d'une longueur de 42 km, prend sa source dans la commune de Le Hohwald et se jette dans l'Ill sur la commune, après avoir traversé 21 communes[7].
Le Rhin Tordu, d'une longueur de 22 km, prend sa source dans la commune de Plobsheim et se jette dans l'Ill à Strasbourg, après avoir traversé quatre communes[8].
La rivière Schwarzwasser, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Eschau et se jette dans le Rhin en rive gauche à Strasbourg, après avoir traversé trois communes[9].
Trois plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le lac Achard, d'une superficie totale de 17,8 ha (13,4 ha sur la commune), l'étang du Baggersee (14,6 ha) et l'étang Hanfroeste (0,8 ha)[Carte 1],[10].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Ill Nappe Rhin ». Ce document de planification concerne la nappe phréatique rhénane, les cours d'eau de la plaine d'Alsace et du piémont oriental du Sundgau, les canaux situés entre l'Ill et le Rhin et les zones humides de la plaine d'Alsace. Le périmètre s’étend sur 3 596 km2. Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[11].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 638 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Strasbourg-Entzheim », sur la commune d'Entzheim à 6 km à vol d'oiseau[14], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,6 °C, atteinte le [Note 3],[15],[16].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,2 | 0 | 2,6 | 5,7 | 10,1 | 13,4 | 14,9 | 14,5 | 10,7 | 7,2 | 3,3 | 0,8 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 2,5 | 3,6 | 7,4 | 11,3 | 15,5 | 18,9 | 20,6 | 20,3 | 16,1 | 11,5 | 6,3 | 3,3 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,2 | 7,3 | 12,1 | 17 | 20,9 | 24,4 | 26,4 | 26,1 | 21,6 | 15,8 | 9,4 | 5,9 | 16 |
Record de froid (°C) date du record |
−23,6 23.01.1942 |
−22,3 15.02.1929 |
−16,7 04.03.1965 |
−5,6 21.04.1938 |
−2,4 11.05.1953 |
1,1 02.06.1936 |
4,9 07.07.1961 |
4,8 30.08.1998 |
−1,3 27.09.1943 |
−7,6 31.10.1950 |
−10,8 30.11.1973 |
−23,4 23.12.1938 |
−23,6 1942 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,5 10.01.1991 |
21,1 25.02.21 |
26,3 31.03.21 |
30 22.04.18 |
34,6 20.05.22 |
38,8 30.06.19 |
38,9 25.07.19 |
38,7 07.08.15 |
33,4 11.09.23 |
31 13.10.23 |
22,1 18.11.1926 |
18,6 31.12.22 |
38,9 2019 |
Ensoleillement (h) | 555 | 858 | 1 464 | 1 869 | 2 091 | 2 264 | 2 397 | 2 242 | 1 735 | 1 004 | 552 | 442 | 17 473 |
Précipitations (mm) | 35,4 | 34,1 | 38,6 | 41,8 | 77,2 | 68,5 | 71,9 | 61,3 | 54,6 | 59,5 | 47,6 | 45,2 | 635,7 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,2 −0,2 35,4 | 7,3 0 34,1 | 12,1 2,6 38,6 | 17 5,7 41,8 | 20,9 10,1 77,2 | 24,4 13,4 68,5 | 26,4 14,9 71,9 | 26,1 14,5 61,3 | 21,6 10,7 54,6 | 15,8 7,2 59,5 | 9,4 3,3 47,6 | 5,9 0,8 45,2 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[17]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Au , Illkirch-Graffenstaden est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française)[Note 4], une agglomération internationale regroupant 23 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[20],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,6 %), zones urbanisées (20,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,6 %), terres arables (13,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,9 %), eaux continentales[Note 7] (3,6 %), prairies (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), mines, décharges et chantiers (1,6 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Ces deux moyens de transport ont plusieurs points de correspondance entre eux. En 2013, un projet de BHNS reliant Ostwald à Illkirch-Graffenstaden est évoqué. Son coût est estimé à 7 millions d'euros. Les travaux devaient commencer en 2016 pour une mise en service en 2017, mais n'ont toujours pas débuté en .
La gare de Graffenstaden, sur la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Louis, est en fait située sur le territoire de la commune de Geispolsheim, au centre de la zone commerciale de la Vigie. Elle est gérée en partie par la région Grand-Est et la SNCF.
La ville est traversée par de nombreuses pistes cyclables. La liaison cyclable en site propre Strasbourg-Marckolsheim, partie du grand itinéraire cyclable européen EV15 (Véloroute Rhin) d'Andermatt à Rotterdam, est aménagée sur le chemin de halage du canal du Rhône au Rhin en bordure est de la ville. Par ailleurs, Illkirch-Graffenstaden est une étape de l'itinéraire cyclable franco-allemand de la piste des forts qui épouse l'ancienne ceinture de la place fortifiée de Strasbourg sur 85 kilomètres.
Illkirch, signifie en allemand l'église de l'Ill, la rivière attenante à la commune.
Durant la période de rattachement de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand (1871-1918), la commune était appelée Illkirch-Grafenstaden (avec un f en moins). Ce nom est toujours usité en allemand. Illkirch est souvent utilisé pour nommer plus simplement la ville, autant afin de raccourcir le nom qu'à cause de la difficulté pour un francophone de la prononciation correcte de consonance allemande.
Illkirch-Graffenstaden fut fondée à l’époque des Francs. La date précise reste difficile à déterminer. La commune a connu plusieurs noms au cours de son histoire : Ellofanum (720), Illechilechen (826), Illenkirche (845), Illekiriche (920), Illachirecha (1163), Illenkirchen (1172) et enfin Illkirch qui s’est maintenu jusqu'à nos jours. Le nom est dû à une église (Kirche en allemand) qui aurait été construite au bord de l’Ill. La commune est le fruit de la fusion de deux villages existant depuis le Moyen Âge : Illkirch et Graffenstaden. Le centre historique d'Illkirch se développe autour de son église[24], l'actuelle paroisse protestante sise place du Temple. Graffenstaden se développe plus au sud, sur la rive est de l'Ill dont un pont permet d'effectuer la traversée.
Autrefois, une partie de la ville était vigneronne (cf. rue des Vignes).
Les pêcheurs d'Illkirch célébraient traditionnellement la Pentecôte en organisant une procession dans la ville de Strasbourg. Au cours de celle-ci les pêcheurs strasbourgeois, membres de la corporation strasbourgeoise des pêcheurs, s'amusaient à railler leurs homologues illkirchois en courant dans la ville en chantant, en sifflant et en agitant des saumons. Les moqueurs furent avertis et on leur promit une amende de 5 livres en cas de récidive. L'évènement révèle sans doute une rivalité entre les pêcheurs de la ville et ceux des communes alentour.
De nombreux biens sis à Illkirch et à Graffenstaden appartenaient au lignage noble strasbourgeois des Zorn. C'est notamment le cas d'un bac qui effectuait la liaison entre Graffenstaden et Hundsfelden (une commune disparue sise autrefois au sud de Kehl). Souvent préféré au bac de la Robertsau ayant tendance à être inutilisable en cas d'avaries liées au Rhin (sécheresses ou inondations), le bac de Graffenstaden représentait un intérêt financier.
En 1369, Charles IV (empereur du Saint-Empire) transfère les biens de la famille Zorn sis à Illkirch, Graffenstaden et Illwickersheim à un autre lignage noble strasbourgeois : les Erbe. En 1415, Sigismond de Luxembourg rétrocède leurs biens aux Zorn. Une querelle éclate entre les deux familles. Pour y remédier, les villages d'Illwickersheim, d'Illkirch et de Graffenstaden sont engagés à la Ville impériale libre de Strasbourg en 1418[25]. Le 7 juin 1420, les Zorn demandent un procès pour régler définitivement la querelle, mais les principaux membres de la famille s'engagent en 1420 dans une rébellion contre le conseil de Strasbourg et quittent la ville. Les villages sont tous les trois annexés définitivement en 1421. L’événement est sanctionné postérieurement par un acte de vente signé par les familles Zorn et Erbe[26].
Les deux communes se développent le long de la route de Colmar (l'actuelle route de Lyon). Elles fusionnent pour des raisons économiques entre 1790 et 1794, alors qu'on identifie encore deux noyaux urbains bien distincts sur la carte de Cassini cinquante années auparavant.
Il faut attendre 1866 et la carte d'état major de Strasbourg pour avoir accès à une première cartographie précise d'Illkirch et de Graffenstaden. La commune présente une très forte discontinuité du bâti entre ses deux noyaux urbains. Ils sont séparés par un espace agricole conséquent. Progressivement, à mesure que le nombre d'habitants augmente, l'espace agricole situé actuellement entre la route de Lyon et la route Burkel s'urbanise. En 1950, cet ancien espace agricole est entièrement urbanisé.
Après la Première Guerre mondiale, l’industrie principale de la ville fut la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM) qui fabriquait des machines-outils et des locomotives.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le groupe de résistance « Feuille de Lierre » fut constitué en grande partie d'ouvriers et d'apprentis de la SACM.
Elle subsiste encore aujourd'hui en entreprise très restreinte[27], fabricant de machines-outils modernes (fraiseuses) pour le monde entier. Le site abrite également l'entreprise Flender Graffenstaden, spécialisée dans la fabrication d’engrenages depuis plus de 60 ans[28].
De loin la plus grande part de la grande usine, Onseri fabrik (Notre fabrique), est devenue un centre commercial, d’agences et même de lotissements (le nom de l'ancienne station de bus à proximité est Graffenstaden Usine en souvenir de cette usine, aujourd'hui devenue la station Cours de l'Illiade). De nos jours, en raison du déclin de ce secteur dû à la modernisation et des imports, Illkirch-Graffenstaden développe plutôt le secteur tertiaire et les services.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Liste des maires avant 1953
| ||||
Charles Reichenshammer[32] (1906-1988) |
MRP puis CD |
Vétérinaire Conseiller général de Geispolsheim (1945 → 1973) | ||
André Durr | UDR puis RPR |
Enseignant Député de la 3e circonscription du Bas-Rhin (1978 → 1986) Député du Bas-Rhin (1986 → 1988) Député de la 4e circonscription du Bas-Rhin (1988 → 1995) Conseiller général d'Illkirch-Graffenstaden (1973 → 1992) | ||
Jacques Bigot[33] | PS | Avocat Sénateur du Bas-Rhin (2014 → 2020) Conseiller régional d'Alsace (1998 → 2010) Président de Strasbourg Eurométropole (2008 → 2014) Démissionnaire | ||
Claude Froehly | PS | Contrôleur des impôts Conseiller général d'Illkirch-Graffenstaden (2011 → 2015) | ||
[34] | En cours (au ) |
Thibaud Philipps[35] | LR | Cadre de direction Conseiller régional du Grand Est (2021 → ) Vice-président du conseil régional (2023 → ) |
La commune s'est vu décerner les prix suivants :
Elle n'est actuellement jumelée avec aucune autre commune.
Ces bâtiments se situent sur le campus d'Illkirch au sein du pôle technologique Le Parc d'Innovation.
Plusieurs composantes de l'université de Strasbourg sont présentes sur le campus :
D'autres établissements y sont aussi présents :
Le centre de chirurgie orthopédique et de la main (CCOM), ex-centre de traumatologie général, rattaché aux hôpitaux universitaires de Strasbourg est implanté à Illkirch-Graffenstaden, a été transféré à l’hôpital d’Hautepierre.
Actuellement, l’ancien site du centre de traumatologie est en cours de réhabilitation. Il est devenu le siège de l’UGECAM.
La commune bénéficie d'un commissariat de police.
La commune dispose d'un tribunal d'instance.
Le quartier Leclerc est construit au milieu des années 1960. Il a accueilli le 12e régiment d'artillerie (12e RA) de 1966 à 1976 puis le 1er régiment du génie (1er RG) de 1976 jusqu'à sa dissolution en juin 2010.
Depuis avril 2010, le quartier Leclerc est occupé par le 291e Jägerbataillon (JgBtl 291), seule unité de la Bundeswehr stationnée en France dans le cadre de la brigade franco-allemande. La 2e compagnie de commandement et de transmissions blindée (2e CCTB) y est également installée depuis le .
Un dépôt de munitions se trouvait dans la forêt de la commune. Il est fermé en 1980. Depuis 2010, il est utilisé par le 291e Jägerbataillon comme terrain d'entraînement pour combattre en forêt et en agglomération.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 8].
En 2021, la commune comptait 27 118 habitants[Note 9], en évolution de +1,93 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
27 118 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune, un peu moins que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (35,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,2 %) est supérieur au taux départemental (24,5 %).
En 2018, la commune comptait 12 848 hommes pour 13 982 femmes, soit un taux de 52,11 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,36 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 1,7 | |
7,1 | 9,6 | |
15,3 | 17,8 | |
19,5 | 19,8 | |
19,8 | 17,9 | |
22,1 | 18,3 | |
15,6 | 14,9 |
Les magazines suivants sont distribués gratuitement aux Illkirchois :
La ville d'Illkirch-Graffenstaden possède un technopôle spécialisé dans les biotechnologies et les technologies de l'information : le Parc d'innovation. Il accueille le pôle de compétitivité Alsace Biovalley, labellisé pôle à vocation mondial. Il comprend notamment un IUT (IUT Robert-Schuman), deux écoles d'ingénieurs (Télécom Physique Strasbourg et ESBS), la faculté de pharmacie de Strasbourg, de nombreux laboratoires privés et publics ainsi que de nombreuses entreprises innovantes.
On y trouve également d'autres secteurs d'activités, avec des entreprises comme Puma, Kodak, Unilog, Air France et Alcatel-Lucent qui y possède un bâtiment d'une surface utile de 67 000 m2 depuis 1988, tout près du Parc d'innovation. Des centrales photovoltaïques pourraient voir le jour sur une ballastière en friche de la commune[46], ce qui suscite la grande méfiance de l'association écologiste Alsace Nature[47].
La commune dispose en outre de deux grands centres commerciaux: le Centr'Ill et le Centre Commercial Auchan-Baggersee. Le premier est construit sur les friches industrielles d'une ancienne usine SACM (dont il a conservé la structure extérieure) et situé au coeur de la commune à proximité de l'arrêt de tramway "Cours de l'Illiade". Le second est situé à l'extrémité Nord de la commune, en bordure de Strasbourg et à proximité de l'arrêt "Baggersee", du nom du lac à proximité.
Temple protestant d'Illkirch[49]
Les armes d'Illkirch-Graffenstaden se blasonnent ainsi : |
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