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gouvernement tunisien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gouvernement Najla Bouden
Gouvernement Ahmed Hachani
Gouvernement Kamel Madouri
Président de la République | Kaïs Saïed |
---|---|
Chef du gouvernement |
Najla Bouden (2021-2023) Ahmed Hachani (2023-2024) Kamel Madouri (depuis 2024) |
Législature | IIIe législature (depuis 2023) |
Formation | |
Durée | 3 ans, 1 mois et 10 jours |
Coalition | Indépendant |
---|---|
Ministres | 25 |
Secrétaires d'État | 5 |
Femmes | 9 |
Hommes | 21 |
Le gouvernement Najla Bouden, Ahmed Hachani, puis Kamel Madouri est le gouvernement de la Tunisie depuis le . Il est dirigé par Najla Bouden puis par Ahmed Hachani à partir du et enfin par par Kamel Madouri à partir du . Il succède à celui de Hichem Mechichi.
Le , le président Kaïs Saïed, invoquant l'article 80 de la Constitution, limoge le gouvernement Hichem Mechichi avec effet immédiat[1].
Dans la nuit du 23 au , la présidence annonce la prolongation sine die de la suspension du Parlement[2]. Le , Saïed confirme par décret le prolongement des décisions ainsi que la dissolution de l'Instance provisoire chargée du contrôle de la constitutionnalité des projets de loi, et décide de suspendre les salaires et les bénéfices accordés au président de l'Assemblée des représentants du peuple et ses membres[3], et s'octroie le droit de gouverner par décret, récupérant de facto le pouvoir législatif[4],[5]. Sa décision est critiquée par la plupart des partis, dont le Courant démocrate et Ennahdha, mais il conserve le soutien du Mouvement du peuple[6]. Le , 2 000 personnes, majoritairement des partisans d'Ennahdha et de la Coalition de la dignité, manifestent contre ses décisions[7],[8].
Le , le président charge Najla Bouden de former un nouveau gouvernement. Elle est la première femme à accéder à cette fonction, en Tunisie et dans le monde arabe[9]. Le , elle prête serment avec les membres de son gouvernement devant le président de la République[10].
Le , Najla Bouden nomme Amel Adouani comme porte-parole du gouvernement[11]. Le lendemain, cette dernière est démise de ses fonctions[12],[13]. Le , c'est le ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, Nasreddine Nsibi, qui devient porte-parole[14].
Le , la démission de la secrétaire d'État chargée de la Coopération internationale Aïda Hamdi est acceptée par le président de la République[15].
Le , le président Kaïs Saïed annonce le limogeage de Fadhila Rebhi, ministre du Commerce et du Développement des exportations[16], remplacée par Kalthoum Ben Rejeb le [17]. Le , les ministres Fethi Sellaouti (Éducation) et Mahmoud Elyes Hamza (Agriculture, Ressources hydrauliques et Pêche) sont à leur tour limogés et remplacés par Mohamed Ali Boughdiri et Abdelmonem Belaâti[18]. Le , c'est le ministre Othman Jerandi (Affaires étrangères) qui est limogé et remplacé par Nabil Ammar[19]. Le , Ridha Gabouj est nommé secrétaire d'État chargé des Eaux auprès du ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche[20]. Le , le président de la République met fin aux fonctions de Nasreddine Nsibi, ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi et porte-parole du gouvernement[21], et nomme Mounir Ben Rjiba comme secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangers, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger[22]. Le , le ministre de l'Intérieur Taoufik Charfeddine annonce sa démission pour raisons familiales ; il est remplacé le jour même par Kamel Feki[23]. Le , Neila Gonji, ministre de l'Industrie, de l'Énergie et des Mines, est démise de ses fonctions par décret présidentiel[24]. Bouden est remplacée par Ahmed Hachani dans la nuit du au peu avant minuit[25].
Le , le président nomme de nouveaux ministres et secrétaires d'État[26]. Le , le président limoge les ministres du Transport et des Affaires culturelles, ils sont remplacés respectivement à titre intérimaire par les ministres de l'Équipement et de l'Habitat ainsi que de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique[27]. Le , c'est au tour du ministre de l'Éducation d'être demis de ses fonctions ; il est remplacé par Saloua Abassi[28]. Le , Khaled Nouri est nommé ministre de l'Intérieur en remplacement de Feki, Kamel Maddouri ministre des Affaires sociales en remplacement de Malek Ezzahi et Sofien Ben Sadok secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur chargé de la Sécurité nationale[29].
Le , Hachani est limogé de son poste de chef du gouvernement et remplacé par le ministre des Affaires sociales, Kamel Madouri[30]. Le , le gouvernement est remanié avec l'entrée de 19 nouveaux ministres et trois secrétaires d'État[31],[32].
Image | Fonction | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|
Chef du gouvernement | Najla Bouden | Indépendante |
Image | Fonction | Ministre de rattachement | Nom | Parti | |
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Secrétaire d'État chargée de la Coopération internationale | Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger | Aïda Hamdi | Indépendante |
Image | Fonction | Nom | Parti | |
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Chef du gouvernement | Ahmed Hachani | Indépendant |
Image | Fonction | Ministre de rattachement | Nom | Parti | |
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Secrétaire d'État | Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger | Mounir Ben Rjiba | Indépendant | ||
Secrétaire d'État chargé des Petites et Moyennes entreprises | Ministre de l'Économie et de la Planification | Samir Abdelhafidh | Indépendant | ||
Secrétaire d'État chargé des Eaux | Ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche | Ridha Gabouj | Indépendant | ||
Secrétaire d'État chargé de la Transition énergétique | Ministre de l'Industrie, de l'Énergie et des Mines | Wael Chouchène | Indépendant | ||
Secrétaire d'État chargé des Entreprises communautaires | Ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi | Riadh Chaoued | Indépendant |
Image | Fonction | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|
Chef du gouvernement | Kamel Madouri | Indépendant |
Image | Fonction | Ministre de rattachement | Nom | Parti | |
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Secrétaire d'État chargé de la Sûreté nationale | Ministre de l'Intérieur | Sofien Bessadok | Indépendant | ||
Secrétaire d'État | Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger | Mohamed Ben Ayed | Indépendant | ||
Secrétaire d'État chargé des Eaux | Ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche | Hamadi Habib | Indépendant | ||
Secrétaire d'État chargé de la Transition énergétique | Ministre de l'Industrie, de l'Énergie et des Mines | Wael Chouchène | Indépendant | ||
Secrétaire d'État chargée des Entreprises communautaires | Ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi | Hasna Jiballah | Indépendante |
Le gouvernement compte initialement dix femmes sur 26 membres (38,46 %) : Najla Bouden, chef du gouvernement, Leïla Jaffel, ministre de la Justice, Sihem Boughdiri, ministre des Finances, Neila Gonji, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, Fadhila Rebhi, ministre du Commerce et du Développement des exportations, Sarra Zaâfrani, ministre de l'Equipement et de l'Habitat, Amel Moussa Belhaj, ministre de la Famille, de la Femme, de l'Enfance et des Seniors, Hayet Guettat, ministre des Affaires culturelles, Leila Chikhaoui, ministre de l'Environnement et Aïda Hamdi secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger chargée de la Coopération internationale.
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