Kaala-Gomen
commune française de la collectivité sui generis de la Nouvelle-Calédonie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Kaala-Gomen [kala ɡɔmɛn] est une commune française de Nouvelle-Calédonie, sur la RT1, à 18 km au sud de Koumac, à 50 km au nord de Voh, et à 356 km de Nouméa.
Kaala-Gomen | |||
![]() Ilôt Devert (ou Devered). | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Collectivité | Nouvelle-Calédonie | ||
Province | Province Nord | ||
Aire coutumière | Hoot Ma Waap | ||
Maire Mandat |
Alain Levant 2020-2026 |
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Code postal | 98817 | ||
Code commune | 98810 | ||
Démographie | |||
Population municipale |
1 803 hab. (2019 ) | ||
Densité | 2,5 hab./km2 | ||
Ethnie | Kanak : 73 % Européens : 11,3 % Métis : 4,6 % Wallisiens-Futuniens : 0,9 % Asiatiques : 0,8 % Ni-Vanuatu : 0,5 % Tahitiens : 0,3 % Autres : 8,6 % |
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Géographie | |||
Coordonnées | 20° 40′ 20″ sud, 164° 22′ 58″ est | ||
Altitude | Min. 0 m Max. 1 092 m |
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Superficie | 718,2 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
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Le nom de cette commune est tiré de celui d'une montagne et de la tribu de Gomen. La ville a été fondée sur son emplacement actuel en 1899, dotée d'une commission municipale nommée par le gouvernement, devenue conseil municipal élu en 1961 et en commune à part entière en 1969.
Kaala-Gomen abrite également le village de Ouaco, connu pour la conserverie de bœuf du même nom qui s'y trouve et les mines de nickel exploitées par la Société minière du Sud Pacifique (SMSP). Le village peut-être visité lors des journées annuelles du patrimoine.
La commune fait partie de l'aire coutumière Hoot ma Waap. Le langage utilisé est le yuanga. Beaucoup de gens le parle comme la tribu de bondée et paimboa il parle la même langue mais des mots ne se disent pas pareil ainsi que wemou weol qui se situe au font de la chaine avec pagou.
Le point culminant de la commune est le massif d'Ouazangou-Taom (1 092 m).
Kaala-Gomen dispose d'un port, d'un phare sur l'îlot Devered, d'un aérodrome, d'un relais de télévision à Wala et d'un hippodrome à Ouaco.
Les communes limitrophes sont :
Bwapanu est le nom kanak de la commune de Kaala-Gomen. Mais parfois on entend aussi "Gömé".
Les expéditions militaires de Guillain en 1865 participent à l'installation européenne, à la constitution du domaine de Ouaco, jusqu'à 30.000 hectares, aux expulsions, et à la dispersion des réfugiés, entre Voh et Koumac.
En 1878, les kanak Gomen refusent le service de l'Autorité.
En 1886 est créée à Ouaco l'usine de conservation de viande pour l'armée.
Une part importante des causes de la révolte kanak de 1917 réside dans le foncier : expropriations, spoliations, attributions de terres infertiles. La communauté kanak de la pointe Paagoumène, à Gomèn, vers 1900, a vu le suicide rituel de son chef, à l'époque du gouverneur Paul Feillet, selon le pasteur Delord.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1961 | 1971 | Raymond Clavier | Union calédonienne | |
1971 | 1983 | Gaston Jizdny | ||
1983 | 2014 | Alain Levant | Divers indépendantiste puis FCCI puis divers indépendantiste |
Professeur honoraire |
2014 | 2020 | Hervé Maguei Tein-Taouva | FLNKS-UC | |
2020 | En cours | Alain Levant | Professeur honoraire | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1956. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee, mais la loi relative à la démocratie de proximité du a, dans ses articles consacrés au recensement de la population, instauré des recensements de la population tous les cinq ans en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Mayotte et dans les îles Wallis-et-Futuna, ce qui n’était pas le cas auparavant[1]. Ce recensement se fait en liaison avec l'Institut de la statistique et des études économiques (ISEE), institut de la statistique de la Nouvelle-Calédonie. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[2], les précédents recensements ont eu lieu en 1996, 1989, 1983, 1976, 1969, 1963 et 1956.
En 2019, la commune comptait 1 803 habitants[Note 1], en diminution de 11,31 % par rapport à 2014 (Nouvelle-Calédonie : +0,98 %).
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 033 | 1 803 | - | - | - | - | - | - | - |
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