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général britannique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
John Bagot Glubb (surnommé Glubb Pacha), né le à Preston dans le Lancashire et mort le dans le Sussex, est un militaire britannique, général de corps d’armée (lieutenant-général). Il s'illustre notamment comme commandant de la Légion arabe pendant la guerre israélo-arabe de 1948.
John Bagot Glubb | ||
Glubb Pacha (1953) | ||
Surnom | Glubb Pacha | |
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Naissance | Preston, Royaume-Uni |
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Décès | (à 88 ans) Mayfield and Five Ashes (en), East Sussex, Royaume-Uni |
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Origine | Britannique | |
Allégeance | Royaume-Uni Jordanie |
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Arme | British Army | |
Grade | Lieutenant général (Grades de l'armée britannique) |
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Années de service | 1915 – 1956 | |
Commandement | Royal Engineers Légion arabe |
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Conflits | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale, Guerre israélo-arabe de 1948-1949 |
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John Bagot Glubb naît en 1897[1]. Il sort major de sa promotion de l'Académie militaire royale de Woolwich et est nommé sous-lieutenant du Génie le [2]. Lieutenant en 1916, avec rang de capitaine, il sert en France pendant la Première Guerre mondiale. Il est blessé au menton par un éclat d’obus et reçoit la Military Cross le [3] ; les séquelles de cette blessure lui vaudront son surnom arabe Aral-Abu Huneik (« l’homme à la mâchoire raccourcie »)[1].
Il commence à servir au Moyen-Orient en 1920, en Irak, pays alors placé sous mandat britannique à la suite du démantèlement de l'Empire ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale. De là, il se rend en Transjordanie en 1924, en traversant seul à dos de chameau le désert syrien[1]. Il y rencontre l’émir Abdallah. Ce dernier, intéressé par les connaissances de Glubb en matière de coutumes bédouines, le prend à son service pour recruter des Bédouins pour la police transjordanienne. Les premiers temps sont peu fructueux, mais à force de patience, Glubb parvient à être accepté par les Bédouins, notamment la tribu des Howeitat, qui s’engagent à mettre fin aux raids en 1931[4].
Entretemps, en , il devient major dans la Légion arabe, où il dirige la patrouille du désert, composée de Bédouins, avec laquelle il parvient à mettre un terme aux raids tribaux en 1932[5]. Il prend la direction de la Légion arabe transjordanienne en 1939, succédant ainsi à Frederick Peake[4]. En 1941, commandant la Légion arabe, il participe à la guerre anglo-irakienne puis à la campagne de Syrie, pays alors contrôlé par les forces du gouvernement français de Vichy, au côté des Forces britanniques et des Forces françaises libres (FFL)[6].
À partir de 1952, les relations de John Bagot Glubb avec le nouveau roi Hussein de Jordanie commencent à se dégrader, en particulier en matière de politique de défense et de promotion d'officiers arabes au sein de la Légion, ces derniers considérant le processus d’arabisation trop lent[7]. Il est renvoyé de son commandement le , après dix-sept années passées à la tête de la Légion. Cette décision matérialise la volonté du royaume de prendre le plein contrôle de ses forces armées[8].
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