Gimel-les-Cascades

commune française du département de la Corrèze De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Gimel-les-Cascades est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Faits en bref Administration, Pays ...
Gimel-les-Cascades
Gimel-les-Cascades
Le bourg de Gimel.
Blason de Gimel-les-Cascades
Blason
Gimel-les-Cascades
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Tulle
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tulle Agglo
Maire
Mandat
Alain Sentier
2020-2026
Code postal 19800
Code commune 19085
Démographie
Gentilé Gimelois
Population
municipale
768 hab. (2021 en évolution de −1,03 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 18′ 01″ nord, 1° 51′ 05″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 606 m
Superficie 20,86 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Tulle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Naves
Législatives Première circonscription
Localisation
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Gimel-les-Cascades
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Gimel-les-Cascades
Liens
Site web gimellescascades.fr
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    Ses habitants sont appelés les Gimelois(es).

    Géographie

    La commune est située dans le Massif central et arrosée par la Montane qui lui sert de limite au sud-ouest en la séparant de Chanac-les-Mines.

    Elle est traversée par l'autoroute A89 (dont l'échangeur no 21 se trouve sur le territoire communal ainsi que le viaduc du Chadon), la route départementale 1089 (l'ancienne route nationale 89) et les routes départementales 53, 53E3 et 53E4, ainsi que la 26 et la 978 au sud-est.

    À vol d'oiseau, le bourg de Gimel est situé à sept kilomètres au nord-est de Tulle et huit kilomètres au sud de Corrèze.

    Communes limitrophes

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    Entrée du village.

    Climat

    Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 258 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tulle à km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 236,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Au , Gimel-les-Cascades est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tulle, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,3 %), prairies (19,4 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 2] (1,4 %)[12].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Gimel-les-Cascades est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Corrèze et la Montane. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999 et 2001[15],[13]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Corrèze amont », approuvé le [16].

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    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gimel-les-Cascades.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 416 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 123 sont en aléa moyen ou fort, soit 30 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

    Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[18].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[13].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Gimel-les-Cascades est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

    Économie

    Histoire

    En 1595, pendant les Guerres de religion une troupe de ligueurs s'empare de Gimel.

    En 1974, la commune de Gimel prend le nom de Gimel-les-Cascades.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 2001 (réélu en mars 2014) En cours Alain Sentier   Professeur des écoles
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    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[21].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2021, la commune comptait 768 habitants[Note 3], en évolution de −1,03 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

    Davantage d’informations - ...
    2015 2020 2021 - - - - - -
    776782768------
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    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    911610755825886914907998969
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9319839799191 1471 0721 031958993
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    911920846748653644583581593
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    601558494553655630670679720
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Les cascades de Gimel

    Gimel est surtout connu pour ses cascades, propriété privée, visitable. La Montane, affluent de la Corrèze, dévale en trois chutes successives pour un dénivelé total de 143 mètres : le Grand saut, la Redole et la Queue de cheval qui plonge dans le gouffre de l'Inferno[26].

    L'église Saint-Pardoux de Gimel-les-Cascades

    L'église Saint-Pardoux date du XVe siècle ; elle possède un clocher à peigne et est surtout célèbre pour son trésor dans une petite salle à gauche en entrant.

    L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2009[27].

    • Le trésor se compose de plusieurs pièces, notamment :
      • une châsse en émail de Limoges datant du XIIe siècle contenant les reliques de saint Étienne. Elle est classée monument historique depuis 1891. Elle est protégée derrière une vitre épaisse, car elle fut volée puis retrouvée.
      • un buste-reliquaire de saint Dumine en argent repoussé et ciselé datant du XVe siècle, dans une autre vitrine.

    À voir aussi dans l'église :

    • des fresques du XIIIe siècle qui ornent le chœur,
    • une pietà du XVe siècle.

    Les ruines du château

    Il ne reste que des ruines du château dit de La Roche Haute surplombant le bourg ; il fut le théâtre en 1594 d'un siège de l'armée royale contre le seigneur de Gimel qui dut se rendre. Le château fut démoli à cette occasion.

    L'église Saint-Étienne de Braguse

    En aval des cascades, surplombant un méandre de la Montane, se trouvent les restes de l'église Saint-Étienne de Braguse, édifiée au VIe siècle, puis église paroissiale au XIIe siècle et désaffectée au XVIIIe siècle. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1926[28].

    Autres sites et monuments

    Sur la place principale du bourg, la minuscule chapelle Notre-Dame-du-Rosaire (ou des Pénitents blancs) a été implantée au XVIIIe siècle. Elle est décorée d'un grand tableau représentant une Déploration du Christ qui porte une inscription en bas à gauche, Adèle de Kérado d'après Carrache. Toujours dans le village, une croix de style XIIIe siècle a été installée par la commune en 1865. Une autre croix remarquable peut également se découvrir au cimetière situé à 500 mètres du bourg.

    En amont du site des cascades, la Montane contourne le bourg par l'est. Un ancien pont à péage y est flanqué d'une maison au toit de chaume. En aval de ce pont, le site des Cascadelles présente un ruisseau qui rejoint la Montane après une petite chute d'eau. En bordure du parc Vuillier, une statue de la Vierge à l'Enfant surplombe la cascade du Grand Saut.

    Après les trois chutes d'eau importantes du site des cascades, la Montane se précipite dans la vallée de Gimel et il existe une quatrième cascade.

    Économie

    L'entreprise Monteils et Fils est le dernier fabricant de paillons de seigle utilisés dans l'affinage de fromages, le Saint-nectaire[29].

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Léger Combret de Marcillac (1789-1866) est un homme politique né à Gimel.
    • Gaston Vuillier (1845-1915), dessinateur, peintre, auteur d'ouvrages sur les pays méditerranéens. Il s'est installé à Gimel en 1892 et y est mort. Il s'est battu pour la sauvegarde du site des cascades et a aménagé le parc qui les entoure et qui porte son nom.

    Héraldique

    Davantage d’informations Blason, Détails ...
    Thumb Blason
    Burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout[30].
    Détails
    Armes de la famille de Gimel, adoptées par la municipalité en 1978.
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    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Notes et références

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