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haut fonctionnaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gilles Ménage, né le à Bourg-la-Reine (Seine) et mort le [1], est un haut fonctionnaire français.
Directeur de cabinet du président de la République française | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Gilles Marie Marcel Ménage |
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Après ses études à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'École nationale d'administration (1967-1969), Gilles Ménage occupe successivement les postes de sous-préfet, directeur de cabinet du préfet de Tarn-et-Garonne, puis de directeur de cabinet du préfet de la région du Limousin et de préfet de la Haute-Vienne. Après avoir été conseiller technique puis chef de cabinet du secrétaire d'État aux Postes et Télécommunications, de 1974 à 1975, il est chargé de mission auprès du préfet de Paris de 1975 à 1977, puis directeur de cabinet du préfet de Paris de 1977 à 1981.
Appelé à la présidence de la République sous François Mitterrand, il y exerce les fonctions de conseiller technique au secrétariat général de la présidence de la République entre 1981 et 1982. Il est alors nommé directeur de cabinet adjoint de la présidence de la République, période pendant laquelle il sera nommé préfet (en service détaché). Il est également chargé par François Mitterrand de lui fournir des listes de fonctionnaires professionnels et loyaux, quelles que soient leurs opinions politiques. C'est lui qui propose le nom de Guy Fougier comme préfet de Police de Paris[2].
En 1988, et jusqu'à 1992, il est directeur de cabinet de la présidence de la République. Il quitte l'Élysée pour devenir président d'Électricité de France jusqu'en 1995.
En 1997, il fait condamner Paul Barril pour diffamation[3].
À partir de 2003, et après avoir été à plusieurs reprises candidat non-élu à l'élection municipale de Penne-d'Agenais, il est le secrétaire-général de l'Institut François-Mitterrand.
En 2005, il est condamné à une peine de prison avec sursis et à une amende de 5 000 euros pour « atteinte à l'intimité de la vie privée » dans le cadre de l'affaire des écoutes de l'Élysée. Fin , cette condamnation est confirmée par la Cour de cassation[4],[5].
En 2009, il accède à la présidence du club de rugby de l'ASPSS (Association sportive de Penne et de Saint-Sylvestre).
Il meurt « brutalement » le , jour de son 74e anniversaire[1].
Dans l'ouvrage Hallier l'Edernel jeune homme, paru en 2016[6], il est décrit comme l'un des « complices, hommes de main, de paille et de grain » du « gangster de haut vol » Mitterrand qui « semblent aspirer à prolonger leur séjour terrestre, peut-être par crainte de l'enfer « sur mesure » qu'ils savent encourir ». Jean-Edern Hallier le considérait comme « particulièrement nul »[7].
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