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Gilbert Marie Prisye, né le à Nevers (Nièvre), mort le à Nevers (Nièvre), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Gilbert Marie Prisye | ||
Naissance | à Nevers (Nièvre) |
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Décès | (à 64 ans) à Nevers (Nièvre) |
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Origine | France | |
Arme | Intendance militaire | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1773 – 1816 | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d’honneur | |
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Il entre en service le , comme sous-lieutenant au régiment de La Fère-infanterie, et il devient lieutenant le , puis capitaine le , avant de passé au service de la Belgique en 1790, avec le grade de major.
Rentré en France, après dix-huit mois d’absence, il est nommé capitaine aide de camp du général Servan le . Affecté à l’armée du Var, il passe lieutenant-colonel le , au 53e régiment d’infanterie, et il est nommé adjudant-général chef de bataillon le . Adjudant-général chef de brigade le suivant, il sert en cette qualité à l’armée des Alpes, et résiste trois semaines à un ennemi supérieur en nombre.
Le , l'adjudant-général Gilbert Prisye, à la tête d’une brigade composée des 2e bataillon de volontaires de la Haute-Loire, 4e bataillon de chasseurs (ci-devant Corses), 4e et 6e bataillons de volontaires de l'Ain, participe à la bataille de Valmeinier et au combat de Pierre-Benoît, et oblige les Piémontais à regagner les vallées d'Aoste, de Suse et de Pragela, empêchant ainsi sa jonction avec les rebelles de Lyon. Les représentants du peuple et le général Kellermann le proposent alors au gouvernement pour le grade de général de brigade, qui lui a été conféré provisoirement, mais cette promotion n’est pas confirmée, et huit jours après cette expédition le , un arrêté le suspend de ses fonctions comme ci-devant noble, ce qui est inexact.
Il est réintégré le , à l’armée des Alpes, et en 1796, il fait partie de l’armée de l’Intérieur. Chef d’état-major de la 17e division militaire à Paris en l’an V, il sert de l’an VI à l’an IX à l’armée du Rhin, où il s’acquitte avec intelligence de diverses missions importantes. Il est nommé inspecteur aux revues le , et il reçoit comme affectation Saint-Domingue, mais vu la situation de l’île, il est envoyé le , à l’armée d’Helvétie, pour y diriger le service des revues. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et le , il est affecté à la 6e division militaire. Le , il est employé dans la 8e division militaire à Marseille, puis il passe le , à l’armée de Dalmatie, avant de rejoindre le , la Grande Armée et le toujours de la même année l’armée d’Italie.
En 1807, il retourne en Dalmatie, et de 1808 à 1810, il sert en Illyrie. Envoyé à l’armée de Catalogne le , il ne rentre en France qu’après la dissolution de l’armée du midi de l’Espagne. Le , il est envoyé de nouveau à la 8e division militaire, et au mois de , il passe au 2e corps d’observation du Var. Le , le général Partouneaux adresse à Paris le rapport suivant sur l’inspecteur aux revues Prisye « Homme d’une très grande moralité, très entendu dans sa partie, et respectable sous tous les rapports ; mais le retour de Napoléon de l’île d’Elbe a fait sur lui une telle sensation que, depuis lors, sa tête ses dérangée et se dérange chaque jour davantage : c’est une perte. » Mis en non activité le , il est admis à la retraite le .
Il meurt le , à Nevers.
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