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général et historien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georges Eugène Lestien, né le à Cambrai et mort le à Chambéry, est un général et historien français.
Georges Lestien | ||
Le général Lestien (au centre), avec les généraux Touchon (en képi) et Doyen (droite) lors d'une manœuvre en 1938. | ||
Nom de naissance | Georges Eugène Lestien | |
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Naissance | Cambrai |
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Décès | (à 79 ans) Chambéry |
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Allégeance | France | |
Arme | Armée de terre | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1898 – 1940 | |
Commandement | 28e division d'infanterie | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur | |
Autres fonctions | Président de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie (1944-1950) | |
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Il naît le à Cambrai[1]. Il étudie à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr de 1898 à 1900 (promotion Marchand). Il est sous-lieutenant au 33e régiment d'infanterie en 1903[2] et au 106e régiment d'infanterie en 1908[3]. Il admis à l'école de guerre en 1910 et breveté en octobre 1912[4]. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans des états-majors. Il fait partie de l'état-major de la 1re armée en 1914[5]. En 1916 il est officier à l'état-major du groupe d'armées de l'Est[4],[6] et 1917, il sert comme officier de liaison au 3e bureau du quartier général des armées de l'est et du nord[7],[8]. À l'automne 1917, il prend le commandement du 106e régiment d'infanterie puis est nommé chef d'état-major de la 35e division d'infanterie[4]. Il prend rang de chevalier de la Légion d'honneur le 9 décembre 1916[6] avec la citation suivante :
« Officier d'état-major de valeur. A montré, dans les circonstances les plus difficiles, un entrain et un sang-froid remarquables. (A déjà été cité.) »[9]
Pendant l'entre-deux-guerres, il est affecté de 1919 à 1923 à l'état-major du VIIe corps[4]. Il enseigne pendant huit ans à l'école supérieure de guerre[10]. En 1926, chef de bataillon et professeur, il est promu officier de la Légion d'honneur[6]. En 1930, il est nommé au cabinet militaire du ministère de la défense[11]. Il commande le 5e régiment d'infanterie[4] de 1932 à 1934[réf. souhaitée]. Promu général en après une formation au Centre des hautes études militaires[4], il est nommé en chef d'état-major de la 14e région militaire (Lyon)[12]. Il prend le commandement du secteur fortifié de la Savoie en décembre 1937. En septembre 1938, il est nommé général de division[13]. En 1939-1940, il commande la 28e division d'infanterie alpine (28e DIA)[14]. Sous ses ordres, la division participe à la bataille de l'Ailette et à la bataille de l'Aisne au sein du XVIIe corps d'armée[15]. Les unités de la division tienne jusqu'à ce que leur front soit percé le . Le général Lestien ordonne alors un repli sur l'Aisne[16]. Pendant son repli, la division est coupée en deux par la capture par les Allemands d'un pont à Missy-sur-Aisne[17]. Le général décide de garder le commandement de la plus grosse partie de la division, située à l'est auprès VIIe corps d'armée, et laisse au colonel Conquet le commandement de la partie toujours rattachée au XVIIe corps[18]. Le 9 juin au soir, le général Lestien commande une division vidée : l'infanterie rescapée a été placée sous les ordres de la 42e division d'infanterie, l'artillerie et le génie détachés à d'autres divisions et même les officiers de l'état-major divisionnaire sont envoyés gérer la destruction des ponts sur la Marne[19]. La 28e DIA se reconstitue peu à peu avec le retour des soldats isolés et ensuite se replie en combattant dans le centre de la France. La 28e DIA est dissoute après l'armistice, le [20].
Le général Lestien est placé en deuxième section le [21]. Il prend en 1942 la tête du Service historique de l'Armée[1]. Il est correspondant officiel du Comité d'Histoire de la seconde guerre mondiale de 1945 à sa mort[22].
Il se marie en 1912 avec Marie Garnier[23]. Il est père de huit enfants dont le général Jacques Lestien, commandant du 7e bataillon de chasseurs alpins puis du 159e régiment d'infanterie alpine[24].
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