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critique d'art et collectionneur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
George Besson (né Georges-François-Noël Besson à Saint-Claude le et mort à Paris le ) est un critique d'art, un collectionneur et un militant communiste français.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Georges François Noël Besson |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoints |
Adèle Besson (d) Jacqueline Bret-André |
A travaillé pour | |
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Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 951-968, 18 pièces, -)[1] |
George Besson, fils d'un entrepreneur fabricant de pipes, s'installe à Paris en 1905 pour représenter et vendre les pipes de l'entreprise familiale. Il y rencontre Francis Jourdain, qui lui fait découvrir Kees van Dongen, Henri Matisse, Albert Marquet, Paul Signac, Auguste Renoir. En 1913, il devient directeur de collection pour Georges Crès ; il y fonde Les Cahiers d'aujourd'hui.
Le , Matisse fait de lui un portrait miniature à Marseille, Portrait de George Besson à lunettes. Quelques semaines plus tard, en , et à Nice cette fois, il en réalise un second simplement appelé Portrait de George Besson.
Ami du peintre Albert André, Besson fut membre du Parti communiste français. Il écrivit régulièrement dans L'Humanité et dans Les Lettres françaises. Photographe amateur, sans enfant, il constitue dans son appartement, une collection de tableaux, dont de nombreux portraits d'Adèle ou lui-même.
La collection George et Adèle Besson est présentée à Paris, au musée du Louvre du au , puis, du au , au Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon, cette seconde exposition présentant en plus, au regard de celle du Louvre, les œuvres d'artistes encore vivants figurant dans la collection : Bernard Lorjou, Yvonne Mottet, André Minaux, Michel Rodde, Robert Savary, André Cottavoz, Pierre Garcia-Fons[2]. Son épouse Adèle étant décédée le , avant l'inauguration de l'exposition du Louvre, George Besson épouse Jacqueline Bret-André (fille adoptive d'Albert André) peu avant sa mort en 1971, afin de lui permettre de surveiller ses donations.
En 1971, il fait don de sa collection d'art à l'État français au profit du musée de Besançon et du musée Albert-André de Bagnols-sur-Cèze. Il meurt peu après, le , en son domicile parisien 27, quai de Grenelle (15e arrondissement). Ses écrits et ses archives ont été versés aux Archives de la critique d'art[3] en . Sa correspondance est conservée à la bibliothèque municipale de Besançon.
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