Garéoult
commune française du département du Var De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Garéoult (prononcer "Garéou", en provençal "Garèu" (prononcer "Garew")) est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de l'intercommunalité de la communauté d'agglomération de la Provence Verte. Les premiers habitants (gallo-romains) baptisèrent ce village « Gardia Altissima » ce qui signifie « la sentinelle la plus haute »[1].
Garéoult | |||||
Mairie de Garéoult. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Brignoles | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Provence Verte | ||||
Maire Mandat |
Gérard Fabre 2020-2026 |
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Code postal | 83136 | ||||
Code commune | 83064 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Garéoultais | ||||
Population municipale |
5 322 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 338 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 19′ 42″ nord, 6° 02′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 295 m Max. 659 m |
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Superficie | 15,75 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Garéoult (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Toulon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Garéoult (bureau centralisateur) |
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Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.gareoult.fr | ||||
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Garéoult est un gros village de la communauté d'agglomération de la Provence Verte[Note 1], dans le centre Var entre mer et collines, placé au centre d'une plaine préservée, dont l'altitude moyenne est de 320 mètres, qui est traversée par l'Issole affluent du Caramy. Il n'est pas situé au bord même de la rivière, mais un peu à l'écart comme beaucoup de villages provençaux.
Garéoult se situe au sud-est de la montagne de la Loube, dans le prolongement de la chaîne de la Sainte-Baume. Le sol présente des couches sédimentaires calcaires orientées vers le sud, façonnant le paysage actuel des collines sud-provençales.
Le nord de la commune est une zone collinaire, ceinturée à l'ouest par la barre des Chaberts avec son culmen (659 m), et au nord par le vallon de Cavaillon. Au milieu de ces collines, se trouve le vallon Mourreut. Le sud du territoire communal est représenté par une plaine qui se caractérise par un petit parcellaire fortement planté de vignes.
Entre les deux, se situe la zone urbanisée de Garéoult.
L'Issole est le principal cours d'eau. Long de 46,4 km, il traverse d'ouest en est, sur près de 4,8 km, le sud de la commune où il reçoit les eaux de deux affluents : le ruisseau du Cendrier[2], le ruisseau de la Source de Trian[3] et le ruisseau de la Pességuière[4].
La commune bénéficie aussi de la présence de plusieurs sources au nord du village. Ce sont les sources de Saint-Martin, de Saint-Médard et de la Clastre.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cuers », sur la commune de Cuers à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −9,3 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Plusieurs routes donnent l'accès au village de Garéoult :
Le réseau régional "Zou" relie Garéoult à Toulon via une antenne de la LR 4802. La LR 4802 (tracé principal) peut être empruntée à La Roquebrussanne ou Meounes. La LR 4801 reliant Brignoles à Toulon peut être empruntée à Forcalqueiret ou Rocbaron.
La communauté d'agglomération Provence Verte, à laquelle appartient la commune, possède son propre réseau de transports en commun,"Mouv'en bus", reliant Garéoult aux communes alentour, ainsi qu'à Brignoles et Saint-Maximin[12].
Garéoult est distant de 40 km de la gare de Toulon desservie par des TGV, et de 70 km de la gare TGV d'Aix-en-Provence.
L'aéroport le plus proche est celui de Toulon-Hyères, situé à 40 km. L'aéroport de Marseille Provence est distant de 90 km et celui de Nice-Côte d'Azur de 130 km.
Au , Garéoult est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Garéoult[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (35,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (41,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,1 %), zones urbanisées (31,5 %), cultures permanentes (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Garéoult s'écrit en provençal Gareut selon la norme classique et Garéut selon la norme mistralienne (prononcé [gaˈɾew] ou [gaˈʀew]).
90 sépultures ont été découvertes lors de campagnes de fouilles en 1988. Certaines d'entre elles dateraient de l'époque gallo-romaine. D'autres, plus récentes, dateraient du Moyen Âge.
Le site était occupé à la fin du Moyen Âge comme l'atteste son four banal daté antérieur à 1500 ou encore les vestiges découverts lors des fouilles de 1988[19].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1790 | Honoré Aubin | Officier de santé | |
1790 | 1792 | Étienne Grisolle | ||
1792 | 1794 | Étienne Berthet | Officier de santé | |
1794 | 1800 | Joseph Jauffret | Propriétaire | |
1800 | 1808 | Mathieu Guillabert | Propriétaire | |
1808 | 1813 | Étienne Grisolle | Propriétaire | |
1813 | 1826 | Louis Monin | Notaire | |
1826 | 1828 | Jean-Joseph Taurel | Propriétaire | |
1828 | 1830 | Antoine-Blaise Jeanselme | Propriétaire | |
1830 | 1833 | Louis Monin | Notaire | |
1833 | 1837 | Jean-Joseph Taurel | Propriétaire | |
1837 | 1837 | Louis-Pierre Magon | Chirurgien-major en retraite | |
1837 | 1839 | Joseph-Lazare Cusolle | Propriétaire | |
1839 | 1840 | Jean-Joseph Taurel | Propriétaire | |
1840 | 1843 | Jean-Antoine Granet | Propriétaire | |
1843 | 1848 | Joseph Charles Henri Arène | Notaire | |
1848 | 1852 | Guillaume Granet | Propriétaire | |
1852 | 1852 | Calixte Grisolle | Propriétaire | |
1852 | 1853 | Prosper Ollivier | Propriétaire | |
1853 | 1860 | Joseph Guizol | Propriétaire | |
1860 | 1870 | Napoléon Taurel | Avocat | |
1870 | 1871 | Gilles Nicaise | Médecin | |
1871 | 1876 | Léon Lombard | Propriétaire | |
1876 | 1877 | Guillaume Granet | Propriétaire | |
1877 | 1878 | Benjamin Guillabert | Propriétaire | |
1878 | 1878 | Louis Trotobas | Docteur en médecine | |
1878 | 1892 | Jean-Baptiste Aubin | Ferblantier | |
1892 | 1896 | Léonce Grisolle | Propriétaire | |
1896 | ? | Alphonse Guinard | Marchand-tailleur | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1944 | avril 1954 [réf. nécessaire] |
Georges Gueit[24] | SFIO | Propriétaire Président de la délégation municipale Élu en 1945, réélu en 1947 et 1953 |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1959 | 1991 | Paul Émeric[25],[26] | SFIO puis PS puis DVG |
Ingénieur Conseiller général du canton de La Roquebrussanne (1964 → 1994) Suppléant du député Pierre Gaudin (1962 → ?) |
1991 | mars 2001 | Jean-Louis Bosio[27] | Agent de maîtrise | |
mars 2001 | février 2005[28] | Michel Laffineur | RPR puis UMP | |
février 2005[28] | en cours | Gérard Fabre | UMP-LR | Capitaine de frégate honoraire Conseiller général du canton de La Roquebrussanne (1994 → 2008) 2e vice-président de la CA de la Provence Verte (2018 → ) Réélu en 2008, 2014 et 2020 |
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 780 €[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2021, la commune comptait 5 322 habitants[Note 5], en évolution de −0,88 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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5 310 | 5 322 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,2 % la même année, alors qu'il est de 32,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 564 hommes pour 2 746 femmes, soit un taux de 51,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,95 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,2 | 2,6 | |
10,3 | 11,9 | |
27,4 | 27,0 | |
23,0 | 22,9 | |
12,6 | 13,0 | |
12,6 | 10,3 | |
12,9 | 12,2 |
Établissements d'enseignement situés dans l'Académie de Nice :
Centres hospitaliers à Brignoles, Draguignan, Toulon[39].
Culte catholique, diocèse de Fréjus-Toulon[40].
Le Pays de la Provence Verte, dont la commune est membre, a obtenu le label « Pays d’art et d’histoire ». Sur ce territoire, les richesses à découvrir sont liées à la nature, à la culture et aux traditions.
L'église Saint-Étienne, de style roman, a été construite entre 1045 et 1048. Cette église est surmontée d'un campanile en fer forgé provençal de type ornemental construit en 1842[45]. L'église a été détruite en partie puis reconstruite avec les pierres d'origine en 1848.
L'édifice religieux a été construit en 1885 sur le coteau de Saint-Médard, proche du cimetière. Érigée par les habitants, elle est dédiée à saint Félix, protecteur de Garéoult, qui en par un miracle sauva la population du choléra. La chapelle a été restaurée en 2011[49].
Tous les 1ers dimanches de septembre une procession a lieu vers cette chapelle.
La coopérative vinicole construite au début du XXe siècle, est en bon état de conservation. Elle est reprise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[54].
C'est en creusant leur piscine, en 1988 que des Garéoultais résidant dans la rue Louis-Cauvin, ont mis au jour des vestiges anciens. Ils ont fait appel à des archéologues[55]. Grâce aux fouilles qui ont été organisées, 90 sépultures ont été découvertes. Après les avoir étudiées, il s'avérait que les plus anciennes dataient de l'époque gallo-romaine et les plus récentes du Moyen Âge. On peut donc être sûr qu'au Ier siècle il y avait déjà des habitants à l'emplacement actuel du village.
La nécropole « Louis Cauvin »[56] est un musée où l'on peut voir :
Vers 1500, un moulin à huile actionné par des animaux a été construit au centre du village. Le fonctionnement de ce moulin s'est arrêté en 1956 à la suite du gel des oliviers situés sur la commune. Le moulin est resté exactement dans l'état où il était[57].
On trouve neuf fontaines[58] dans le village alimentées par la source Saint Médard. La plus ancienne de ces fontaines, la fontaine des 4-Saisons[59], fut construite avant 1745. Elle a été restaurée en l'an 2000 par le tailleur de pierre du village. Elle possède une forme de poignard pour montrer la puissance du seigneur. Ses quatre visages sculptés en marbre blanc représentent les quatre saisons. Elle donne un vrai style provençal à la place de la mairie, ombragée par des platanes plusieurs fois centenaires.
Son nom vient de la taxe, « le ban », que les habitants du village devaient payer au seigneur pour aller faire cuire leurs pains. Le four banal du village a plus de 500 ans[60].
À l'heure actuelle deux fournées par an sont réalisées, à la Noël et à la Saint-Jean.
La fresque, au centre du village, réalisée par deux associations d'artistes peintres : Les Craies d'art et l'Association des Arts plastiques de Garéoult[61].
Garéoult est concernée par trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de 2e génération :
La zone, un espace forestier ayant conservé un aspect sauvage, couvre une superficie de 4 001 ha de six communes. La montagne de la Loube présente 25 km de sites dolomitiques ruiniformes très pittoresques entrecoupés de larges vallons, de ravins (ravin des Orris), de défilés (défilé de l'Amaron)[62].
La zone couvre une superficie de 1 641 ha concernant cinq communes : Garéoult, Méounes-lès-Montrieux, Néoules, Rocbaron et La Roquebrussanne. Elle s'étend sur toute une dépression séparée par le plateau d'Agnis, la Loube, les barres de Cuers, entre les villages de La Roquebrussanne, de Garéoult et de Néoules. Issue d'une déchirure au Trias, elle a été colmatée par des alluvions quaternaires. Il s'agit d'une plaine agricole culminant autour de 320 m, soit dans l'étage climatique du mésoméditerranéen[63].
La zone couvre une superficie de 649 ha concernant quinze communes. L’issole et le Caramy prennent tous deux leur source sur les contreforts du Moure d’Agnis. Après avoir contourné la Montagne de la Loube, l’un par le nord , l’autre par le sud, les deux cours d’eau se rejoignent à la retenue de Carcès. Durant leurs trajets respectifs, les deux rivières traversent des territoires essentiellement agricoles[64].
Blason | D'argent à la plante de sinople fleurie d’or (site de la commune)[68]. |
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Détails | ||
Alias |
D'argent à la plante de sinople (D'Hozier et Louis de Bresc). La plante représentée est le garou ou sainbois (Daphne gnidium) Ce blason a été enregistré avant 1696. |
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