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archevêque de Reims (1960-1968) puis cardinal-archevêque de Paris (1968-1981) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Marty, né le à Vaureilles (Aveyron) et mort le au lieu-dit Farrou[1], à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), est un ecclésiastique catholique français qui fut cardinal-archevêque de Paris.
Il naît au village de Pachins, près de Vaureilles (Aveyron), dans une famille pieuse d'agriculteurs, et il est baptisé Gabriel, Auguste, François[2] . En , il entre au petit séminaire de Villefranche-de-Rouergue. En , après un pèlerinage à Lourdes avec son père, il prend la décision d'entrer au grand séminaire.
Charles Challiol, évêque de Rodez, l'ordonne prêtre le en sa cathédrale. En , il est nommé vicaire à Villefranche-de-Rouergue, puis, en , à la paroisse Saint-Amans de Rodez. De à il est mobilisé. À son retour, il devient curé à Bournazel, puis, en , à Rieupeyroux. En , il devient archiprêtre de Millau, puis, en , vicaire général du diocèse de Rodez.
Le , il est nommé à l'évêché de Saint-Flour. C'est Marcel-Marie Dubois, évêque de Rodez, qui le consacre évêque le . Le , il est nommé coadjuteur de l'archevêque de Reims, Louis-Augustin Marmottin. Il reçoit la titulature d'archevêque d'Emesa. À la mort de Louis-Augustin Marmottin, le , il lui succède comme archevêque de Reims. C'est là, le , qu'il reçoit le général de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer lors d'une rencontre pour la paix entre les deux pays. En , il est nommé prélat de la Mission de France.
Le il devient archevêque de Paris, un mois après la mort du cardinal Veuillot. Son accent rocailleux (il roule les [r] comme un paysan aveyronnais) provoque la joie (et les moqueries) des Parisiens. Il est créé cardinal au consistoire du avec le titre de cardinal-prêtre de Saint-Louis-des-Français. Il affronte de plein fouet la période d'effondrement de la pratique catholique qui démarre après et se poursuit pendant toutes les années 1970-1980. En , il célèbre la messe à Notre-Dame de Paris en hommage au général de Gaulle, après sa mort, en présence du président de la République Georges Pompidou, du gouvernement et des chefs d'État étrangers. En , il se rend à Jérusalem. En , il accueille le pape Jean-Paul II en visite apostolique pour la première fois en France, en tant que pontife. Cela marque le début de la fin de la « théologie de l'enfouissement » chère au cardinal. Il fait ses adieux à Paris, le . Le cardinal Jean-Marie Lustiger lui succède[3].
Dès le , il se retire dans l'Aveyron, à Monteils au couvent des Dominicaines. En , il meurt tragiquement, happé par un train, à un passage à niveau, dans la Citroën 2CV que les catholiques de Paris lui avaient offerte pour son départ[4] et à propos de laquelle il aurait alors déclaré : « Elle me conduira au paradis »[5],[6].
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