Professeur agrégé, il commence sa carrière, en 1973, au lycée Dumézil de Vernon, dans l'Eure[2]. En 1979, après avoir été chargé du cours d'agrégation depuis 1974, il enseigne à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, puis à celle de Fontenay-Saint-Cloud[1]. En 1983, il soutient à l'université Paris-Sorbonne, sous la direction de Madeleine Ambrière[3], une thèse de IIIe cycle intitulée Bonald: les concepts et l'histoire[4]. En 1994, il obtient un poste de professeur de littérature française à l'université de Caen[5]. En 2009[6], il est nommé professeur émérite de la même université[7]. Il a également enseigné à New York University in France de 1990 à 2015. Depuis 2009, il donne régulièrement des conférences pour le grand public sur la littérature du XIXesiècle. Il a publié près de deux cents articles, communications ou participations à des ouvrages collectifs, et édité pour diverses collections de poche de nombreuses œuvres littéraires du XIXesiècle.
Il est l'auteur de nombreuses préfaces et nombreux livres en particulier sur les auteurs du XIXesiècle. Ses recherches portent sur l'histoire des idées et principalement sur les liens entre idéologie, politique et littérature[8]. Il s'est notamment intéressé au mouvement contre-révolutionnaire, à l'influence de Madame de Staël et du Groupe de Coppet, et plus généralement au romantisme[9].
Le Père Goriot et Madame Bovary, Magnard, 1985 et 1988, coll.«Texte et contexte». Dans cette édition, le texte du roman apparaît sur la page de gauche, et le contexte historique sur la page de droite[10]
À vos plumes citoyens! Écrivains journalistes, orateurs et poètes, de la Bastille à Waterloo, coll. «Découvertes Gallimard / Littératures» (no42), Gallimard, 1988[11]
Conny Svensson, «Gérard Gengembre, Balzac. Le forçat des lettres.
Editions-Perrin. Paris 2013.», Tidskrift för forskning om svensk och annan nordisk litteratur, (lire en ligne)