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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean Auguste Margueritte, né le à Manheulles (Meuse) et mort le 1870 à Beauraing (Belgique), est un général de division français.
Jean Auguste Margueritte | ||
Le général Margueritte. | ||
Naissance | Manheulles, Meuse, France |
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Décès | Beauraing, Belgique Mort au combat |
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Origine | France | |
Allégeance | Armée française | |
Grade | Général de division | |
Commandement | 3e régiment de chasseurs d'Afrique (1863-1864) 1er régiment de chasseurs d'Afrique (1864-1866) Division de cavalerie de l'armée de Châlons (1870) |
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Conflits | Campagne d'Algérie Expédition du Mexique Guerre franco-prussienne de 1870 |
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Faits d'armes | Bataille de Sedan | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur (1864) | |
Famille | Paul Margueritte, son fils Victor Margueritte, son fils |
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Officier de cavalerie, il se distingue lors de la conquête de l'Algérie et de l'expedition du Mexique. Puis, général, il commande une brigade puis une division de cavalerie lors de la guerre franco-prussienne de 1870 où grièvement blessé lors de la bataille de Sedan, il meurt quelques jours plus tard.
Il est le fils d'Antoine Margueritte (1803-1867), cordonnier puis maréchal des logis dans la gendarmerie, et Marie Anne Vallet (1793-1862).
Il épouse en 1859 à Alger Eudoxie Victorine Antonie Adélaïde Mallarme (1838-1921).
Il est le père des écrivains Paul et Victor Margueritte, et le grand-père des deux filles de Paul : Ève Paul-Margueritte et Lucie Paul-Margueritte, toutes deux écrivaines.
Jean-Auguste Margueritte découvre l'Algérie en 1831, lorsque son père, gendarme, est envoyé à Kouba. C'est là qu'il passe la plus grande partie de sa vie et de sa carrière militaire. Il apprend l'arabe, qu'il maîtrise très jeune.
Il s'engage à 14 ans dans les gendarmes maures en tant qu'interprète. Il est nommé brigadier le 1er janvier 1840 puis promu sous-lieutenant le 20 novembre de la même année, alors âgé seulement de 17 ans[1].
Après le licenciement des gendarmes maures, Margueritte s'engage ensuite comme simple soldat au 2e régiment de chasseurs d'Afrique à Toulon, avant de passer au bout d'un mois seulement brigadier aux spahis[2]. Il est nommé maréchal des logis en septembre 1842 et fait chevalier de la Légion d'honneur en août 1843, à l'âge de 20 ans seulement.
Il est ensuite chef du bureau arabe de Miliana, chef du bureau arabe de Theniet El Had en 1844, puis, en janvier 1846, lieutenant au 2e régiment de spahis.
En 1855 il devient capitaine chargé du commandement du cercle de Laghouat.
Il est promu officier de la Légion d'honneur en août 1859 puis en 1860 il est nommé lieutenant-colonel au 12e régiment de chasseurs à cheval de France.
Il embarque pour l'expédition du Mexique en août 1862. Il prend le commandement en second du 2e régiment de marche. Le , il est nommé colonel du 3e régiment de chasseurs d'Afrique.
Il retourne en Algérie en mai 1864 nommé colonel du 1er régiment de chasseurs d'Afrique à Blidah. Il est fait commandeur de la Légion d'honneur en juillet.
Le , il est nommé général de brigade, commandant de la subdivision d'Alger.
Il participe à la guerre contre la Prusse en 1870 en prenant le commandement de la première brigade (1er et 3e régiment de chasseurs d'Afrique) de la première division de cavalerie du général du Barail de l'armée du Rhin.
Il est blessé d'un coup de sabre au combat de Pont-à-Mousson le 12 août[3].
Il est fait général de division le et reçoit le commandement de la 1re division de la Réserve de cavalerie de l'armée de Châlons, comprenant deux brigades de cavalerie qui regroupent alors les 1er et 3e régiments de chasseurs d'Afrique, le 1er régiment de hussards, le 6e régiment de chasseurs à cheval aidés de deux batteries à cheval du 19e régiment d'artillerie. Le même jour, il reçoit une balle qui lui traverse la joue sur le plateau qui sépare Floing et Illy, lors de la bataille de Sedan. Au cours de l'affrontement, sa division de cavalerie, dont le général de Galliffet a pris la tête, s'illustre en menant une charge désespérée contre les Prussiens. Paul Bondois décrit ce moment dans son Histoire de la guerre de 1870-71 : « Il n'y eut pas un moment d'hésitation parmi cette poignée d'hommes, chargés de se heurter à ces carrés noirs et profonds de la 3e armée ; décimés à plusieurs reprises par le tir des fusils Dreyse et des canons, ils se reformèrent pour se jeter de nouveau sur cette ligne presque rigide qui avançait sur les Français ; le général Margueritte, les joues transpercées par une balle, la langue coupée et atrocement défiguré, indiquait encore du geste à ses cavaliers l'ennemi dont il fallait à tout prix arrêter le progrès étouffant. »
Soigné d'abord à Sedan, il meurt de ses blessures cinq jours plus tard, le 6 septembre, chez le duc Mariano d'Osuna au château de Beauraing, en Belgique.
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