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commune française du département de la Somme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Fréchencourt est une commune française, située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Fréchencourt | |||||
La mairie-école | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | CC du Territoire Nord Picardie | ||||
Maire Mandat |
Serge Wils 2020-2026 |
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Code postal | 80260 | ||||
Code commune | 80351 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fréchencourtois | ||||
Population municipale |
257 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 57′ 59″ nord, 2° 26′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 116 m |
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Superficie | 5,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Corbie | ||||
Législatives | 4e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.frechencourt.fr/ | ||||
modifier |
La commune est limitrophe de Montigny au nord, Béhencourt au nord-est, Pont-Noyelles au sud et à l'est, Saint-Gratien à l'ouest et Querrieu au sud :
Montigny-sur-l'Hallue | ||||
Saint-Gratien | N | Béhencourt | ||
O Fréchencourt E | ||||
S | ||||
Querrien | Pont-Noyelles |
Fréchencourt est un village picard de l'Amienois sitié dans la vallée de l'Hallue, à 13 km au nord-est d'Amiens, 16 km au sud-ouest d'Albert (Somme) et 23 km au sud-est de Doullens. Le sud du territoire communal est tangenté par la déviation de Querrieu / Pont-Noyelles de l'ex-RN 29 (actuelle RD 929), et, au nord, par l'ex-RN 319 (actuelle RD 919).
La rive gauche de l'Hallue voit affleurer des terrains calcaires avec une pente assez forte, le point le plus haut est le Mont Télaine en haut du bois de Parmont. Sur la rive droite, la craie est recouverte d'une couche d'alluvions et de limons d'autant plus épaisse que l'on se rapproche de la vallée où le point le plus bas est situé au lieu-dit le Moulin Hanti à la limite du territoire de Querrieu.
Le village est construit à flanc de coteau, sur la rive droite de la rivière, dans la partie basse d'un coteau en forme d'éperon venant de Saint-Gratien, le long d’une rue unique, tracée à la perpendiculaire de la rivière. La structure urbaine est ordonnée par le château. Les maisons et les granges sont établies de part et d’autre de la rue, en retrait de bas-côtés enherbés. Malgré les destructions de la Première Guerre mondiale, le bâti et l’espace public sont d’une grande homogénéité[1]
Au nord de ce coteau-éperon, se trouve la vallée sèche dite vallée de Molliens, bordée au nord par le bois de Quesnoy. Au sud du village, la rivière et les sources ont entaillé profondément la craie au lieu-dit la Falize, auprès de laquelle s'étendent soixante-dix hectares de marais jusqu'à la limite du territoire de Querrieu[2].
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France (ligne no 36)[3].
La commune est située de part et d'autre de l'Hallue, un des affluents du fleuve côtier la Somme, et ses nombreux étangs et zones humides
Dans les marais de Fréchencourt, planté de peupleraies, un phénomène hydrologique particulier se manifeste que l'on appelle les « Puits tournants ». Ce sont en réalité des sources qui jaillissent, formant parfois un puits profond de plusieurs mètres. On compte 260 sources mais seules une douzaine sont situées à plus de 2 m de profondeur. Jusqu'en 1935, date de forages pour l'adduction d'eau, ces sources provoquaient un tourbillon d'où le nom de puits tournants. La coloration bleutée n'est pas provoquée par la présence d'algues ni par une composition chimique. Le plus grand de ces puits est appelé l'« Abyme » il aurait 5,50 m de profondeur et un diamètre de 6 m[4],[5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Fréchencourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[13]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,5 %), forêts (26 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), zones humides intérieures (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Freselcurt en 1164 ; Fercencurt en 1174 ; Fresencurt en 1176 ; Ferchancourt en 1186 ; Fresourt — Fresecort en 1181-1184 ; Fresecurt en 118. ; Ferchencourt en 1300 ; Fercheincort en 1301 ; Freschencourt en 1302 ; Frechencourt en 1302 ; Ferthencourt en 1311 ; Ferchencuria en 1322 ; Ferchencourt en 1300 ; Fressancourt en 1380 ; Brechancourt en 1567 ; Flesconcourt en 1579 ; Fresicourt en 1638 ; Ferencourt en 1648 ; Frechancour en 1733[17].
Du nom propre germanique Fricco et cortem[18].
Fréchencourt était occupé dès l'époque néolithique : des outils néolithiques et un polissoir sont exposés au musée d’Amiens[1].
A l'époque moderne, Fréchencourt était dotée d'une forteresse, place-forte des ligueurs pendant les Guerres de Religion, démantelé en 1595 et dont il subsiste un mur d'enceinte du XIIIe siècle[1].
Le dénombrement de la terre et seigneurie de Fréchencourt, a été rendu par messire Pierre Adrien Honoré Dincourt à son suzerain Mgr Marie-Joseph Louis d'Albert, d'Ailly, duc de Chaulnes, vidame d'Amiens, le :
Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, la commune était située dans la zone des combats de la bataille de l'Hallue, du 17 au 24 décembre 1870 :
De 1790 à 1801, Fréchencourt a été l'une des quatorze communes relevant de l'Administration cantonale et de la Justice de paix de Querrieux.
En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (30 mars 1800), tous les mariages civils du canton sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la loi du 13 fructidor de l'an VI (30 août 1798).
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Villers-Bocage[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Corbie
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Somme.
Fréchencourt était membre de la communauté de communes Bocage Hallue, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes du Territoire Nord Picardie dont est désorlais membre Fréchencourt.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | Félix Faucon | agent municipal | ||
1807 | Adrien Honoré Dincourt | propriétaire | ||
1814 | Jean-Baptiste Cozette | |||
1816 | Pierre Diette | |||
1826 | Jean-Baptiste Demest | |||
1842 | Célestin Demest | |||
1848 | Charles Nicolas Cornet Dincourt[24],[25] | Royaliste | Négociant à Amiens Directeur général des contributions directes Secrétaire général des Finances Président du conseil général de la Somme Député de la Somme (1815 → 1827) Commandeur de la Légion d'honneur | |
1853 | Edouard Diette | |||
1855 | Pierre Lenglet | |||
1862 | Léon Marie Adrien Poujol | dit Monsieur de Fréchencourt Conseiller d'arrondissement | ||
1878 | Fernand Poujol | dit Monsieur de Fréchencourt | ||
1906 | Octave Diette | |||
1919 | Eugène Dubuffet | |||
1933 | Eugène Dubuffet | |||
1947 | Odile Fournier | |||
1977 | Charles-Edmond Lenglet | |||
1989 | Daniel Grain | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 8 décembre 2021) |
Serge Wils | Réélu pour le mandat 2020-2026[26],[27],[28] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2021, la commune comptait 257 habitants[Note 2], en évolution de −4,81 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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259 | 257 | - | - | - | - | - | - | - |
Armes de la famille Poujol : d'azur, à un pal d'argent, accosté de deux croissants aussi d'argent supportant chacun trois roseaux fleuris, feuillés et tigés d'or[38].
D'or semé de billettes d'azur, au lion de gueules brochant sur le tout."'
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