Loading AI tools
écrivain et professeur québécois De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Hébert, né à Montréal le et mort dans la même ville le 30 mai 2023[1], est un écrivain québécois.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 77 ans) |
Nationalité | |
Formation |
Collège Stanislas Université de Montréal Université d'Aix-Marseille (d) |
Activités |
A travaillé pour | |
---|---|
Distinctions |
François Hébert, fils du designer québécois Julien Hébert (1917-1994) et de Louise Monette (1915-1960), fait ses études au Collège Stanislas de Montréal de 1956 à 1965, à l'Université de Montréal de 1965 à 1966, puis à l'Université d'Aix-Marseille où il obtient une maîtrise en littérature française en 1969, et un doctorat de troisième cycle pour ses recherches sur la mort dans les romans d'André Malraux en 1972. Cette année-là, il devient professeur à l'Université de Montréal. Outre l'enseignement des littératures française et québécoise, il y anime des ateliers de création jusqu'en 2006. Durant sa carrière, il a été professeur invité à Middlebury College (États-Unis, 1973), à l'Université de Liège (Belgique, 1984 et 2000), aux universités de Bologne et de Venise (Italie, 1998).
Il a été directeur de la revue Liberté, directeur littéraire aux éditions Quinze, critique littéraire au Jour, au Devoir et à Radio-Canada.
Il a traduit plusieurs textes littéraires, notamment, avec Marie-Andrée Lamontagne, l'essai Morale et Fiction du romancier américain John Gardner. Il a aussi traduit de l'anglais le recueil Quand Dieu voyage de la poète indienne Arundhathi Subramaniam. Il a préparé une édition des Regards et jeux dans l'espace de Saint-Denys Garneau et publié sa correspondance avec Jacques Ferron sous le titre Vous blaguez sûrement...correspondance, 1976-1984 (Lanctôt, 2000).
Ses recherches portent sur la mort et le sacré : foi, mythes, religions, dieux et déesses, rêves, croyances, superstitions... Il rend compte de diverses traces du sacré dans les textes littéraires, en se fondant sur les théories et les méthodes de Caillois, Malraux, Guénon, Eliade, Frye, Girard, Levinas, Derrida... Ses corpus proviennent principalement de la littérature québécoise : Louis Dantin, Saint-Denys Garneau, Rina Lasnier, Gabrielle Roy, Gaston Miron, Gilles Cyr, Jacques Brault, mais aussi des littératures étrangères…
François Hébert est un artiste qui a créé des collages et des assemblages de 1993 à 2023. Il en a exposé quelques-uns en 2011, avec Jacques Brault, sous le titre « L’usure des choses »[2]. Ses artéfacts illustrent des couvertures de livres de Daniel Marcheix et de Benoît Melançon[3], ainsi que de plusieurs de ses recueils de poèmes. On en trouve également dans l'ouvrage L'abécédaire des demoiselles d’Angrignon (Saint-Lambert, Les heures bleues, 2014)[4]. L'exposition « Faut voir : breloques et reliques », présentant 82 collages, s'est tenue à Montréal du 29 novembre au 5 décembre 2023, à l'Atelier Galerie 2112. Un projet de catalogue numérique d'environ 200 collages est en cours.
Il a été marié à Carol Dunlop, avec qui il a eu un fils, Stéphane, né en 1968. Avec Nicole Piché, sa deuxième épouse, il a eu un autre fils, Charles, né en 1983. Puis, en 1991, est né Arthur, fils issu de son union avec Violette Dionne. Plus tard, il a partagé sa vie avec Nathalie Watteyne et sa belle-fille Mathilde.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.