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avocat, personnalité politique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Descostes, né le à Rumilly et mort le , est un avocat, écrivain, homme politique conservateur-catholique savoyard.
Président Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie | |
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Joseph Révil (d) | |
Bâtonnier Ordre des avocats de Chambéry (d) | |
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Président Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie | |
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Bâtonnier Ordre des avocats de Chambéry (d) | |
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Secrétaire perpétuel Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie | |
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François Chamousset (d) Laurent Morand (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
François Descotes |
Nationalités |
duché de Savoie ( - française (à partir de ) |
Activités |
Membre de | |
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Distinction |
Anne François Marie Joseph Eloi Descostes[1], né le à Rumilly (duché de Savoie), est issue d'une famille bourgeoise de la ville[2]. Il est le fils de Joseph Descostes et d'Hortense de Livet de Moisy[1].
À propos de son patronyme, François Descostes donne, dans un ouvrage publié en 1903, une note explicative sur la forme officielle de celui-ci, bien que « Les documents officiels de l'époque orthographient le nom Decostes, de de Costis »[3]. Il poursuit en indiquant que le comte Amédée de Foras[3] consacre un article à la des Costes, famille noble de Maurienne éteinte au XVIIe siècle, dans son Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie[4]. Enfin, il mentionne d'autres formes écrites Decostes, Descottes, Descotes ou Descôtes[3].
Après des études de droit, il s'installe en tant qu'avocat dans la capitale du duché de Savoie, Chambéry, en 1866[2]. Il participe en tant que volontaire lors de la guerre franco-allemande de 1870[2].
Il est bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Chambéry de 1885 à 1886, puis de 1895 à 1896[5].
Il tente l'aventure politique en concourant à la députation, devenant la tête de liste du Comité conservateur en 1885[2],[6]. Henry Bordeaux sera son secrétaire lors de sa campagne de 1893[7]. Il participe aux municipales de 1896, à Chambéry, et devient conseiller municipal.
Spécialiste de Joseph de Maistre[2], il est élu le à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie[8], dont il devient président de 1886 à 1887, puis de 1900 à 1908[9]. Il fut aussi lauréat de l'Académie française - prix Thérouane - pour son ouvrage La Révolution française vue de l'étranger 1789-1799, Mallet du Pan à Berne & à Londres d'après une correspondance inédite (préface du marquis Charles-Albert Costa de Beauregard, de l'Académie française) édité en 1897. Il est membre effectif de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie en 1907[10].
Il est l'une des personnalités à l'origine du monument à la mémoire des Frères de Maîstre à Chambéry, intervenant tant comme représentant du conseil municipal que comme membre de l'Académie[11].
Il est fondateur du Club alpin français de Chambéry[réf. nécessaire].
Une rue François Descotes, perpendiculaire au Quai des Allobroges et à la rue Nicolas Parent, dans le quartier de la gare, se trouve à Chambéry.
La Savoie est devenue française depuis déjà plus de quarante ans, François Descostes, comme d'autres avant lui, maintient l'idée de la défense d'une culture locale et écrit :
« La vieille Savoie a vécu. La petite ville est morte. La campagne se dépeuple. L'uniformité de la mode de Paris se substitue à l'originalité des costumes nationaux. La vie provinciale d'autrefois n'est plus qu'un souvenir. Les centres attirent tout à eux. Les goûts, les habitudes et les mœurs se transforment. Nous devenons quelconque alors que nous étions quelqu'un. »
— L'esprit provincial en Savoie, séance publique de l'Académie (1902)[12].
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