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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Chastel, né le à Veigy (duché de Savoie) et mort le , est un administrateur et un homme politique au cours du Directoire et du Premier Empire.
Membre du Conseil des Cinq-Cents | |
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Député français Mont-Blanc | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 82 ans) |
Nationalités |
duché de Savoie (jusqu'à ) française (à partir de ) |
Activités | |
Famille |
Famille Chastel (d) |
Fratrie |
Membre de |
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Joseph-François-Aymé Chastel[1] naît le à Veigy — L'historien Paul Guichonnet donne le [2] —, qui relève à cette période de la province de Carouge[3], dans le duché de Savoie. Son père, Nicolas Chastel († 1792)[4], est notaire-secrétaire dans le bourg[5], « un représentant typique de ces bourgeois de la seconde moitié du XVIIIe siècle » (Guichonnet), il est également franc-maçon libéral[6]. Marié à Marie Favrat[4], en 1762, ils ont cinq garçons et une fille[2]. Les quatre frères de François seront officiers dont le capitaine Michel Chastel[5], député de Foncenex à l'Assemblée nationale des Allobroges et le général Louis Pierre Aimé Chastel (1774-1826)[4],[7].
Il est notamment cousin germain du général Dessaix[5].
Il effectue, tout comme ses frères, ses études au collège de Thonon, tenu par l'ordre des Barnabites[8]. Il poursuit avec son frère Michel des études de droit à l'université de Turin, capitale du duché de Savoie[8]. Il devient avocat à Carrouge, cité royale sabado-sarde à la frontière de Genève[8].
L'historien Guichonnet décrit François, et son frère cadet Pierre-Amé, comme de « bons sujets, avec un parcours sans accidents et une ascension régulière dans la fonction publique, pour le premier et dans l'armée pour le second. »[8] Lorsque les soubresauts de la Révolution française résonne jusqu'à eux, les frères Chastel « sont à l'unisson des sentiments qu'expriment de jeunes bourgeois, appartenant à leur milieu. Ils manifestent leur hostilité à la monarchie de Turin et à ses représentants locaux »[8]. À Carrouge, ils adhèrent, par idéologie politique, à l'Ordre nouveau et « entrèrent en Révolution »[8]. Son frère Michel, acquis aux idées libérales, est arrêté, mais s'enfuit, en 1791[9]. Il se réfugie à Genève, puis passe en France, dans le Pays de Gex où François le rejoint, avec d'autres libéraux savoyards et se rendent à Paris[9].
Son père meurt en mai 1792[6], soit quelques mois avant l'annexion du duché de Savoie par la Légion des Allobroges[8]. François est alors âgé de 26 ans[8].
Quelques semaines avant l'annexion officielle du duché de Savoie à la France, entre octobre et novembre 1792, François Chastel est de retour à Carrouge où il est membre du Club carrougeois[8]. Il est désigné représentant de Veigy à l'Assemblée nationale des Allobroges[3],[10]. Il est notamment membre de la commission d'administration provisoire de cette assemblée[3].
Lorsque la République institué par l'Assemblée des Allobroges devient le département du Mont-Blanc, il devient l'un des membres du directoire pour ce dernier[3]. Il est par ailleurs « membre du tribunal et du district de Carouge avant de passer à l'Administration centrale du Mont-Blanc »[5].
Lors de la vente des biens de l'Église de Veigy, en , il est l'un des plus gros acquéreur[11].
Il est élu député, pour le département du Mont-Blanc, au Conseil des Cinq-Cents[3],[1]. Il y siège, « silencieusement » nous disent les auteurs du Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, du au [3]. L'historien André Palluel-Guillard, spécialiste de la période et de la région, précise quant à lui « avec des talents et ennemi des excès »[5]. Il est élu aux côtés [7].
À l'issue de ce mandat, le gouvernement le nomme juge au tribunal civil de Genève[3],[5]. Au cours du régime suivant, sous le Premier Empire, il est receveur-général pour le département du Léman[3], après 1809[5].
François Chastel meurt le [3].
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