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urbaniste et sociologue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Ascher, né le à Metz et mort le à Paris 5e[1],[2],[3], est un urbaniste et sociologue français diplômé en sciences économiques, docteur en études urbaines et en sciences humaines. Spécialisé dans l'étude des phénomènes métropolitains et de la planification urbaine, il a notamment exploré les concepts de « métapole » et d'« hypermodernité ».
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
François Félix Stéphane Ascher |
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Activités |
A travaillé pour |
Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale (- Plan Urbanisme Construction Architecture (- Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Institut français d'urbanisme Régie autonome des transports parisiens Les Annales de la recherche urbaine Europan |
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Parti politique | |
Membre de | |
Distinctions |
Les sens du mouvement (d) |
Économiste de formation initiale, il analyse le système de la production de l’habitat et développe une critique des problématiques de l’économie urbaine avant de s’orienter, à la fin des années 1970, vers la sociologie des loisirs et du tourisme.
Il fut membre du Parti communiste français de 1965 à 1977. Durant cette période, il prit part au courant structuraliste de la sociologie urbaine portée par les courants marxistes, aux côtés de militants du PCF ainsi que d'esprits plus hétérodoxes comme le sociologue Manuel Castells[4].
En 1981, il est nommé directeur de l’Institut d’urbanisme de l’Académie de Paris (IFU) qu’il réforme et qu’il dirige jusqu’en 1986. Ses activités se réorientent alors vers la question de l’évolution de la planification urbaine, puis autour d’une réflexion sur la prospective des villes. Parallèlement à ses activités universitaires, il s’implique dans la programmation de la recherche urbaine, au ministère de l'équipement (au Plan Urbanisme Construction Architecture ; 1986-1999), à la DATAR (1990-1993), au ministère de la recherche (il préside de 2000 à 2003 le conseil scientifique de l'« action concertée incitative Ville »).
Il a été également conseiller scientifique du Centre d’expérimentation du BTP (1975-1985), secrétaire exécutif de Europan (1987-1991), président de la Conférence interministérielle nationale permanente de l’enseignement de l’urbanisme (1993-1997), chargé de mission au Conseil Général des Ponts et Chaussées (2000- 2003).
Il présidait depuis 2000 le conseil scientifique de l’Institut pour la ville en mouvement ; il était également membre du comité stratégique et scientifique de la RATP et des conseils de rédaction des Annales de la recherche urbaine et de Pouvoirs locaux.
Il était professeur à l'Institut français d'urbanisme (université Paris VIII), à Marne-la-Vallée.
Il meurt à l'âge de 62 ans le à Metz, des suites d'une longue maladie. Il est incinéré le au crématorium du cimetière du Père-Lachaise[5].
François Ascher est à l'origine de la théorie de l'hypermodernité dans laquelle il met en relation l'individu contemporain et sa condition métropolitaine et s'interroge sur la coexistence des individualités et des urbanités multiples. Il associe à cette théorie le concept de métapoles, ces espaces urbains compacts, distendus et discontinus qui s'étendent toujours plus et sont indissociables de la condition métropolitaine des individus[6]. Dans un dialogue avec l'économie, la sociologie et l'urbanisme, il envisage les conséquences de l'hypermodernité sur les styles de vie et les pratiques quotidiennes, que ce soient sur les usages de la ville, sur l'alimentation ou encore les choix politiques[7].
François Ascher a été lauréat, avec Pierre Grandvaud, du concours d’urbanisme du quartier Vigny-Musset à Grenoble (1992) et, avec Joan Busquets et Bernardo Secchi, du concours pour l’aménagement du Rectangle-d’or à Genève (1997).
François Ascher est lauréat du Grand Prix de l'urbanisme 2009, distinction remise par le Ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, Jean-Louis Borloo, le [8]. François Ascher est le premier universitaire à recevoir cette distinction.
Il est également officier de la Légion d'honneur (2003)[9] et officier dans l'Ordre national du Mérite[10].
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