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peintre, dessinateur et graveur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François-Nicolas Chifflart né à Saint-Omer le [1] et mort à Paris le [2] est un peintre, dessinateur et graveur français.
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Alfred Cadart (beau-frère) |
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Il est réputé entre autres pour avoir illustré l'œuvre de Victor Hugo.
François-Nicolas Chifflart est le fils d'Antoine-Omer Chifflart, serrurier à Saint-Omer. C'est aux côtés de ce dernier qu'il s'initie à la gravure sur métaux. Il est d'ailleurs remarqué pour ses talents de graveur-ciseleur et embauché par Louis Fiolet, le plus important fabricant de pipes de faïence de la ville[3].
Il commence à dessiner très jeune à l'école municipale de dessin de Saint-Omer. En 1844, il entre à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Léon Cogniet. Sa sœur Célonie Sophie épouse en 1855 à Paris 5e Alfred Cadart, originaire de Saint-Omer. Sur les conseils de celui-ci, il se lance dans l'édition d'estampes à Paris[4].
Chifflart obtient le premier grand prix de Rome de peinture historique en 1851 avec Périclès au lit de mort de son fils, après avoir obtenu le troisième prix l'année précédente pour Zénobie sur les bords de l'Araxe[5]. Mais sa révolte affichée envers l'académisme du temps lui vaut d'être mis à l'écart. Il se tourne alors de plus en plus vers la gravure et le dessin.
Ses gravures pour Faust, exposées au Salon de 1859, sont admirées par Baudelaire et Théophile Gautier ; le premier s'enthousiasme pour sa technique, « miracle, il a une originalité » écrit-il alors, pressentant son talent[6]. La même année, son beau-frère, Alfred Cadart, publie un album photographique signé Robert Jefferson Bingham, reproduisant ses premières gravures[7].
De 1862 à 1867, il profite de l'atelier de gravure de la rue de Richelieu installé par Alfred Cadart et la Société des aquafortistes dont il est membre dès le départ : il produira plus de 200 eaux-fortes, jusqu'en 1882 (il cesse de graver après cette date), auprès de sa propre sœur, devenue entre-temps la Veuve Cadart, et qui avait poursuivi l'activité de gravure[6]. Durant cette période féconde, on compte l'album Improvisations sur cuivre contenant quinze planches et un frontispice. Il rencontre alors Victor Hugo, qui juge son travail « vraiment beau et grandiose »[6], et il commence avec lui une nouvelle carrière d'illustrateur avec Les Travailleurs de la Mer (édition de 1869), gravées par Fortuné Méaulle, et Notre-Dame de Paris. Au total, il illustre la plupart des œuvres et jusque pour les éditions posthumes. Ses gravures ont un style jugé déroutant, fantastique et puissant, que l'on assimile au romantisme noir tardif[6].
Lors du Salon de 1863, Ernest Chesneau cite « entre autres œuvres intéressantes, un David vainqueur, composition mouvementée de M. Chifflard »[8].
Cependant, en tant que peintre, il perd une partie de sa riche clientèle parisienne quand il se met à critiquer l'empire autoritaire de Napoléon III et se rapproche d'Hugo et des mouvements républicains.
Sous la Troisième République, il survit grâce à ses illustrations pour Hugo[6]. Il collabore aussi à des périodiques comme Le Monde illustré, L'Artiste, L'Art…
François Chifflart meurt à Paris le .
Une rue de Saint-Omer porte son nom.
Chifflard a participé à l'illustration de nombreux ouvrages en collectif, dont principalement :
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