François-Marie de La Fléchère
homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François-Marie de La Fléchère, né le et mort le à Annecy, est un militaire et homme politique savoyard issu de la famille de La Fléchère.
François-Marie de La Fléchère | |
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Titre | Co-seigneurs de Cormand, de Douvres et de Montverand Comtes d'Alex (1783), de Chevrier (1783) |
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Biographie | |
Dynastie | Famille de La Fléchère |
Nom de naissance | François-Marie de La Fléchère |
Naissance | |
Décès | (à 66 ans) Annecy |
Père | Claude-Joseph de La Fléchère |
Mère | Anne-Marie d'Anthon |
Conjoint | Marguerite-Suzanne de Genève de Boringe (29 avril 1760) |
Enfants | Sans descendance |
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Biographie
Résumé
Contexte
François-Marie de La Fléchère naît le . Il est le fils de Claude-Joseph de La Fléchère et de Anne-Marie d'Anthon, dont c'est le second mariage.[réf. nécessaire]
Il épouse en 1760 à Geneviève de Genève de Boringe[1].
Il est colonel du régiment de Chablais[2], de l'armée sarde.
Il est ancien premier syndic de la ville d'Annecy[2],[3]. Il se porte acquéreur en 1772, du château d'Alex, auprès de la famille Favier du Noyer, ainsi que de la seigneurie de Chevrier[1]. Le roi de Sardaigne, Victor-Amédée III, érige en sa faveur Alex en comté en 1783[1],[4].
Le duché de Savoie est occupé par les troupes révolutionnaires depuis 1792. Une offensive austro-sarde est lancée en août 1793 afin de reconquérir les territoires perdus[5]. Ce mouvement militaire a pour conséquence à des émeutes anti-jacobines éclatent dans le département du Mont-Blanc, notamment le soulèvement d'une partie de la population annécienne, les et [5]. Les nobles de la cité et les sujets loyalistes placent à leur tête le comte de La Fléchère pour diriger la ville et les opérations en tant qu'ancien militaire[5]. Il est attiré alors, dans un guet-apens, aux Marquisats, par le jacobin Jean-Claude Burnod[3]. Ce dernier, selon le baron d'Yvoire, « fait dire à M. de la Fléchère que les officiers de l'avant-garde de l'armée du Roi demandaient à lui parler hors des portes ; ce dernier eut l'imprudence de s'y rendre sans les faire reconnaître, accompagné seulement de M. de Pilly et de M. Jean Clarin qui composaient son état major. »[5] Le comte de La Fléchère est assassiné, ainsi que Joseph de Pelly, son neveu[3]. Burnod fera alors vendre ses biens pour se dédommager du pillage de son château de Trésum[6].
Notes et références
Voir aussi
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