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Pour les articles homonymes, voir Voisins.
Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Voisins (Languedoc).
François-Amable de Voisins, né le à Brugairolles (actuel département de l'Aude) et mort le à Paris, est un dignitaire français de l'Église catholique.
| François-Amable de Voisins | ||||||||
| Biographie | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Naissance | Brugairolles |
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| Décès | (à 43 ans) Paris |
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| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Évêque de Saint-Flour | ||||||||
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| Curé de Saint-Étienne-du-Mont de Paris | ||||||||
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Curé de Saint-Étienne-du-Mont de Paris, il y restaure le culte de sainte Geneviève. Il est aumônier de Napoléon et vicaire général de la Grande Aumônerie avant d'être évêque nommé de Saint-Flour de 1808 à sa mort en 1809.
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Une famille d'ancienne noblesse
François-Amable de Voisins est issu d"une famille d'ancienne noblesse. Il est le fils de Jean-Baptiste de Voisins, officier, seigneur de Brugairolles et de Madeleine de Baynaguel de Saint-Pardous[1].
Comme leur père, deux de ses frères sont officiers[1] :
- Jacques-Rose, marquis de Voisins (mort en 1811), est capitaine d'artillerie et devient maire de Brugairolles et conseiller général du département de l'Aude[2] ;
- Paul de Voisins est officier[2].
Prêtre réfractaire puis curé concordataire à Paris
Il est vicaire à Saint-Sulpice en 1789. Pendant la Révolution, il refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé et reste à Paris, où il reprend l'exercice du culte à partir de 1795[1].
Il devient curé de Saint-Étienne-du-Mont en 1802[1], qui est alors rouverte au culte. Cherchant à restaurer le culte de sainte Geneviève, il fait transporter en 1803 la pierre de son tombeau dans l'église Saint-Étienne-du-Mont[3],[4] et publie anonymement, en 1805, un Abrégé de la vie de sainte Geneviève[5].
Aumônier impérial et évêque nommé de Saint-Flour
Le 26 janvier 1808, il est nommé aumônier de l'empereur et vicaire général de la Grande Aumônerie, fonction qu'il conserve après sa nomination comme évêque[1].
Le 11 juillet 1808, il est nommé évêque de Saint-Flour. Le chapitre de Saint-Flour l'élit vicaire capitulaire, ce qui lui permet d'administrer le diocèse, mais il n'obtient pas l'investiture pontificale[1] (et n'est donc pas répertorié dans la base de données Catholic hierarchy). Même si, au cours du XIXe siècle, le diocèse de Saint-Flour est une terre de vocations sacerdotales nombreuses, il est, au moment de la nomination de Voisins, dans une situation difficile, avec un clergé vieillissant[6].
François-Amable de Voisins est fait baron de l'Empire le 21 septembre 1808 et meurt quelques mois après, le 14 février 1809, à Paris[1]. Il est inhumé au cimetière du calvaire de Montmartre et son cœur repose dans l'église Saint-Étienne-du-Mont dont il était curé[3].
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D'argent aux 3 fusées de gueules rangées en fasce ; au franc-canton des barons-évêques brochant.[2]
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