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Les Forces navales spéciales de débarquement (FNSD), (海軍特別陸戦隊 Kaigun Tokubetsu Rikusentai) étaient l'infanterie de marine de la Marine impériale japonaise, faisant partie des Forces terrestres impériales de la marine japonaise (Imperial Japanese Navy Land Forces). Cette unité de la marine japonaise à notamment participé à la seconde guerre sino-japonaise, aux conflits frontaliers soviéto-japonais, et à la guerre du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Forces navales spéciales de débarquement 海軍特別陸戦隊 | |
Drapeau de guerre des FNSD. | |
Création | 1928 |
---|---|
Dissolution | 1945 |
Pays | Empire du Japon |
Allégeance | Empereur du Japon |
Branche | Marine impériale japonaise |
Type | Infanterie de marine |
Rôle | Débarquement |
Guerres | Seconde Guerre sino-japonaise Conflits frontaliers soviéto-japonais Seconde Guerre mondiale |
Commandant historique | Masajiro Hayashi (en) |
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Les premiers bataillons de ce type apparurent en 1928 après que la marine japonaise eut compris les limites des compagnies de débarquement tant pour les manœuvres à terre que pour le service à bord des navires[1]. Ses unités d'assaut nouvellement créées prirent le nom de Kaigun Tokubetsu Rikusentai, ils furent formés avec le personnel des navires de la marine impériale formés pour les débarquements amphibies.
Quatre bataillons sont initialement mis sur pied portant comme noms les principales bases de la marine impériale à savoir Kure, Maizuru, Sasebo et Yokosuka. Ces bataillons sont engagés pour la première fois en Chine en 1932, notamment dans la région de Shanghai[1]. Ils participeront notamment à la bataille de Shanghai lors d'opérations navales le long de la côte chinoise et le long du fleuve Yangtze, ainsi que dans ses affluents pendant la seconde guerre sino-japonaise, jouant un rôle majeure dans l’expansion du régime Shōwa en Asie du Sud-Est.
À la fin des années trente, de nouveaux bataillons sont créés pour opérer en Chine (Hankow, Shanghai ou Canton). En 1940, le nombre de bataillons passe de six à dix, augmentant ensuite jusqu'à seize au , cinq autres étant formées encore pendant la guerre, portant le nombre à 21 bataillons en 1945. Cependant, en 1941, les 1er, 2e et 3e bataillons de Yokosuka seront transformés en unités parachutistes, ces unités réalisant plus de sauts opérationnels que les parachutistes de l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cette force, qui n'était pas considéré comme des unités d'élite, étaient composés de brigades 1 200 hommes (2 000 selon une autre source[2]). Mais en 1941, lorsque le déclenchement de la guerre est imminente, et pour des raisons géographiques évidentes, le Japon va procéder à une réorganisation tactique de cette force car il pressent que la guerre qui se profile sera une guerre faite de beaucoup d’assaut venant de la mer[2].
L'augmentation des bataillons se fait au détriment des effectifs qui passe peu à peu de 1 200 à 650 hommes, ce qui réduit la puissance de feu et la capacité combative des unités. Ces « nouvelles » unités comprennent deux compagnies de
fusiliers et une ou deux équipées d'armes lourdes (mortiers, mitrailleuses lourdes, canons antiaériens ou canons de campagne). À l’origine, ces bataillons étaient des unités d’infanterie plus capables d’assurer la défense de bases navales que pour mener des raids et des opérations amphibies. Peu à peu l’entrainement s’améliora, mais jamais ces bataillons ne furent capables de rivaliser avec leurs homologues étrangers.
Ils jouèrent un rôle modeste durant la phase de conquête puis une fois le Japon sur le retrait, ils servirent plus à la défense, les opérations offensives devenant rarissimes et jamais au-delà d’un but tactique ou local.
Ces unités ont été formées pour combattre indépendamment si nécessaire sans attendre aucune aide extérieure. Elles étaient entraînés à Formose et étaient aptes au combat dans la jungle, capables de survivre dans des environnements difficiles avec peu d'eau et juste un bol de riz par jour. L'esprit d'équipe y était très développé, et comme tous les soldats japonais, ils étaient prêts à se sacrifier au nom de l'empereur[2].
En 1945, la plupart de ces soldats ont été envoyés défendre les îles les plus proches du Japon au cours des derniers mois de la guerre, pour empêcher l'invasion de la métropole.
Les premiers succès de la Tokubetsu Rikusentai en 1941 et 1942 conduiront à la création de nouvelles unités pendant la guerre, mais la formation précipitée ne produiront pas les mêmes résultats espérés[2].
En décembre 1941, un raid improvisé avec 30 hommes appuyés par une force navale débarquent à Davao pour libérer 29 civils japonais internés par les Philippins. Une autre unité effectua une opération similaire avec 60 hommes sur 2 cibles, libérant 435 civils japonais[2].
Les uniformes étaient vert olive avec des bandes molletières, les chaussures avaient une semelle en caoutchouc avec renforts métalliques et les pantalons étaient des leggings classiques. Le casque japonais classique avec l'ancre marine était un casque tropical plus léger que l'américain ou allemand, mais plus grand que le français. Il était recouvert par un filet de camouflage[2].
De manière générale, l’équipement était identique aux unités de l’armée avec le même armement, le même uniforme. La seule exception étant lors du service à bord des navires où ils portaient l’uniforme de la marine[1].
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