Forêt de Villecartier
forêt française, en Ille-et-Vilaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La forêt de Villecartier est une forêt domaniale située en Ille-et-Vilaine sur la commune de Bazouges-la-Pérouse. La forêt est constituée en grande partie de hêtres et de chênes. Elle compte 127 parcelles pour une surface totale de 978,56 ha.
Forêt de Villecartier | ||||
L'étang de Villecartier et son port miniature au sein de la forêt. | ||||
Localisation | ||||
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Coordonnées | 48° 28′ 26″ nord, 1° 33′ 29″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Bretagne | |||
Département | Ille-et-Vilaine | |||
Géographie | ||||
Superficie | 978 ha | |||
Compléments | ||||
Protection | ZNIEFF[2] | |||
Statut | Forêt domaniale | |||
Essences | Chênes, Hêtre européen | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
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La forêt de Villecartier est une ancienne forêt royale. Autrefois dans la forêt habitaient plusieurs sortes d'artisans : des charbonniers, des sabotiers, des fagotiers, ainsi que des scieurs.
La forêt de Villecartier dispose d'une base de loisirs Récrénature[3]. Plusieurs activités sont proposées aussi bien aux enfants qu'aux adultes: le Parc des Grands Chênes (accrobranche), le Port Miniature (balade sur l'étang en bateau électrique), des sentiers de randonnée, des aires de jeux pour enfants, une aire de pique-nique, une halle couverte, etc. En été, des balades nature sont proposées.
Cette hutte de bois est une reconstitution de l’habitat traditionnel des ouvriers sabotiers qui ont vécu et travaillé en forêt de Villecartier. Cette population, de 400 habitants lors du recensement de 1840, a occupé une place importante dans l’histoire de Bazouges-la-Pérouse.
Le sabotier s’installait avec sa famille sur une coupe de bois et l’exploitait jusqu’à épuisement (18 mois à 2 ans). La loge était ensuite démontée et reconstruite sur une nouvelle coupe. Cette opération, qui prenait environ huit jours, était réalisée par un bûcheron[4].
Cette auge de bonnes dimensions et taillée dans la masse par les sabotiers nous rappelle que jusqu’au siècle dernier la forêt de Villecartier était peuplée de sabotiers. Elle servait à tremper des outils et aussi à abreuver les animaux domestiques[5].
Plusieurs voies romaines sillonnaient la région. Les bornes milliaires étaient placées au bord des voies tous les mille pas et guidaient les voyageurs. Une de ces bornes, d’un mètre cinquante de haut environ, se dresse en forêt de Villecartier, au centre d’un carrefour en étoile où convergent sept anciens chemins. L’un d’entre eux, appelé le Chemin montois était emprunté par les pèlerins du Moyen âge qui se rendaient au Mont-Saint-Michel[6].
Cette croix de granit de 1625 de style simple et très élancée de 6 m de haut est composée d’un fût octogonal et d’un soubassement gravé : « Croix érigée par la famille Le Gallais et relevée au siècle dernier ». Elle est dédiée à la mémoire de l’écuyer Estienne Le Gallay, sieur de Challonge, lieutenant des Eaux et Forêts, tué en ce lieu par deux charbonniers. Cette croix est l’une des 130 croix présentes sur la commune[7].
Les ducs de Bretagne, propriétaires de la forêt, édifièrent à cet endroit un pavillon de chasse et la chapelle Saint-Nicolas, afin d’y faire leurs dévotions pendant les périodes de chasse à courre. Aujourd’hui, cette chapelle n’existe plus.Avec ses ruines a été édifié en 1692, l’oratoire que l’on peut toujours admirer dans le nord de la forêt. Il abrite la statue en bois de Saint-Mathurin. Une superstition était attachée à cette statue. Les filles à marier venaient planter une épingle dans les pieds du Saint pour le supplier de leur trouver un mari. Si après avoir accompli le rituel, elles entendaient la fauvette au-dessus de la fontaine, alors leur prière était exaucée dans l’année. En période de sécheresse, on venait également voir le saint pour qu’il fasse tomber la pluie. L’original de la statue ayant été volée, des artistes locaux sculptèrent au XXe siècle, d’après des photographies anciennes, l’actuelle statue[8].
En forêt, cette colonne édifiée en 1826, rappelle qu’en ces lieux, Henri Baude de La Vieuville, officier chouan, fut fusillé le lundi de Pâques 1796. Le même jour, le vicomte Bernardin de Sérent tombait lui aussi, au village des Loges, sous les coups des républicains[9].
Jean Lelièvre, Prieur de Bazouges édifia à cet emplacement une chapelle en 1662. Elle fut abattue par ordre de la Maîtrise des Eaux et Forêts en 1665. Elle fut remplacée par cette croix érigée en 1869 rappelant le souvenir de Sainte Anne qui se manifesta en ce lieu par plusieurs miracles[10].
Chêne rouvre remarquable, âgé de 250 ans, d’une circonférence de 4,75 m, mesurant 25 mètres de haut[11].
Hêtre remarquable, le hêtre royal a un tronc de 3,65 m de circonférence de 30 mètres de haut, et est âgé d'environ 200 ans[12].
C'est aussi un hêtre remarquable de 40 mètres de haut d'un âge estimé à 150 ans[13].
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