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aider les pays en développement dans la lutte contre le changement climatique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Fonds d'adaptation au changement climatique (FACC) plus souvent dénommé Fonds d'adaptation (FA) ou est un fonds alimenté, pour l'essentiel, par une taxe internationale fondée sur le mécanisme de développement propre (MDP) mis en place par le protocole de Kyoto pour financer des projets ou des programmes d'adaptation au changement climatique dans les pays en développement ; pays qui sont souvent particulièrement affectés par le dérèglement climatique, alors qu'il y contribuent moins que les pays riches. Ce fonds complète d'autres outils financiers établis sous la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique : le Fonds pour les pays les moins avancés, le Fonds spécial pour les changements climatiques et le Fonds vert pour le climat[1].
Fonds d'adaptation au changement climatique | |
Organe de l'ONU | |
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Type d'organisation | Organisme public international |
Acronymes | FA |
Chef | |
sous-Chef | |
Statut | Actif |
Membres | |
Siège | |
Création | |
Site web | http://adaptation-fund.org |
Organisation parente | Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et Banque mondiale |
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Entre son lancement en 2007 et 2017 en 10 ans, il a financé des projets d'adaptation dans plus de 60 pays pour un montant d’environ 500 millions de dollars[2]. Dans les cadres et outils financiers de la communauté internationale, ses principes de gouvernance, ses modalités de financement et ses règles d'allocation de ressources sont originaux (les pays en développement dominent sa gouvernance, tout en recherchant un compromis des parties prenantes) ; les pays en développement via 1) les « entités nationales d'exécution » (INM) accréditées et 2) les « agences régionales d'exécution » (RIE) peuvent directement présenter au conseil d'administration du Fonds leurs demandes de subvention (en contournant le filtre des institutions internationales traditionnelles)[3].
Il permet des actions d'adaptation, complémentaire des stratégies d'atténuation, qui visent elles à moins émettre de gaz à effet de serre et à restaurer ou protéger les capacités de puits de carbone des écosystèmes ou agroécosystèmes.
Ce fonds et le Fonds vert, malgré des promesses réitérées plusieurs fois peinent à être pleinement et rapidement alimenté. Leur financement a été une pierre d'achoppement de la préparation de la COP21[4]. L'engagement financier des pays développés à l’horizon 2020 porte à la fois sur des sources publiques et privées, sans engagement sur la part respective de ces deux sources[5]
Bien qu'établi en 2001 lors de la 7e Conférence des Parties (COP7) à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) de Marrakech Maroc)[6], ce Fonds n'a été officiellement lancé qu'en 2007[7] pour financer des projets d'adaptation au changement climatique dont les effets commençaient à fortement peser sur les communautés et certains secteurs économiques des pays en développement (qui sont des parties au Protocole de Kyoto[8]). L'Article 4.4 de la CCNUCC (1992) stipule que « les pays développés Parties et les autres Parties développées figurant à l’annexe II aident les pays en développement Parties particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques à faire face au coût de leur adaptation auxdits effets ».
Ils devaient initialement essentiellement provenir d'une taxe internationale basée sur le mécanisme de développement propre (MDP). Ce mécanisme mis en place par le protocole de Kyoto veut que quand un pays riche finance des projets réduisant ou évitant des émissions de gaz à effet de serre dans des pays en développement pour bénéficier de crédits carbone, une partie (2 %) de ces investissements est prélevé et versé au fonds d'adaptation.
Des fonds provenant d'autres sources peuvent s'y ajouter.
Au 30 septembre 2013, le Fonds avait accumulé un produit de 188,6 millions de dollars américains provenant des ventes de CER[9]. Au 30 novembre 2013, il disposait de 156 millions de dollars américains à allouer à des projets d'adaptation au changement climatique[10],[11]. Début novembre 2013, le Conseil du Fonds pour l'adaptation (AFB) avait alloué environ 200 millions de dollars EU pour soutenir l'adaptation au changement climatique dans 29 pays[10].
En octobre 2015, le Fonds pour l'adaptation avait engagé 331 millions de dollars EU dans 54 pays[12].
Alors que le marché des crédits-carbone chutait, d'autres sources de financement ont pris une importance vitale pour le Fonds pour l'adaptation (notamment les dons provenant des pays de l'Annexe 1, qui s'élevaient à 151 millions de dollars américains au 30 septembre 2013[9].
Dans le cadre d'un important effort de collecte de fonds, l'ABGF et le secrétariat ont dépassé leur objectif de dons annoncés à la fin de 2013, avec plus de 100 millions de dollars US promis et donnés par les gouvernements[13]
Le Fonds d'adaptation est géré par un Conseil du Fonds pour l'adaptation (AFB) qui dispose d'un secrétariat qui fournit des services de recherche, de conseil, d'administration et un éventail d'autres services au Conseil ; il se compose d'un personnel international basé à Washington, DC[14].
L'ABF est composée de 16 membres et de 16 suppléants représentant les pays de l'Annexe I, les pays non-Annexe I, les pays les moins avancés (PMA), les Petits États Insulaires en Développement (PEID) et les circonscriptions régionales. L'AFB se réunit trois fois par an à Bonn, en Allemagne[15].
La Banque mondiale est administrateur de ce Fonds d'adaptation.
Le Parlement allemand a conféré la capacité juridique à l'AFB[16].
La littérature cite souvent deux critères éthiques et sociaux, parfois difficiles à évaluer[17] :
Fin 2016 étaient accréditées les entités d'exécution suivantes[27] :
Fin 2016 étaient accréditées les entités d'exécution suivantes[27] :
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